13 messages ont été scindés en un nouveau sujet : Echanges HS et messages agressifs de Matsukaze
Confinement et métier de guide
un amie , sportive de haut niveau vient de m’informer que les sportifs professionnels ont le droit de pratiquer sans limites. Est-ce valable pour les guides (sans leurs clients évidemmment) ?
Des échanges hors sujet dans une discussions sur la montagne ont été supprimés. Ils n’ont pas été déplacés au Bistrot en raison de l’agressivité témoignée par l’un des participants.
Rien de nouveau sous le soleil français que de critiquer ceux qui n’ont pas assez ou un peu moins et qui sont offusqués des avantages que peuvent avoir quelques organisations professionnelles au détriment d’autres, et bien sûr sans comprendre, connaître, analyser l’historique ou la réalité du travail, etc.
Chaque profession y passe tôt ou tard : les roulants de la SNCF et leur retraite à 52 ans, les profs et leurs vacances, les agents EDF et l’électricité, les pilotes de ligne et leurs salaires mirobolants pour peu d’heures de vol, la liste est longue. Et bien souvent, les plus virulents pour diffuser et amplifier ce que sont le plus souvent des fake news, sont ceux qui précisément ont échoué à accéder à ces professions / qualifications. La frustration de l’échec est d’autant plus grande…
Bof bof
Argument pas vraiment convaicant
qui justifierait toutes les situations même les moins
défendables
Au lieu de râler parce que les pros du sport ont le droit de pratiquer, vous feriez mieux de signer la pétition pour un accès responsable à la nature piur que nous aussi on puisse s’aérer la tête :
Tout à fait d’accord. Il faut faire entendre sa voix ailleurs que sur les forums. Les chasseurs ont bien réussi eux à tirer leur épingle du jeu et faire valoir leur loisir (en justifiant un intérêt collectif certes)…
Je rejoins B.A., il faut arrêter de toujours critiquer, râler, contester, les avantages / privilèges de certaines professions. On veut les mêmes avantages qu’eux, et bien on a qu’à faire comme eux, on n’a qu’à réussir comme eux !
C’est toujours ceux qui prônent l’égalité qui renforcent au final les inégalités et stigmatisent les différences.
De plus il y a malheureusement de fortes probabilités que les restrictions augmentent de plus en plus d’ici quelques jours…
Oui. Mais tout en sachant que ca n’aura aucun impact (vu que la péition existait déjà et quel a règle absurde des 1km a été conservée alors même que ce confinement est souple…).
Donc que faire ? La question elle est vite répondue comme dirait l’autre.
@BA @valcibiere and co
Discours binaire classique de personnes qui bénéficient de « privilèges » par rapport à d’autres en les légitimant par un mérite quelconque y compris la naissance (cf sang bleu).
Au lieu de s’étriper, de vociférer, il n’est venu à personne l’idée de trouver une solution satisfaisante combinant la pratique de haut niveau de pros avec des actes solidaires : que ceux qui peuvent sortir à loisir en fasse profiter quelques un·e·s qui sont limité·e·s tout en réalisant une action solidaire.
Pour rappel l’attestation dérogatoire concerne outre les personnes reconnues en situation de handicap, toute :
□ personne disposant d’une prescription médicale pour une pratique d’activité physique adaptée conformément aux dispositions des articles D. 1172-1 et suivants du code de la santé publique (joindre la copie de la prescription médicale)
L’article en question :
Article L1172-1
Dans le cadre du parcours de soins des patients atteints d’une affection de longue durée, le médecin traitant peut prescrire une activité physique adaptée à la pathologie, aux capacités physiques et au risque médical du patient. Les activités physiques adaptées sont dispensées dans des conditions prévues par décret.
Le décret en question
Art. D. 1172-1.-On entend par activité physique adaptée au sens de l’article L. 1172-1, la pratique dans un contexte d’activité du quotidien, de loisir, de sport ou d’exercices programmés, des mouvements corporels produits par les muscles squelettiques, basée sur les aptitudes et les motivations des personnes ayant des besoins spécifiques qui les empêchent de pratiquer dans des conditions ordinaires.
« La dispensation d’une activité physique adaptée a pour but de permettre à une personne d’adopter un mode de vie physiquement actif sur une base régulière afin de réduire les facteurs de risque et les limitations fonctionnelles liés à l’affection de longue durée dont elle est atteinte. Les techniques mobilisées relèvent d’activités physiques et sportives et se distinguent des actes de rééducation qui sont réservés aux professionnels de santé, dans le respect de leurs compétences.
« Art. D. 1172-2.-En accord avec le patient atteint d’une affection de longue durée, et au vu de sa pathologie, de ses capacités physiques et du risque médical qu’il présente, le médecin traitant peut lui prescrire une activité physique dispensée par l’un des intervenants suivants :
« 1° Les professionnels de santé mentionnés aux articles L. 4321-1, L. 4331-1 et L. 4332-1 ;
« 2° Les professionnels titulaires d’un diplôme dans le domaine de l’activité physique adaptée délivré selon les règles fixées à l’article L. 613-1 du code de l’éducation ;
« 3° Les professionnels et personnes qualifiées suivants, disposant des prérogatives pour dispenser une activité physique aux patients atteints d’une affection de longue durée :
Cela pourrait impliquer le sportif de haut niveau, l’accompagnant·e de la dite personne et celle-ci. Une cordée ;). Et dans la foulée, pourquoi ne pas en faire aussi une activité financée par une fondation avec l’appui d’association ad hoc. D’autant plus que ces situations vont perdurer pour un bon moment. A vos imaginations !!!
Des posts hors sujet parlant du confinement en général et sans rapport avec le thème du sujet (le confinement et le métier de guide) ont à nouveau été déplacés. Le Bistrot est là pour les échanges sur le confinement en général. Pensez-y la fois prochaine, car ces posts contenant en totalité ou en partie des propos HS seront maintenant simplement supprimés.
Et la jalousie et la convoitise sont les modes fonctionnement de ceux qui veulent avoir ce qu’ont les autres sans se donner les moyens ni de faire les efforts pour y parvenir…Tout n’est pas acquis dès la naissance… et heureusement !
Allez, on passe à autre chose car là on digresse pour pas grand chose
C’est mesquin tout ça.
Soyons content pour nos amis pro qu’ils aient cette possibilité de sortie.
Je leur demanderai juste d’être responsable et de ne faire que du facile pour éviter l’accident;les hopitaux n’ont pas besoin d’accidentés en plus.Je leur fais confiance.
Dernière requête:discutez des condis sur vos forums pro mais pas ici,ça nous ferait trop baver d’envie.
Par contre,en ce qui me concerne la dérogation pour tous les chasseurs ne passe pas.
Dans le 05,c’est parti 2 jours de chasse/semaine et aucune restriction géographique.
Open bar dans tout le département.
Pas sûr que tu aurais osé proposer ce genre de transfert (bosser pour des prunes, appelons un chat un chat) à n’importe quelle autre profession qui ne concernerait pas une activité dite de loisir. Le faire avec des proches, voire dans le cadre familial, pas si sûr, mais avec des inconnus, sûrement pas, à commencer par l’aspect évident et crucial de responsabilité en cas d’accident. Dans tous les cas, le « diplômé » est et restera celui qui « sait », qui sera reconnu comme tel, et qui en assumera les conséquences de A à Z.
Tu te trompes. J’assume d’autant plus que ce n’est pas à plein temps, car forcément ponctuel et c’est pour cela aussi que je précise à la fin, d’en profiter aussi pour voir si telle action serait prise en charge par une fondation/association car accompagnement d’un public cible fragile. Bénéficiaires qui offrent une pluralité de situation.
Je comprends rien à ce que tu proposes ? Vu le contexte je comprends que ton idée c’est que les pros utilisent leur dérogation pour sortir avec des personnes sans dérogation ?
Si c’est le cas ça ne marche pas, impossible de sortir s’entraîner avec quelqu’un qui n’est pas pro également, quand bien même c’est ton conjoint…
non, pour sortir avec des personnes disposant d’une prescription médicale pour la pratique du sport. Cette pratique ne peut se faire qu’encadrée par un pro.