Justement, les + et les - en cotation alpi, je trouve que c’est du pinaillage, d’où mon avis de ne pas tomber dans le même travers pour la cotation rando.
Pour le reste, tu as raison. La rando n’est pas de l’alpi et donc inutile d’avoir une continuité, ce qui nécessite de définir précisément ce que sont l’un et l’autre. Mais je crois que dans les temps, on a déjà eu une réflexion à ce sujet dont je ne me souviens plus de la conclusion (s’il y en a eu une !).
Cotation Randonnée sur c2c
C’est écrit dans les articles :
La randonnée pédestre est classée dans l’activité randonnée / trail :hiking:.
L’activité randonnée se définit par un terrain ne nécessitant pas, pour la progression, l’utilisation du matériel ou des techniques de l’alpinisme. Ce matériel et ces techniques peuvent être employés occasionnellement mais l’usage doit rester ponctuel (mauvais pas) ou au cas où (mauvaises conditions, personnes peu aguerries, enfants etc).
La limite étant floue entre la « randonnée alpine exigeante » et l’alpinisme & escalade, la randonnée et l’alpinisme sont dans la continuité l’un de l’autre. Sur c2c, ça se traduit par une échelle de cotation progressive T1 < T2 < T3 < T4 < T5 < F < F+ < PD-
D’un point de vue « identitaire » & « marketing », la randonnée est effectivement différente de l’alpinisme. Bien évidement, on saura tous faire la différence entre un T1 et la face N de l’Ailefroide. Mais sur le terrain, entre un gros T5 et un petit F, je ne vois pas de différence.
Sur c2c, le sujet, la difficulté est bien celle là : gérer la continuité randonnée - alpinisme.
Le Néron : alpi ou randonné ? Sur c2c, c’est T5/F. Cette double cotation est donc une réponse dans le cadre du topoguide c2c.
Subdiviser en 2 les cotations T4 et T5 est une idée à approfondir. Par expérience de la gestion du topo-guide c2c, nous savons que c’est parfois/souvent compliqué de gérer une échelle de cotation avec peu subdivision. Rajouter des sous-divisions apporte souvent un peu plus de souplesse. Ce serait très cohérent avec la continuité de l’alpi/escalade.
Je ne comprend pas : Est-ce que tu approuves que l’alpinisme soit coté dans la continuité de la randonnée, ou est-ce que tu considères que se sont 2 activités différentes ?
Pour ma part, je pense que l’alpinisme porte une image de danger et de technicité qui peux effrayer même des randonneurs aguerris. Marquer par une double cotation que certains itinéraires d’alpinisme faciles sont abordables par ces randonneurs permettrait de les signaler comme étant à leur portée.
Une randonné glaciaire à plat sera de l’alpi (nécessite du matériel et savoir l’utiliser), mais sera techniquement bien plus simple qu’un itinéraire T4 ou T5. Donc oui, certaines rando sont plus « dures » que certains parcours alpi.
Clairement, il y aurait de la communication à faire avec les randonneurs « experts » pour leur dire que moyennant quelques bases d’utilisation de la corde, ils ont le niveau de faire de l’alpi, parfois plus que quelqu’un qui grimpe du 7 en salle. Mais c’est un autre débat.
Oui, pour ça la double cotation T5/F est pédagogique. Attention aussi à l’inverse, avec des néophytes qui vont voir seulement l’activité randonnée/trail et qui vont se mettre en danger par manque de connaissances techniques (j’ai un exemple très précis en tête de l’an dernier, pas évident de calmer quelqu’un de paniqué dans des dalles un peu trop raides, le topo était pas issu de c2c où il est PD)
Question bête : pourquoi « cotations de randonnée pédestre et trail » ?
Il n’est fait aucune référence à la pratique du trail dans l’échelle de cotation. Ni dans le titre de ce sujet.
Le trail ça reste la même activité que la rando. Mêmes sentiers, parfois même matos. Et la plupart des traileurs ne courent même pas quand ça monte, donc ils randonnent.
Je suis d’accord, d’où ma question. Inutile de préciser trail, vu que c’est de la randonnée.
et différente du trail : on a intérêt à ce que nos parcours ressortent lors des recherches d’itinéraires « trail » sur les moteurs de recherche.
Il faut différencier l’aspect « identitaire » & « marketing » de l’aspect technique du topoguide. Dans le topoguide c2c, l’alpinisme est dans la continuité de la randonnée. Mais, on voit bien dans cette discussion qu’une partie des pratiquants attachent de l’importance à l’aspect « identitaire » & « marketing ».
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Pas vraiment pour l’aspect identitaire & marketing. Si la dénomination trail a si bien pris, c’est également parce que ce terme permet de se différencier de la randonnée.
C’est parce-qu’il y a une notion de score (à battre), de compétition.
Tout à fait d’accord sur la vigilance nécessaire pour l’application de cette double cotation. J’avais cité l’exemple de la VN de la Cime du Vallon à ce propos.
Pas tant que cela. Le chrono est essentiel en CAP car les épreuves sont relativement normées. Les trails étant tous différents, le chrono est donc moins essentiel pour le pratiquant lambda, et on plutôt a la notion de « finisher ».
Le terme « trail » permet surtout de faire moins vieillot que le terme « randonnée ». C’est avant tout une question d’image.
Mais dans T4 T5 F, ça n’a pas beaucoup de sens.
Sans parler du Skyrunning, de l’alpitrail, de l’alpirunning … pour se différencier et dire qu’on ne fait pas de la simple course à pied.
On s’en fiche un peu ici, on peut « courir » dans des itinéraires très difficiles (comme Ueli à l’Eiger). C’est indépendant de la problématique de cotation.
Ça se comprend, mais ici vous parlez de l’échelle de cotation, qui ne fait aucunement référence à la pratique du trail. Ça serait plus clair et logique de limiter à « cotation randonnée », ou d’intégrer des remarques sur la pratique du trail vs. le niveau Tn, afin de ne pas méconduire les néophytes qui liraient mal les topos.
On est donc d’accord, ce n’est pas une échelle de cotation de trail.
Pourtant, si l’on autorise une double cotation, l’alpinisme n’est plus vraiment dans la continuité de la randonnée …
« Mais, on voit bien dans cette discussion qu’une partie des pratiquants attachent de l’importance à l’aspect « identitaire » & « marketing ». »
Ouf, je suis rassuré. Tous les alpinismes ne sont donc pas des gros cons prétentieux
C’est autorisé depuis 10 ans et documenté dans l’aide depuis 10 ans.
https://www.camptocamp.org/articles/106859/fr/aide-topoguide-cotations-de-randonnee-pedestre-et-trail#transition
Transition vers l’alpinisme/escalade (T5/F)
La limite étant floue entre la randonnée alpine exigeante et l’alpinisme/escalade, des itinéraires peuvent être à la fois en randonnée et en alpinisme/escalade. Cela ne concerne essentiellement que la cotation randonnée T5 et la cotation F escalade/alpinisme.
Exemples de Randonnée T5 et Alpinisme F :
- Rochers de Chalves (F/T5)
- Néron (F/T5)
Exemples d’itinéraires ne devant pas être mis en Randonnée car pour une personne ayant juste le niveau, le matériel et les techniques d’alpinisme sont utilisés pour la progression continue (et non occasionnellement).
- Pic Coolidge (F)
- Mont Ruan (PD)
- Dents de Lanfon (PD-)
- Spitzkoepfe (PD)
Mais, on peut également décider d’arrêter de le faire.
Pour clore le débat secondaire sur le trail et toutes les appellations dérivées de la rando, on peut parler de « cotation pédestre », voire « cotation pédestre estivale » pour faciliter la différenciation pour les itinéraires praticables été comme hiver.
Il faut que l’article ressorte quand un utilisateur cherche « randonnée » dans la barre de recherche, et il faut que le traileur se sente à sa place quand il choisit son activité pour sa sortie. L’état actuel avec une activité rando/trail me parait satisfaisante. Il y a aussi de la randonnée pedestre hivernale …
On peut changer un peu l’intro pour bien préciser que le trail est simplement inclus dans la rando, il n’en est de toute façon plus question a partir de la 2e ligne.
Et beaucoup de randonneurs courent à la descente donc ils trailent