Cotation F - Débat important

:lol: Pourquoi c’est toujours sur nous que ça tombe ? :stuck_out_tongue:

A 8a commencerait l’escalade ? je dirais plutôt 8b perso :cool:

Enfin, de toutes façons l’escalade extérieur c’est has been. Et vu qu’en salle les cotations n’ont aucun sens, notamment pour le à vue, je propose officiellement de libérer ce sport de cette unité de mesure qui l’a freiné jusque maintenant.

Comme preuve, il a fallu attendre qu’un enfant se trompe de voie pour voir le premier 9a à vue de l’histoire.

La traction monodoigt bientôt démocratisée.

Patoche l’a démocratisée depuis bien longtemps maintenant :lol:

je pense en effet que les niveaux F et PD doivent être abrogés car ils constituent une barrière importante dans la progression, dans le sens ou c est pas facile de se la racler en société avec une course cotée F, je demanderais bien à la modération de bien vouloir changer ces courses F et PD en courses AD—/AD–/AD-/AD/AD+ puis la classif classique. :smiley:

[quote=« M’ilien, id: 1717230, post:24, topic:151791 »]

Patoche l’a démocratisée depuis bien longtemps maintenant :lol:[/quote]

Au XXI ième siècle la traction doit désormais se faire bras tendus ou semi tendus et sans sauter. Et elle doit être incluse dans le passeport orange FFME. Parce que je ne sais pas si vous réalisez, certains initiateurs escalade ne la maitrisent pas tout à fait.

On parle là, évidemment, de la traction d’un bras parce que la traction avec deux bras devrait être un prérequis à toute pratique verticale ou quasi verticale (raquettes à neige …).

C’est aussi une question de sécurité pour les pratiquants.

Posté en tant qu’invité par GB:

Comme quoi, il n’est pas Facile d’être d’accord sur le F.
Il est peut être plus compliqué de trouver une solution Peu Difficile pour mettre tout le monde D’accord.

Par contre, quel plaisir de voir qu’à partir d’un jeu de plus et de moins, on arrive à mélanger Histoire et Humour.
Bravo Archibald.

A+

A+ ???
A+, c’est mieux que B- ou égal à bémol ? Et C dur ? D bile, c’est quand C dur et qu’on vomit ? Le D bas est de - en - clair…

[quote=« GB, id: 1717353, post:28, topic:151791 »]Comme quoi, il n’est pas Facile d’être d’accord sur le F.
Il est peut être plus compliqué de trouver une solution Peu Difficile pour mettre tout le monde D’accord.

Par contre, quel plaisir de voir qu’à partir d’un jeu de plus et de moins, on arrive à mélanger Histoire et Humour.
Bravo Archibald.

A+[/quote]

Et de + en + ABOminable !

[quote=« la boudio, id: 1717365, post:29, topic:151791 »]A+ ???
A+, c’est mieux que B- ou égal à bémol ? Et C dur ? D bile, c’est quand C dur et qu’on vomit ? Le D bas est de - en - clair…[/quote]

:lol: Ça fait du bien, un sujet non polémique :slight_smile:

Posté en tant qu’invité par Gédéon Fraisier:

Bonjour,

Une préconisation mainte fois débattu avec des amis:
Affiner les échelles de cotations en créant le TF (Très Facile)

Ainsi on pourrait rendre compte avec une précision accrue des sorties que nous réalisons, mes copains et moi-même:
Exemple:

  1. Dune du Pilat, face W --> TF+/F- (en fonction des conditions de vent)
  2. Butte Montmartre, face S --> F+ / TF- (en fonction de l’approche - by fair means or not…)
  3. Grand Terril de la Fosse 24, face N --> TF à F+ (fonction de l’ensoleillement et de la pluviométrie, dur d’avoir les conditions optimales…)

Il faut que la FFME s’empare de cette question ; à défaut, on va enflammer le CAF avec ce point.

Gédéon

Haha, bon ça le TF!

Les Anglais eux n’ont pas hésité pourtant! Tout le monde connait leur mythique grade E, pensant qu’il s’agit là de la cotation d’engagement.

Erreur! Il s’agit de la cotation globale « Extremly Severe », celle ci démarrant aux alentours du 6a/+ selon l’exposition.

Mais avant ils ont quand même:
-Easy (1 en France)
-Moderate (du 2)
-Difficult (Hé oui, le 3 est du D!)
-Very Difficult (toujours du 3, affaire sérieuse donc!)
-Hard Very Difficult (du petit 4 - au moins chez eux cela est gratifiant!)
-Severe (4+)
-Medium Severe (si, cela existe!)
-Very severe (5)
-Hard Very Severe (là cela fait héroïque! Environ 5+ mais là cela devient compliqué, on est de plus en plus dépendant de l’engagement)
-E0 (très rare, grade intermédiaire)
-HXS (indéterminable! Il s’agit de leur façon de ne pas se prononcer)

Ensuite, ils ont une pratique assidue du scramble, activité qui consiste à réaliser des ascensions souvent dangereuses en crapahutant dans des terrains susceptibles de faire fuir les chamois, mais sans réelle escalade. A nouveau, cette activité se rapprochant de la randonnée extrême est divisée en trois cotations, bien distinctes de l’escalade.

Au moins chez nos voisins, l’escalade facile est autorisée. Ils ont même plus de cotations avant le 5 qu’après! (ce n’est pourtant pas faute d’avoir des grimpeurs très forts!)

Mais chez les Grands Bretons le regard sur les escalades faciles est bien différent, chez nous cela est bien souvent méprisé. Pour un retour vers l’escalade romantique?

[quote=« M’ilien, id: 1717434, post:31, topic:151791 »]

[quote=« la boudio, id: 1717365, post:29, topic:151791 »]A+ ???
A+, c’est mieux que B- ou égal à bémol ? Et C dur ? D bile, c’est quand C dur et qu’on vomit ? Le D bas est de - en - clair…[/quote]

:lol: Ça fait du bien, un sujet non polémique :)[/quote]
Je ne vois pas bien ce que viennent faire ici Paul et Mike ?

[quote=« Archibald, id: 1717547, post:33, topic:151791 »]Au moins chez nos voisins, l’escalade facile est autorisée. Ils ont même plus de cotations avant le 5 qu’après! (ce n’est pourtant pas faute d’avoir des grimpeurs très forts!)

Mais chez les Grands Bretons le regard sur les escalades faciles est bien différent, chez nous cela est bien souvent méprisé. Pour un retour vers l’escalade romantique?[/quote]

Bien d’accord.

Peut-être un effet collatéral de l’organisation en France de l’activité autour du sport : FFME, élitisme, discipline délimitée par compétition, rapport dominant des SAE, choix d’équipement sportif des montagnes. Pour illustrer, dans les Calanques, sur 2 500 voies équipées, des centaines (?) de GV sport/TA en 5/6, doit pas y’avoir aujourd’hui plus de quatre ou cinq GV dans le 3 et autant GV dans le 4-… D’ailleurs, elles seront décrites comme GV « d’initiation » ou « pour amener les enfants » ou « apprendre les manips ». Le facile n’est perçu que comme une étape éphémère vers la vraie escalade. Reste les vieux sentiers expo solo, géré par les randonneurs, qui tendent à être débalisés, déséquipés et même à disparaitre des cartes s’ils sont trop risqués.

Pour le scramble, je songe par exemple au traileur américain Anton Krupicka dans les Rocheuses du Colorado. Grosse pratique dans ce style, avec un engagement (au sens expo!) beaucoup plus important que l’escalade sportive. Des grandes grimpes dans le 3/4. Il tape jusqu’aux VN d’alpi, avec le Grand Teton (video). Ou encore quelques vieux randonneurs ou traileurs que je connais, qui grimpouillent des trucs expos. J’oserais pas les suivre. Mais faire de la GV sportive ou de l’alpi AD, avec le matos et la corde, c’est de la rigolade en comparaison, je trouve. Pour le mépris : tu coures en altitude avec short-pipette sur les itinéraires d’approche ou de refuge, et t’as systématiquement droit au mépris (à voix haute) de touristes alpinistes qui ne risquent qu’une cheville tordue mais se comparent à des valeureux et se la racontent.

Ensuite y’a l’aspect de frime dans l’escalade et l’alpi, qui façonne certainement la pratique et les points de vue. Peut-être renforcé par la difficulté de comparer la performance ou les risques, certainement renforcé par la méconnaissance du grand public qui s’imagine des prouesses incroyables de courage pour grimper une paroi verticale ou un sommet. Pourtant tu peux trainer un gamin ou une copine en GV/alpi, t’as un topo qui décrit les difficultés/niveaux, échappatoires… Toute une vieille mythologie de l’alpiniste aventurier, du héros sans peur qui risque sa peau, etc. Entretenu peut-être par le lobby des guides (économie, monopole, médias). Ça doit aussi jouer sur le mythe de la vraie escalade (5+) et le mépris de l’escalade facile. Voir encore l’accueil des records de Killian pour démontrer le mépris du facile… (ça change, parce qu’il vise dur?) Voir le mépris pour la rando alpine (moqueries en refuge), alors que le risque d’une pente herbeuse ou le courage nécessaire à un néophyte ou un vieux… Et paradoxalement les rapports d’accidentologie révèlent que ceux sont les passages faciles (non encordés) qui tuent le plus, et pas les sections difficiles/protégées.

Vive l’escalade romantique ! Pour les humbles et les vrais courageux.

Posté en tant qu’invité par gitaneau:

De tous temps, et ce quelque soit la discipline, le sport a eu ses vedettes.Ce sont elles qui tirent la discipline vers le haut en distillant du rêve.Le grimpeur lambda, du dimanche, n’a jamais fait vibrer les foules.La vedette, elle, se met en scène, savamment organisée à grands renforts de conseillers en image, de sponsors et de spécialistes des médias.Le grand public est la cible privilégiée. Dans le milieu de la grimpe, quand on est passé du stade « grand public » au stade « initié » puis au stade « perfectionnement », on apprend très vite que l’escalade facile n’est pas toujours synonyme d’escalade idéale : le facile, ça casse entre les doigts, ça glisse, ça dérape, ça fait tomber des pierres, ça rend humble, ça fait peur, ça tue (combien de grands grimpeurs se sont tués dans des portions faciles ?).Bref, pour le néophyte, l’alpinisme ne vaut que par les clichés véhiculés dans les médias.Pour l’initié, l’escalade facile est souvent synonyme de danger ou de prudence redoublée.Elle sera toujours la mal aimée de la montagne.

Posté en tant qu’invité par Trainard:

Heu, ca dépend du gamin ou de la copine, crois-moi :wink:

[quote=« gitaneau, id: 1717624, post:36, topic:151791 »]

De tous temps, et ce quelque soit la discipline, le sport a eu ses vedettes.Ce sont elles qui tirent la discipline vers le haut en distillant du rêve.Le grimpeur lambda, du dimanche, n’a jamais fait vibrer les foules.La vedette, elle, se met en scène, savamment organisée à grands renforts de conseillers en image, de sponsors et de spécialistes des médias.Le grand public est la cible privilégiée. Dans le milieu de la grimpe, quand on est passé du stade « grand public » au stade « initié » puis au stade « perfectionnement », on apprend très vite que l’escalade facile n’est pas toujours synonyme d’escalade idéale : le facile, ça casse entre les doigts, ça glisse, ça dérape, ça fait tomber des pierres, ça rend humble, ça fait peur, ça tue (combien de grands grimpeurs se sont tués dans des portions faciles ?).Bref, pour le néophyte, l’alpinisme ne vaut que par les clichés véhiculés dans les médias.Pour l’initié, l’escalade facile est souvent synonyme de danger ou de prudence redoublée.Elle sera toujours la mal aimée de la montagne.[/quote]
en Italie il est un massif : les Alpes Apuannes qui sont le terrain des Paléos : parcours de pentes d’herbes raides , qui valent bien d’autres excentricités sur résines …à parcourir sans foi ni loi : un vrai terrain d’expression pour vrais aventuriers …impact médiatique : zéro et c’est très bien.

Posté en tant qu’invité par Pilou 3:

Bon,
Je vais t’amener dans du d+ pyrénéen que je connais et on verra si l’alpinisme commence à TD.

Posté en tant qu’invité par GGG:

Eh oui bonne question
Le Plus Facile est il plus dur que le Moins Facile, ca parait logique, sauf quand on inverse les mots