Le guide se doit de garder une "marge
De plus il faudra qu’il puisse répondre au client dès qu’ils seront là justement pour pouvoir vivre.
A un moment le client il peut faire une course et aller à la piscine le reste de la semaine. Le guide il doit tenir toute la saison
Confinement et métier de guide
Je répondais sur l’utilité du métier.
Pas sur les mesures, leur utilité, leur iniquité ou autre.
Désolé mais un guide même confiné aura tjrs la marge sur un client lui aussi confiné.
C’est un passe droit, petit privilège obtenu car ils sont aller pleurer je suppose.
Mais nous on reste à la niche, c’est bon ?
Autant j’avais un peu de compréhension pour le premier « enfermement » autant là je ne vais pas me gêner pour frauder .
Je vais m’octroyer des passe droit.
Cela ne concerne pas que les guides, mais très général:
Afin de permettre la continuité de l’activité professionnelle, le Gouvernement autorise les sportifs professionnels, les sportifs de haut niveau et Espoirs inscrits sur listes ministérielles et leurs partenaires d’entrainement, à déroger au confinement et à l’interdiction de circuler.
Les éducateurs sportifs professionnels peuvent également bénéficier d’une dérogation dès lors qu’ils doivent enseigner et/ou maintenir leur condition physique et technique nécessaire à la poursuite de leur activité en sortie de confinement.
Cette dérogation concerne également toutes les personnes accréditées dont la présence est nécessaire au bon déroulement des activités sportives à caractère professionnel (entraineurs, juges, arbitres, officiels, prestataires).
Des protocoles sanitaires rigoureux sont en place et continuerons d’être appliqués.Ces publics devront produire une attestation et un justificatif de leur activité.
https://www.sports.gouv.fr/presse/article/application-des-decisions-sanitaires-pour-le-sport
Le métier de guide, ce n’est pas que l’encadrement. Par exemple, ils pourraient - avec les BE escaldes - (ré)équiper des voies … Je sais que du côté de La Grave, les guides ont refait des sentiers pendant le premier confinement - et avaient prévu d’en créer un cet automne.
Oui oui.
J’entends tout ça.
La conséquence ?
Refus total de coopérer pour ma part.
Au premier confinement au moins c’était tout le monde pareil.
De plus les guides sont eux même venus ici pour dire de respecter la loi et de ne surtout pas sortir.
Qu’on pouvait s’en passer et se calmer pour un temps, pour sauver des vies, patati et patata.
Il me semble que cette deuxième vague est prévue pire que la première.
Alors quoi ? Fini le civisme ?
Maintenant c’est passe droit à la carte, et en plus illogique.
Donc à ne pas respecter.
Désolé
dans ce cas on peut faire aussi une dérogation pour ceux qui encadrent bénévolement en club… eux aussi se doivent de garder une marge…
Jusqu’à preuve du contraire les encadrants bénévoles (dont je fais partie) n’ont pas besoin de ça pour mettre à manger dans leur gamelle…
Le débat ne concerne pas que les guides !!! Tous les ES doivent a minima se maintenir en forme, réviser leurs techniques, pour pouvoir être opérationnels en temps et heures. Mais, cela touche toutes les professions dans lesquelles la composante « physique » entre en jeu : l’élagueur, le cordiste, le pompier, le marin, le prof de sport, les groupes d’intervention, etc, etc,… tous les domaines qui concernent les professionnels. Un prof de tennis doit aussi se maintenir en activité et pourtant là, son club sera fermé, contrairement au guide qui lui peut quand même aller faire a minima du dénivelé. Alors c’est juste ou pas ?! Pourtant les deux sont ES !!!
Par ailleurs, le quidam, si pendant 1 mois (ou plus…?!) reste chez lui à faire de la corde à sauter, du gainage, son footing quotidien dans le quartier, etc…, cela suffira amplement à sa contribution de dépense énergétique journalière ainsi qu’à son temps de « défoulement ». On ne peut pas mélanger les genres !!! Sans quoi alors on va mettre au même niveau des sportifs pros, qui doivent maintenir leurs performances et donc pratiquer absolument, avec les amateurs qui le font pour le plaisir…
Tu parles de passe droit ?! Alors râle auprès des ESF qui ne font pas la queue aux remontées mécaniques, ou auprès des agents EDF qui payent moins cher l’électricité, ou auprès des professions qui sont en retraite à 55 ans, ou auprès des agents de la SNCF, RATP, etc, etc,…la liste est longue…
Maintenant là où je suis d’accord, c’est à la question : est ce que le travail d’un guide, ou d’un ES en général, qui n’est pas en lien avec des sportifs pros, est prioritaire et nécessaire en ce moment, la réponse est non. Tout comme en ce moment d’autres professions ne sont pas prioritaires, ce qui ne veut pas dire non utiles dans l’absolu, en temps normal.
Ok, on peut débattre sur le terme « utile » comme sur celui de première nécessité, mais qu’on soit clair, n’est pas de première nécessité, ou utile, en ce moment, compte tenu du contexte, d’aller en montagne, en mer, ok…, mais tout comme d’aller chez le coiffeur, l’esthéticienne, à la parfumerie, au club de bridge, au théâtre, au cinéma, etc, etc,… cela peut attendre, il n’y a pas « urgence » dans ces domaines*, on peut s’en passer momentanément et reporter à plus tard. Si madame ressemble à Tchita pendant un mois, ou que monsieur ressemble aux Jackson five, ce n’est pas bien grave… cela fera plaisir aux partisans du Body Nature !!!
(Attention ! : * Je ne parle pas de ceux qui vivent de ça, les différents commerçants touchés qui sont obligés de fermer et de ne pas travailler, pour qui c’est très dur et difficile, qu’on soit bien d’accord, mais seulement des clients !)
Doit-il vraiment y avoir une frontière ?
Au printemps, il m’a été dit « tu dois continuer à faire ton job pour la continuité de service etc », et il s’avère que ça tombe bien, j’me régale, dans mon job.
Mais il ne m’ont pas imposé d’arrêter parce que j’y prenais du plaisir : ouffff !
Ahhh, la Norme !
Normal je ne sais pas, par contre tu trouves qu’il y en a beaucoup des décisions sensées ces jours-ci ?
C’est pouf pouf on ménage la chèvre le chou mais on les punit tous par la même occasion…
Du coup venir se plaindre que les guides ont le droit de balader, c’est un peu comme se plaindre des congés des profs, il me semble : si tu trouves que l’herbe est plus verte ailleurs, fonce rejoindre ce champ plutôt que de râler contre le tien, non ?
Je crois que si l’autre a un « avantage » que je n’ai pas, il s’agit plutôt de me réjouir pour lui et de chercher comment l’obtenir plutôt que de vouloir le lui enlever…
Ah mais moi je ne demande qu’à obtenir le « privilège » insensé de pouvoir me balader seul en forêt toute la journée. Ce qui sincèrement me paraît adapté contre ce virus.
Si non ?
Ok, alors personne n’a le droit. Pas de jaloux comme au premier confinement où je te rappelle les leçons de morale données par les guides eux même un peu partout sur les réseaux.
(Facile ils étaient bloqués eux aussi ).
Nullité de cette profession qui se croit supérieure mais qui est foncièrement inutile et où l’accident est tjrs une possibilité. Lits de rea, toussa…
Et ben quelle ambiance… Je comprends très bien ta frustration par rapport à la situation et à des mesures pas toujours simple à comprendre.
La situation n’a rien de drôle non plus pour les guides qui ne peuvent pas exercer leur métier une fois de plus, et qui ne sont rarement salariés… Comme toutes les autres personnes qui ne peuvent plus bosser. Pouvoir peut être (car rien n’est encore très clair ni officiel !) s’entraîner en montagne ne va pas faire vivre les guides, et je pense que beaucoup ne se réjouissent pas plus qu’un libraire ayant encore le droit de lire dans son magasin
Quand aux propos sur l’utilité et la « nullité » d’une profession, j’espère qu’ils sont dictés par un grand mal être, sinon c’est triste… Car si un guide est un nuisible, j’imagine que c’est aussi le cas de tous les autres éducateurs sportifs, profs d’EPS, sportifs professionnels… Et j’imagine aussi alors des artistes, professeurs d’art, etc… Les écrivains, les éditeurs, le jeu vidéo,…
En ce qui me concerne je ne comprends pas en tout cas, je me sens plus utile socialement en tant qu’aspi que quand j’étais ingénieur et que je fabriquais des composants pour l’armement et pour des gadgets techno
La situation est pénible mais je vois pas trop ce que ça apporte de partir dans ces discussions ?
Bon ils ne sont pas tous à mettre dans le même sac mais je n’ apprécie pas le double discours sur la nécessité absolue de rester à la niche lors du premier épisode et … maintenant que ça va être encore plus grave au niveau des morts…la profession se justifie pour aller se balader et trouve normal que les autres restent à la niche.
Nul.
Quant à l’utilité, oui quand tout tourne normalement, ça peut être utile à certains pour apprendre ou faire des trucs (sachant que j’ai évité ces messieurs en apprenant tout seul ou avec des potes, donc pas indispensable)…mais en temps de crise laisse moi te dire que c’est plus qu’inutile.
Plutôt nuisible car risques de passage à l’hosto.
Je t’avoue n’avoir pas suivi les fameuses « leçons de morale », peut être juste parce que je ne cherche pas à utiliser les réseaux etc pour y chopper des raisons de dénigrer l’autre.
Ta colère semble vive en tout cas, mais peut-être s’agit-il d’éviter les généralisations et préjugés pour ensemble garder le moral plutôt que de s’entre-déchirer ?
Ceci dit, facile à dire pour moi, j’ai aussi une dérogation pour sortir sans limite de durée ni de distance, avec un accompagnant, pour me dépayser.
Je t’avoue qu’au premier abord ça me culpabilisait pas mal de me dire « c’est pas juste que les gens qui font la même chose que moi se prennent une prune alors que moi j’ai juste le sourire compatissant du gendarme. »
Si je trouve toujours cela injuste, je ne culpabilise plus et ne vois pas l’intérêt de l’auto-flagellation, d’autant que tous les randonneurs rebelles croisés ce jour m’ont dit « heureusement que les handicapés peuvent prendre l’air sans craindre le pv, manquerait plus que ça »…
Donc si tu veux, on peut faire un jeu : tu te coupes un bras et hop t’as droit illimité au dépaysement (ou alors tu passes un diplôme sportif, c’est sûrement moins extrême pour avoir le droit à balade !)
De quoi t’excuses-tu, au juste ?
De ne pas être d’accord avec ces mesures d’une rare incohérence ? Ne t’excuse pas alors, nous sommes plus nombreux que tu ne le penses à souligner cette incohérence.
De te rebeller ? Ne t’excuse pas, fonce, tu te feras bien plus de bien qu’en exprimant ici ta souffrance : au retour, tu n’auras, j’espère, plus que de belles énergies à partager.
Oui oui ,kltm et autres bustillo,
Caillassons hardis petits ces privilégiés pleurnichards !
Libérons la montagne de ces prétentieux nuisibles !
La montagne a ceux qui ont appris seuls à la force du poignet,nom d’un Maréchal !
Merci à Lulu pour ses sages paroles apaisantes, rassurantes.
Libres à vous d’accepter tout et n’importe quoi.
Une plume dans le cul obligatoire et vous serez capables de trouver ça bien.
Quant à la logique du passe droit pour « bras coupé », Heu comment dire… Tu marches sur les bras toi ?
Pétard c’est bête ! J’ai un be escalade je vais pouvoir aller grimper au soleil pendant que toi tu restes à la maison . C’est bête…
Vu que tu es un petit nouveau, tu n’as peut-être pas eu vent de l’histoire.
Mais peut-être pas besoin d’en arriver là, je suppose que si tu trouves le bon médecin, tu peux peut-être avoir un passe-droit pour soutien moral si tu arrives à le convaincre que tu es au bord de la très grosse dépression/suicide.
C’est dingue le nombre de personnes qui avaient un be escalade hier.
Sans parler des be amm, be ramasseur de champignons…
Normal, il y a trop de diplômés par rapport à la demande d’emploi.
Mais ça n’empêche pas de maintenir la forme et l’entraînement même sans travail
(Les photographes professionnels ont-ils des dérogations ?)
Si seulement…
Il faut avoir une carte de presse je crois (mais c’est un passe droit pour aller dans la nature).