Comment voyez-vous la division du 5ème degré en escalade sportive?

Là ça serait bien que tu changes en chiffres arabes / lettres.
C’est juste une transcription de notation, on ne change pas d’échelle.
Si tout le monde utilise le même alaphabet c’est plus pratique.
Par ailleurs les chiffres romains sont utilisés en engagement, et les cotations de type 5+ en glace, alors 5c en rocher évite toute confusion.

Ben moi j’ai la curiosité de cliquer sur « versions » pour voir quelles étaient les cotations précédentes, avant d’éventuellement modifier.
Mais je t’accorde que la consultation n’est pas pratique.
A terme, si les cotations du descriptif (longueur par longueur, ou couenne) étaient des champs, on pourrait imaginer qu’en passant la souris sur la cotation, on verrait apparaître les versions précédentes de la cotation.

Pour les cotations intermédiaires, c’est aussi mon avis, et aime bien subdiviser le 5 en 6 degrés.
En revanche je ne te suis pas pour le recopiage des cotations papier : ce n’est pas le but du topoguide de c2c, qui est collaboratif, et tend à améliorer les infos des topos papier, souvent le fait d’un unique auteur.
Mais à ce sujet, je préfère qu’un modo topoguide te réponde.

oui, ce système (outre d’être utilisé pour l’engagement) est surtout utilisé pour les cotations UIAA (qui sont similaires à celles du syst. français jusqu’au V environ).

Le problème est que sur c2c, il faut homogénéiser les cotations de ces grandes régions de grimpe justement. Car lors d’une recherche, si tu filtres sur une fourchette 5b > 6b et sur 3 départements par exemple, il faut que tous les 5b et 6b représentent la même chose, indépendemment du massif, sinon tu louperas des itinéraires. Il ne faut pas qu’un 6b d’un massif représente un 6c+ d’un autre.
Les topos papier s’harmonisent aussi, mais c’est plus lent.

[quote=« J.Marc, id: 871896, post:21, topic:86575 »]

Là ça serait bien que tu changes en chiffres arabes / lettres.
C’est juste une transcription de notation, on ne change pas d’échelle.
Si tout le monde utilise le même alaphabet c’est plus pratique.
Par ailleurs les chiffres romains sont utilisés en engagement, et les cotations de type 5+ en glace, alors 5c en rocher évite toute confusion.[/quote]

oui.
V- V V+ == 5- 5 5+ == 5a 5b 5c. je tacherai d’utiliser cette derniere notation pour plus de clarte.

Ce n’est pas du tout de ça que je veux parler, je veux dire que dans chaque région il y a un topo qui fait référence et que c’est sur celui là qu’il faut se baser.

Ce n’est pas forcément un mal, pas pire en tout cas que des cotations évaluant en fonction de l’humeur du dernier contributeur.

Si on veut un système collaboratif alors il faut un système où chacun peut donner un cotation et où la cotation est ensuite présenté de façon statistique : nombre d’avis, cotations minimale et maximales proposées, moyenne, etc…

Et je l’ai déjà dit mais de toute façon ça ne coute rien d’avoir des demi-cotations donc pourquoi s’en priver puisque ces demi-cotations sont une réalité des topos mais également ressenties par les grimpeurs de ce niveau. Evidement quand on a un niveau nettement au dessus on s’en fout de savoir si c’est 5c ou 5c+ mais pas quand grimpe dans le 5.

Posté en tant qu’invité par Rany:

a l’époque ou je galérais dans le 5 je voyais une différence entre un 5b et un 5b+, maintenant je ne la vois plus trop,
j’imagine que c’est pareil pour un mec qui est dans le 8, un 6b ou un 6b+ c’est pareil
donc je serais plus pour les 6 cotations pas pour moi mais pour ceux qui sont dans ce niveau au max

pas pire en tout cas que des cotations évaluant en fonction de l’humeur du dernier contributeur.
il y a des modos topos non ? un de leur job n’est-il pas de filtrer ces « humeurs » ?

[quote=« TotoXe, id: 871935, post:28, topic:86575 »]>pas pire en tout cas que des cotations évaluant en fonction de l’humeur du dernier contributeur.
il y a des modos topos non ? un de leur job n’est-il pas de filtrer ces « humeurs » ?[/quote]
Je ne parle pas de cotations totalement foireuses mais de celui qui va mettre 5c parce que le style de la voie lui convient bien et qu’il était en forme ce jour là et de celui qui va proposer 6a+ pour des raisons inverses ou simplement parce qu’il n’a pas compris le pas. Ca les modos ne peuvent pas s’en rendre compte.
Si on veut modifier les cotations des topos papier il faut se donner les moyens de faire mieux, pas pire.

[quote=Bubu]Le problème est que sur c2c, il faut homogénéiser les cotations de ces grandes régions de grimpe justement. Car lors d’une recherche, si tu filtres sur une fourchette 5b > 6b et sur 3 départements par exemple, il faut que tous les 5b et 6b représentent la même chose, indépendemment du massif, sinon tu louperas des itinéraires. Il ne faut pas qu’un 6b d’un massif représente un 6c+ d’un autre.
Les topos papier s’harmonisent aussi, mais c’est plus lent.[/quote]

Les cotations sont donnés par l’ouvreur d’un site et certains équipeurs sont réputés pour sous - cotés et d’autre sur- cotés.

Je trouve que certains sites écoles sont généreux avec les cotations. C’est fait express pour motiver le grimpeur .

mais sur certain site, les ouvreurs cotent sec
Voici quelques exemples :

A la Pointe percée , il y a 3 longueurs en 5b sur la fin de " Gouter a gramusset " je les passe sans soucis mais a ma première impression, je les ai trouver dur .
C’est du Piolat et il est réputé desfois pour etre juste avec les cotations et desfois pour etre sévères.

UN 6a a la Chambotte est beaucoup plus dur qu"un 6a d’école.

A la Balme de Sillingy, tout les habitués savent que Didier Angelloz cote sévère ses voies . Faut juste revoir son niveau sur place et commencer par un niveau inferieur pour s’échauffer.
IL y a la bas un 5b avec des blocages de bras . Ailleurs il serait coté 5 c au moins .

[quote=TotoXe]>Alors il y a du VI qui se passe en libre et du VI qui se passe en tire-clou en second??
pas d’inquietude. baghi connait tres bien cette nuance. il a une preference pour la deuxieme technique d’ailleurs. :P[/quote]
Il m’avait semblé… :lol:

J’ai reprécisé" les 5 « qqchose » et les 4"qqchose".

Il m’avait semblé… :lol:
ca marque hein qd on le pratique ? :lol:

10m de 6c sur 9 longueurs et tout le monde a coincé , je n’avait pas envie de me fumer ni ne me faire mal aux doigts ; parle nous plutot des couinements de michmuch c’est plus rigolo ! (voire de son appréciation de la voie disant qu’elle serait super facile si elle n’était pas si dure c’est intéressant aussi )

Bon, 5, c’est je commence à chercher, 5c j’en chie et je suis pas sûr de passer en ce moment
Déjà que sur un même site y’a des 5a plus chiant que des 5b officiels … alors que pour les 5c et 6a du même site il suffit parfois de bourriner !

J’aime bien la série escalade plaisir parce que les cotations sont plus homogènes d’un site à l’autre, exemple type entre Gay Pied et Douce Maye à la Tête de la Maye : ben moi je suis d’accord avec la plupart des potes que c’est Gay Pied le moins facile, et pourtant la cotation est en sens inverse. Sauf que le 4+ de Gay Pied est parfois reclassé 5a et même 5b dans Escalade Plaisir.

Un truc, j’avais cru comprendre en lisant certain topos que les histoires de sixième de degré c’était pour tenir compte de l’aspect morphologique du pas, ou c’est pour les cotations genres 6a/b ?

Pour une fois je suis daccord avec toi; je trouve que la subjectivité des contributeurs de c2c pose de vrais problèmes. Chacun met ce qu’il veut en fonction de la forme du jour.
Pourquoi pas laisser sur le topo la cotation d’origine et mettre à coté une cotation contributeur.
Il faut quand même reconnaitre que certains topos papier sont à coté de la plaque et qu’une deuxième cotation peut donner une idée de ce que l’on va vraiment trouver en montagne.
Mais je crois que l’on est sur un autre débat.
Exemple : (Une voie au Roc des Boeufs)

Itinéraire :
L1 : 6a -(c2c; 5c) un pas de 6a au départ, après 5
L2 : 5b+ - (c2c; 5c) surplomb juste après R1 avec de bonnes prises et bien protégé.

C’est sur que c’est lourd à lire et je reconnais être le premier à avoir modifié des côtes officielles.

Elle va faire comment la personne qui emmène sa femme ou son mari dans une voie en 5a alors que lui ou elle se situe dans le 7b à vue?
J’ai des grands doutes sur l’objectivité du gus qui va courrir corde tendu alors que derrière le second sera taquet. Le (ou la) même aura evidement plus de facilité à coté la voie dans son niveau bien qu’il aurait tendance à réhausser la côte au bout du cinquième essaie.

Ils sont très bien ces topos, mais pour ce qui est des cotations c’est plus ou moins comme sur tous les topos, c’est parfois bizarre et on remarque des tendances liées au style de l’auteur.

Elle va demander son avis à son conjoint :wink:

Evidemment que quand on n’a pas d’avis perso, le topo papier est une bonne base.
Mais quand on est dans une tranche de niveaux où on maîtrise les subtilités de la cotation (par exemple du 5 quand on a un niveau max 6a/b), autant faire profiter de son expérience.

Je crois que ça n’a pas trop pris… parce que l’écart pour une voie morpho peut être largement supérieur à une lettre.
Dans le grès de carrière, où il y a peu de prises intermédiaires, tu as des voies où en dessous de 1m60, la cotation passe de 6a à 6c voire plus !
En général si une voie est morpho, on préfère le signaler à part : « 6a morpho », voire « 6a morpho (jusqu’à 6c pour les petits) ».

Posté en tant qu’invité par fof:

A souligner que morpho ne veut pas dire favorable aux grands… C’est pareil dans l’autre sens… Et comment faire pour celui qui est raide des aducteurs gauches!!!

Les cotations avec l’ensemble des divisions me semblent logique à utiliser. Dans le 5 comme dans le reste. Un mec costaud peut également parler de 6/6+ ou de 7/7+ et ne pas chipoter avec les lettres… Moi je suis content de trouver les subdivisions, ça a au moins le mérite de s’interroger sur ce que l’ouvreur a pu éprouver comme difficulté! Comprendre pourquoi son impression est différente.
De toute façon il faut grimper pour les voies pas les cotations non?

Bon, pour coter correctement, c’est pas trés difficile, je vous explique (et ça fera des vacances à LOr) :

Tout ce qui commence par 5. faut coter ultra sec. En général, j’arrive à passer sans m’en coller une. ça permet de frimer devant ceux qui rame dans le 5 en annonçant, rouge, à bout de souffle avec les genoux qui tremblent : ça, du 5 ? c’est rando …

Tout ce qui commence par 6. Là, ça devient délicat. La règle est simple : Dans le doute, c’est plus. Si jamais vous hésitez entre 6a et 6a+, mettez 6b. On sait jamais, si un jour j’arrive au relai, j’aurai perfé.

Tout ce qui commence par 7. C’est pas trés important, j’y mets jamais les pieds. Mais bon, un accident étant vite arrivé (on sait jamais avec un topo alsacien pas clair, je pourrai me planter de voie) faites coter ça par un sudiste ou un bas-rhinois, ça me donnera peut-être une chance d’un faire un une fois dans ma vie.

Tout ce qui commence par 8. C’est un mythe, une vue de l’esprit. On va pas commencer à parler de science fiction sur un forum d’escalade bordel de merde.