Convivialité en montagne

Il est possible aussi que l’arrivée d’autres pratiquants, hors ce que tu décris comme le « microcosme » souvent en club, ait abouti à une perte des usages, tout simplement parce qu’ils n’ont pas été expliqués ou popularisés. Dire « allez vous aérer, tel itinéraire, c’est super » ne transmet rien d’une culture « montagne ».

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En Suisse, il n’y a pas besoin. On a inventé un truc incroyable, ça s’appelle les transports publics.

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C’est pas faux. Mais il y a aussi des gens sympas, en Suisse, pour les alpinistes rincés : je me souviens d’un type gentil, de son pickup,qui avait eu pitié de deux nanas bien rincées à 2 kilomètres de Zinal, à la descente de la cabane du Grand Mountet :slightly_smiling_face:.

Sauf que normalement ladite culture aurait dû se transmettre d’elle même par contact/imitation, justement dans les endroits fréquentés.
C’est bien comme ça que l’humain fonctionne, non ?
https://www.dailymotion.com/video/x61q0l2
Et la forme initiale :

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Oui, mais il faut pour cela que le stimulus soit perçu comme une règle de comportement qu’il faudrait imiter. Or, je ne suis pas certaine que ce soit bien perçu comme cela, pour la simple raison qu’on est isolés quand on se croise et qu’il n’y a pas forcément d’effet de groupe comme dans les expériences que tu décris.

En fait l’étonnement qui a motivé mon post était lié au comportement des gens au sommet, donc quand ils sont regroupés, plus qu’aux croisements.
Il est vrai cependant que les circonstances sont un peu différentes puisque la personne ou le groupe qui arrive n’a pas vu comment se sont comportées les personnes déjà présentes.
Mais d’une fois sur l’autre les gens qui restent sur place voient que les suivants disent bonjour et échangent quelques mots, donc devraient reproduire la fois suivante ce comportement en tant que norme sociale.
La venue de nouveaux pratiquants a pour effet de « diluer » la norme initiale et il serait intéressant ( enfin pour moi ) de savoir à partir de quel taux la norme initiale finira par disparaitre en convergeant vers 0 ( déformation professionnelle, désolée ! )

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ou tout simplement qu’ils ne parlent pas français.
je me suis rendu compte que certains etrangers repondaient.quand d’autres ne comprennnent tout simplement pas ce que signifie bonjour, et des étrangers, il y en a beaucoup en montagne.
mais même moi, l’été en periode de surtourisme je dis bonjour, et quand c’est hors frequentation, je le dis moins car ce sont des locaux qui n’ont pas.besoin d’ être dérangé, en station de ski, a quoi ca rime de dire bonjour a tout ceux qu’on croise sur les pistes.

Ah mais comment n’y ai-je pas pensé ! Des étrangers qui parlent français entre eux dans leur groupe mais ne comprennent pas le français venant de l’extérieur du groupe :sweat_smile:

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C’est très cher desfois et il y a des horaires pas toujours pratiques. Le stop reste intéressant (même que en étant une femme c’est souvent rapide (on a peur pour vous on vous prend en stop))!

Pas besoin d’études pour comprendre « bonjour »!

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oui, la Suisse c’est pas pour les pauvres :money_mouth_face:

Je ne déplore pas un état de fait mais un changement.
J ai suffisamment d expériences passées pour le constater. C est factuel, les gens se parlent ou pas, même sans m inclure dans ces gens ( et donc potentiellement biaiser par un ressenti ou une attitude de ma part ) car c est ce que j ai observé.

C’est donc du niveau de l’étude sociologique de terrain sérieuse.
Donc le changement est bien là .:hot_face:
C’est ainsi .:disappointed:
Tout fou l’camp.:wink::sweat_smile:
PS La question : faut il pour autant fuir les sommets classiques pour retourner compter les chamois ? :face_with_raised_eyebrow:

Moi je le laisse se transire de froid .
L’allègement à un prix.

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:smile:

Chacun fait bien comme il veut, pour ma part je viens sur les sommets classiques uniquement si j’ai envie de « voir » du monde, c’est à dire socialiser un minimum. Donc si tout le monde fait la gueule ça n’a aucun intérêt !

Je n’ai jamais fait de sociologie mais les comportement d’occupation ponctuel d’un sommet ( et les codes sociaux qui vont avec) cela pourrait ressembler, à ce que j’ai pu entendre et expliqué par les sciences sociales, à la “colonisation” de l’espace d’une plage vide qui se remplit au cours de la journée.

Chasser le naturel (de l’animal social humain) et il revient au galop (un minimum) :wink:

PS : Vous croyez qu’il se disent quoi les alpinisto-touristico-parigo-néo-ruraux au sommet de ce classique de chez classique ?

Quelle horreur …

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Du coup j’ai trouvé ça :

https://shs.cairn.info/revue-espace-geographique-2018-2-page-159?lang=fr

que je vais m’empresser de lire, merci !

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A mon avis, en l’occurence, c’est assez facile à deviner !

Ah ?
Je tente : pousse ton cul de la que j’y mette le miens ?

Franchement étant plutôt du côté du randonneur j’ai pas vraiment de problème avec les trailers. Pas en général en tout cas. Bien souvent ils te passent à côté et puis c’est tout. Certes il peut y en avoir certains un peu plus bourrins du genre « place, j’arrive ! » mais c’est en général pas le cas.