La face S sèche peut être une rando T4-T5. Ce sont des gravats et gradins.
Cotation Randonnée sur c2c
Dit moi, Antoine, ta question, c’est une blague ?
C’est ce que je fais depuis le début.
C’est d’ailleurs ce qui a initié cette discussion.
Ce qui est bien sûr préférable c’est de ne pas sous-coter des itis très fréquentés.
Regarde les photos ils ont l’air de partir de l’épaule sud-est (2èeme photo)
Ils se sont peut-être planté sur l’association de l’itinéraire, ou ils ont fait une étape sur l’Épaule avant de rejoindre la base de leur face en une courte traversée. Ça ne retire rien de ce que j’ai dit sur la face S.
Ça c’est un exemple théorique, pas quelque chose de concret …
C’est un itinéraire théorique pour lequel la difficulté provient de l’orientation, si celle-ci n’est pas particulièrement difficile on est à T3
Exigences : avoir le pied très sûr. Bonnes chaussures de trekking. Capacités d’orientation dans la moyenne. Expérience élémentaire de la montagne souhaitable.
Si c’est vraiment tout plat le long d’une rivière, ça peut même être T2,
Exigences : avoir le pied assez sûr. Chaussures de trekking recommandées. Capacités élémentaires d’orientation.
et si l’orientation est un peu pointue avec une lecture du terrain complexe, on monte à T4:
Exigences : être familier avec du terrain exposé. Chaussures de trekking rigides. Une certaine capacité d’évaluation du terrain et une bonne capacité d’orientation. Expérience alpine. En cas de mauvais temps, le repli peut s’avérer difficile.
Exemple à discuter : le https://www.camptocamp.org/routes/1348810/fr/collado-del-letrero-traversee n’est pas pour moi un iti T3.
Je l’ai remonté sans une bonne trace GPX. Sur le terrain l’iti n’est pas très balisé et il n’y a pas de sente évidente même pour l’attaque des difficultés. Plus on monte plus on est dans les blocs. Sans outil, il faut donc faire sa recherche d’iti, lire le terrain, faire des hypothèses s’il vaut mieux crapahuter sur du rocher stable ou remonter les pierriers, etc. Et dans tous les cas avoir un bon pied pour traverser des chaos de blocs (court si on passe au bon endroit, long dans mon cas).
J’ai trouvé que c’était une grosse galère, Antoine n’en a pas un mauvais souvenir. Rien de super raide, pas de grimpe, pas d’exposition, mais c’est un exemple de terrain montagne hors sentier suffisamment complexe pour faire la différence entre du T3 (terrain montagne facile) et du T4. Avec gros sac et fatigué le risque de chute au sol et accident con était pour moi élevé.
J’ai une idée mais ça implique quelqu’un:
-Si cette personne passe sans problème, c’est du T4 (ou moins)
-Si cette personne monte sans problème mais chouine à la descente, c’est du T5
-Si cette personne commence à chouiner à la montée et me pourri a la descente, c’est que c’était de l’alpi.
Mais je n’ai toujours pas compris les critères determinants (je dirais un mélange du dénivelé, de la longueur, du sentiment d’insécurité/vertige et de proportion de pierrier à la con)
… et je ne suis pas sûr qu’elle accepte de faire l’ensemble des itinéraires pour nous dire.
Bon exemple !
En fait, tu es passé rive gauche et moi rive droite. De mes vagues souvenirs et en regardant rapidement les photos, je pense que c’était plus simple de mon coté. Ça met en avant une problématique : lorsque c’est l’orientation qui est complexe, que se passe-t-il si on sort de l’itinéraire « au plus simple » ?
Ça ne me choquerait pas de le passer à T4 :
Une certaine capacité d’évaluation du terrain et une bonne capacité d’orientation. Expérience alpine. En cas de mauvais temps, le repli peut s’avérer difficile.
En tout cas je vois qu’il y a un topo à faire !
Si le topo est assez clair sur la rive à prendre pas de raison de surcoter. S’il ne l’est pas ok.
Si c’est payé (faut bien vivre) je suis volontaire pour faire tous les tests que vous voudrez. En principe si je passe un T5 c’est que c’est presque un T4.
Ça fait comme n’importe quel autre itinéraire dans une autre discipline : c’est plus dur mais la cotation de l’itinéraire qu’il était prévu de faire n’a pas à être modifiée à cause d’errements. La lecture du terrain fait partie du bagage technique, la cotation peut le prendre en compte mais pas y être dépendante. Une cotation s’entend par bonnes conditions (terrain et individu) et aussi en rapport avec le niveau du pratiquant.
Le topo est vide pour l’instant. Et dans un terrain où tous les chaos de blocs ou les pierriers se ressemblent ce n’est pas aussi simple que ce que tu dis !
Je suis d’accord. J’ai eu la même au glacier du Ciardoney. On n’a clairement pas pris le meilleur iti pour en sortir, c’était galère. Enfin je crois le topo n’est pas précis non plus et ce glacier evolue très vite. (Il y a une étude dessus d’ailleurs, fonte record cette année, ça te donne des chaos interminables de blocs instables)
Il me semble qu’on a mis ça en T5. C’est peut-être trop je sais pas.
« L’itinéraire est souvent sans traces. Une bonne capacité d’orientation est nécessaire. » : T5
« Traces parfois manquantes. » : T4
« Sentier pas forcément visible partout » : T3
Alors, je choisi quoi
Et les mêmes commentaires sont repris dans le projet révisé !!!
Ya pas de projet révisé juste une discussion pour l’instant.
Viser un gros rocher caractéristique (hum … lequel ?) puis atteindre une pseudo crête (parmi les 4 que je vois). Au bout de 300 m (donc plutôt 150-200) tourner à gauche. Ne surtout pas aller plus loin au risque de se perdre dans un chaos rocheux instable (ah merde, tant pis on va couper en travers …). Arriver au pied d’une barre, repérer une cheminée évidente et facile (ok ok, alors d’après ce que je vois c’est plus un lancer de pile ou face mais un lancer de D20 pour choisir la plus « évidente et facile »)
Etc, etc.
Parfois, un « Du parking partir en direction de l’E. Puis faîtes au mieux jusqu’au sommet en tâchant d’éviter la ravine du ruisseau Bidule (tirer plutôt main gauche) » est plus facile à suivre.
« Du parking visez le sommet. Une fois en haut redescendez. Il y a des rochers caractéristiques un peu partout. Suivez-les si vous voulez. Mais ne vous trompez pas de chemin. Allez ensuite au bar boire une bière au village deux km sous le parking »