Oui c’est différent. S’il y a quarante personnes tu vas pas dire bonjour à tout le monde.
Cet été on était au sommet du Charvin par l’arête sud. 3 jeunes arrivent par la voie normale. Il n’y avait quasiment qu’eux et nous. Pas un regard pas un bonjour. Ils commencent à se demander s’ils peuvent descendre par un autre chemin. Même pas ils nous posent la question…
Et puis le pompon. Ils ont sorti le drone … On n’a pas fait long feu partis nous réfugier plus bas sur l’arête Est…
Convivialité en montagne
Quand je fais de l’alpinisme, je ne discute qu’avec les alpinistes et j’ignore royalement les purs grimpeurs (ces cons). Quand je fais de la GV, je ne socialise qu’avec les grimpeurs. Les alpinistes (ces lourdaux) ne m’intéressent pas. En rando, je dis bonjour au vrais randonneurs, pas au touriste qui promène son gros bide (manquerait plus que ça). Etc.
Pareil en vélo. Quand je fais de la route, je ne salue que les routeux et pas ces abrutis de vététistes avec leurs grosses roues pleines de crans. Etc.
Faut avoir le sens des nuances.
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Posture un rien « surplombant » non ?
Comment faire dégager les « vieux cons » d’un sommet?
Sortir son drone ! 
Tout fou le camp .
Mouais je sais pas. Ils faisaient comme s’ils étaient seuls au monde.
Édit : ah et non on n’était pas vieux 
Aïe. mon pied !
ils ne se disent rien!! la plupart sont cramés et en plus ils ont un masque sur la tronche on ne comprendrais rien.
Tout n’est pas perdu
Contrairement à ce que j’avais constaté il y a quelques semaines, et un certain nombre de fois dernièrement, aujourd’hui - dans un endroit hyper fréquenté, et même dès le départ carrément en ville - quasi tout le monde avait le sourire, une grosse majorité de bonjours spontanés avant même que j’ai eu le temps de lancer le mot, quelques échanges de paroles et même quelques discussions plus longues avec des inconnus rencontrés en chemin.
Avais-je aujourd’hui - à mon insu - une mine particulièrement avenante ? Le hasard ? ( Qui s’en est mêlé puisque j’ai rencontré quelqu’un que je n’avait pas revu depuis deux ans ! )
En tout cas j’ai pris avec plaisir tout ce qui venait !
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Ça effectivement il y a une part qui vient de soi-même.
Soit qu’on est plus réceptif ce jour-là soit que ça se voit sur notre figure ou les deux 
Merci !!
Ce sujet me semble presque plus global, je me dis que sur bien des questionnements il ne s’agit pas uniquement de convivialité « en montagne » mais tout simplement dans la vie.
Et que l’ouverture à l’autre, le sourire au monde et à la vie attire le sourire de l’autre.
Est-ce que cela ne tient pas à nous de modifier nos impressions et d’être celui qui provoque le regard ou le bonjour ? Il me paraît délicat d’être demandeur / exigeant vis-à-vis de l’autre d’un fonctionnement que nous n’appliquons pas.
Oualah, tu as tout dit skejejcrois.
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Il me paraît délicat d’insinuer qu’oggy et moi sommes des tombes. Mais bon. Ton côté faux bisounours donneur de leçon qu’on connait bien et qu’on accepte parce que c’est toi
Héhé c’est comme les regards en montagne ça, les insinuations c’est nous qui les projetons le plus souvent…
Je suis la 1ère à ne pas toujours être avenante, y a plein de moments où je ne suis pas dans un mood « ouverture à l’autre » !
Mais quand je bascule sur le mode « besoin de lien », je prends les devants et je n’ai pas vraiment d’exemple ou ça n’a pas fonctionné.
On parle pas de la même chose et c’est peut-être moi qui suis hors sujet car je parlais juste de dire bonjour en se croisant. Pas plus
Et ça je trouve que ça se perd. En tout cas ça se dilue. Ce n’est plus systématique.
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Charité bien ordonnée commence par soi même
Faut croire que oui
Dans ce genre d’expérience personnel similaire il y a celle du tractage sur la publique pour diffuser un document gratuitement.
C’est (amusant et intéressant de voir toutes les combinaisons d’attitude qui vont faire que la personne qui vient vers vous ( je suis immobile et silencieux ) établi un contact ou ne le fait pas, prend le tract ou ne le fais pas. Il doit bien y avoir une dizaine de variantes différentes . Et tout passe par la captation du regard, ma posture et le visage (sourire selon le retour de certaine personne).
Tu as participé à une étude sur la distribution de tracts ?
Je suis un vieux guide. Il y’a pas si loin, lorsque je montais en refuge quasiment chaque jour de l’été, je croisais toujours des personnes qui nous gratifiaient d’un « grand bonjour » et quelquefois le soir au refuge quand celui-ci était bondé, il pouvait y avoir quelques tensions et des dérapages avec des personnes saluées quelques heures plus tôt. (dès lors il n’y avait plus de : « Tout le monde il est beau tout le monde il est gentil »… cf Jean Yanne pour celles et ceux qui ont connu cette époque) . Du coup comme j’étais un peu sot ou con, (au choix). J’avais pris la décision de ne saluer que les filles et les femmes qui semblaient sympathiques et aussi les enfants qui eux ne faisaient pas semblant car encore dans l’innocence et j’ignorais tous les vieux poilus à quelques exceptions près.
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c’est quoi ce préjugé? Pour rester dans les clichés je peux concevoir qu’un sexa blanc sisgenre et pas rasé de surcroît provoque moins le bonjour qu’une quadra 90 60 90, mais il n’empêche que la majorité des gens que je croise sont moins avenants qu’avant.
Ça c’est parceque tu n’est pas assez âgé :
Moi je les trouve sympas, et beaucoup que je croise en montant me saluent gentiment, et surtout m’encouragent en me disant que je suis presque arrivée, que ce n’est plus très loin etc… je les remercie avec un grand sourire et je ne leur dis pas que je connais le coin !
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Ah ouais ça m’agace ça
Quel préjugé ?
Celui de croire que si je souris à l’autre (y compris voire surtout celui qui fait la gueule) j’aurai plus volontiers des sourires en retour que si j’ai le visage fermé ?
C’est juste mon vécu, que je me permets de partager.
J’ai souvenir d’un retour de gv où j’avais tchatché avec un gars qui montait avec un gros sac pour connaître son programme. Après l’échange @A_D avait été surpris de découvrir que c’était un inconnu et souligné que ces échanges étaient rares par chez lui.
Je le crois aussi, du coup quand je balade dans des endroits où la convivialité est moins fluide ou évidente, j’aime à prendre le contre-pied et à sur-sourire. Généralement ça finit par attirer des sourires et donc à me rendre joyeuse, le « sourire au carré » qu’y disait 
Mais ce n’est que mon expérience.
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