Etant du genre à me balader dans les endroits où on croise plus de chamois que d’humains, ça fait assez longtemps que je n’avais pas été sur un sommet classique.
Ce fut le cas plusieurs fois assez récemment, et j’ai été surprise du changement intervenu en quelques années ( ou c’est une coïncidence et je n’ai pas eu de chance ).
J’ai des souvenir de convivialité, discussions pouvant durer plusieurs dizaines de minutes avec des inconnus. Là, rien : Ni bonjour, ni même un regard, les gens s’ignorent, les groupes restent entre soi, les solitaires le regard rivé sur leur téléphone …
Je trouve tout ça bien triste.
Quelle est votre expérience en la matière ?
Convivialité en montagne
Je ne vais que sur des endroits où il y a peu de monde, et je continue d’y trouver des randonneurs qui échangent quelques mots, au moins un simple bonjour et parfois une longue discussion. Mais dans les endroits où il y a trop d’affluence, ce n’est plus le cas, c’est un peu normal, on passerait plus de temps à discuter qu’à randonner…
Bernard
il y a des personnes qui cherchent la solitude, et d’autres à voir du monde.
je reste dans les endroits très fréquentés, car j’aime bien discuté.
dès que je veux varier et aller dans des endroits moins touristiques, les gens oui sont nettement plus fermés sur eux même.
il y a déjà eu des discussions là-dessus, les montagnards cherchent la solitude.
le touriste va chercher plus à sociabiliser, ainsi que les jeunes.
CA depend vraiment du coin. Sur une GR comme autoroute (massif de Sancy pendant le long we du printemps) on ne peut meme plus dire « bonjour » comme on ne dit pas sur la rue Rivoli. Mais ailleurs je ne vois pas les changements, on discute parfois et on dit bonjour.
C’est exactement le contraire que j’ai constaté, et écrit …
bien on est hors saison là.
je discute avec des milliers de personnes dans belledonne.
quand je vais dans d autres massifs ,personne ne parle.
et en hors saison, ca parle moins.
mais je n’ai pas constaté cela, après il y a des gens avec qui on a envie de parler spontanément et d autres non
J’ai fait le même constat à plusieurs reprises. Et c’est assez récent il me semble. Mais le fait est que la convivialité/ fraternité restent présents quand on va au-devant . C’est en latence en quelque sorte. Les besoins en la matière restent d’actualité, invariables. C’est le mode d’emploi qu’il faut adapter…
C’est vrai, comme s’il y avait une sorte de méfiance par défaut, qu’il faudrait briser la glace voire passer en force pour initier le dialogue, qui naissait spontanément auparavant.
tu pourrais mettre un tshirt où tu marques free hugs.
Tout à fait. Briser la glace, c’est une expression qui convient. Beaucoup sont enfermés dans leurs réseaux de communication, et en sortir ne coule pas de source. C’est comme s’il y avait un effort à faire. Ce qui était naturel pour beaucoup l’est moins aujourd’hui. Évolution des mentalités, du rapport à soi et à l’autre. Les process relationnels sont bouleversés
Peut être se balader en montagne avec un brouilleur de réseau sur le sac, pour que les nez se relèvent ?
Non ?
Moi j’aime pas qu’on me cause, heureusement dès qu’un touriste s’approche, mes 2 gardes du corps interviennent
(On peut être solitaire et ne pas avoir les yeux rivés sur le téléphone.)
Perso quand je suis en montagne c’est entre autre pour m’éloigner des gens, pas pour taper causette. Sinon je vais au marché. Un « bonjour » ou un renseignement, ok, mais certainement pas davantage.
Expérience totalement inverse. Il n’y a que dans les endroits fréquentés que je croise des gens qui ne disent pas bonjour ou ne respectent pas la priorité à la montée.
C’était très rare avant me semble-t-il. Le public a manifestement changé.
Intéressant. Chez nous c’est le contraire. Cela permet à celui qui monte de souffler un peu.
EDIT : mais cette « convention » n’est très souvent pas respectée.
Dans les faits c’est souvent ça même ici, les « montant » s’arrêtent avant qu’on ait eu le temps de le faire !
Chez nous c’est où ?
Je refuse souvent cette priorité parce que je préfère ne pas me dépêcher pour pas trop les gêner et que j’ai pas envie d’accélérer en montée.
Mais pour moi ça a toujours été la norme.
Et je le fais. Enfin je préfère souvent prendre le tangente quand c’est possible pour pas gêner ceux qui montent et qui ont leur rythme.
Et pas casser le mien en descente. Mais s’il faut je m’arrête. Ça me paraît juste normal.
Bonsoir! D’accord avec toi. La montagne c’est beaucoup de la performance quand il y a beaucoup de monde? Dans les endroits préservés du tourisme quand je vois enfin quelqu’un au bout d’une heure de randonnée, je suis contente de lui faire un sourire et lui dire bonjour et discuter un peu!
Généralement, quand je commence à voir trop de monde sur mon itinéraire, c’est que je me suis planté quelque-part…
Après, un simple bonjour à ceux que l’on croise ne coûte pas grand chose… et la majorité y répondent !
Bon j’avoue que les deux fois où j’ai croisé le chemin du GRP et de ses trailers, j’ai quand même assez vite lâché l’affaire du « bonjour » systématique !
En général, dès que je suis à plus de 300m d’un village quelconque, les gens disent bonjour.
Pareil en grimpe, alpi, marche, ski (fond, rando…).
Après effectivement, ça arrive de croiser des parisiens, surtout en période de vacances.
Les gens disent d’autant plus bonjour qu’il y a peu de monde. En cas d’attroupement ils ne disent plus bonjour.