Comment progresser en escalade

Il y a des facteurs naturelle incompressibles pour la progression en escalade:

  • l’adaptation et l’épaississement des os des la main commencent après une année de pratique,
  • l’adaptation des ligaments et tendons des avant bras commencent après deux ans de pratique régulière,
  • l’épaississement des cartilages commencent après trois à cinq années de pratique régulière,

Ne pas respecter cette évolution, c’est risquer des blessures. Les muscles s’adaptent en général assez vite, encore plus vite en pratiquant en SAE. Malheureusement, les structures autour des muscles mettent beaucoup plus de temps à s’adapter.

Ensuite pour la progression technique, c’est simple, il faut se coller à tous les styles, et surtout à ceux où on se sent mauvais.

Posté en tant qu’invité par sharks:

pas la peine de faire de l’escalade pendant des années pour etre bon meme tres bon perso chui passer du 5c+ au 7a+ en quelque mois le seul truc qui faut c’est de l’envie et ne pas s’arreter aux moindres difficultés (courbatures , avants bras qui chauffe à force de grimper , …) le seul vrai truc tu te mets avec quelqu’un de ton niveau ou plus fort et vous vous entraider rien de plus simple

pfff rah le c** de lire des trucs pareil sur C2C…

[quote=« Syhiam, id: 1278103, post:163, topic:39209 »]

pfff rah le c** de lire des trucs pareil sur C2C…[/quote]

Maintenant, ça me fait plutôt sourire ce genre de remarque…

Je ne fais de l’escalade en SAE que depuis le 20 septembre (oui je me rappelle cette date, c’est la veille de ma fête…). Je grimpe désormais en tête en 6a+ et en tête à vue en 6a. 5c+ ou 6a ou 6b quelles différences ? Un peu plus « difficiles »… Je ne sais pas s’il y a une recette miracle sinon il y aurait des centaines de champions du monde ! Je ne me focalise pas sur la quotation déjà. Ca fait « baliser » pour rien ! Il y a des 6a plus faciles que des 5C (cela dépend de ses facilités, de son gabarit, de la voie, de sa technique. Personnellement pour progresser (c’est ce que m’ont dit mes copains d’escalade donc je finis par les croire) et que j’en suis à 6b en moulinette, je teste d’abord en moulinette et je vois jusqu’où je « bute », ensuite je regarde pourquoi je bute : est-ce que la prise est trop haute ? (je ne mesure qu’1m60), est-ce que c’est un mouvement que je n’ai jamais fait jusque maintenant ? est-ce que j’étais fatigué ? est-ce que j’étais stressé ? est-ce que je me suis ménagé un repos avant d’attaquer la difficulté ? bref j’essaie d’analyser et de trouver la réponse. Si c’est un problème technique, j’en parle aux potes aguerris qui me conseillent et là je travaille, je travaille jusqu’à ce que mon corps sente l’équilibre, le déclenchement du mouvement etc… une fois que j’ai réussi à monter en moulinette à force de patience (sur la soirée), je ré-essaie la fois d’après - après échauffement sur des voies plus faciles. Et je compte le nombre de fois où je me suis arrêté, le nombre de fois où je me suis assis dans le baudrier, le nombre de fois où j’ai attrapé une dégaine pour l’accrocher à ma corde et je fais en sorte que ce nombre diminue après chaque tentative. Je ne me braque pas si je n’y arrive pas, j’y reviendrai plus tard; de toute façon je l’aurai cette voie !!! c’est ce que je me dis. Et je le sais au fond de moi. C’est juste une question de temps et de travail. Quand je connais suffisamment la voie, je la fais en tête et re-belote, même processus sauf que là ça va plus vite car je n’ai pas trop peur d’être en tête si j’ai confiance dans mon assureur. En ce moment, je tente des 6b, mais une certaine 5c me bloque, donc j’y reviens régulièrement. et parfois une voie qui me semblait difficile me paraît facile : je sais que j’ai progressé non pas parce que j’ai grimpé une 6a ou 6a+ mais parce que les appréhensions sont parties, parce que la fluidité est là et ça c’est génial ! Il y a des soirées où je vais travailler un point, un mouvement, une voie mais quand je repars de la salle je dois être satisfait et heureux d’avoir découvert quelque chose ou re-découvert quelque chose sur moi. Je ne cherche pas à faire du chiffre pour faire du chiffre. Je veux dire je ne vais pas tenter une 7a parce que ça fait bien; ce qui me plaît et qui me fait progresser c’est que je me lance un défi (physique, technique, tactique) à chaque fois que je grimpe (en moulinette, en tête) et je ne pars pas tant que je ne suis pas satisfait. Je préfère grimper une 5b avec fluidité et « classe » plutôt qu’une 6b à l’arrache pendant 20 minutes sauf si c’était mon défi du jour. Mais c’est mon caractère. Cela ne conviendra pas à d’autres de travailler méthodiquement.

[quote=« matthieu constanzo, id: 1278288, post:165, topic:39209 »]

Je ne fais de l’escalade en SAE que depuis le 20 septembre (oui je me rappelle cette date, c’est la veille de ma fête…). Je grimpe désormais en tête en 6a+ et en tête à vue en 6a. 5c+ ou 6a ou 6b quelles différences ? Un peu plus « difficiles »… Je ne sais pas s’il y a une recette miracle sinon il y aurait des centaines de champions du monde ! Je ne me focalise pas sur la quotation déjà. Ca fait « baliser » pour rien ! Il y a des 6a plus faciles que des 5C (cela dépend de ses facilités, de son gabarit, de la voie, de sa technique. Personnellement pour progresser (c’est ce que m’ont dit mes copains d’escalade donc je finis par les croire) et que j’en suis à 6b en moulinette, je teste d’abord en moulinette et je vois jusqu’où je « bute », ensuite je regarde pourquoi je bute : est-ce que la prise est trop haute ? (je ne mesure qu’1m60), est-ce que c’est un mouvement que je n’ai jamais fait jusque maintenant ? est-ce que j’étais fatigué ? est-ce que j’étais stressé ? est-ce que je me suis ménagé un repos avant d’attaquer la difficulté ? bref j’essaie d’analyser et de trouver la réponse. Si c’est un problème technique, j’en parle aux potes aguerris qui me conseillent et là je travaille, je travaille jusqu’à ce que mon corps sente l’équilibre, le déclenchement du mouvement etc… une fois que j’ai réussi à monter en moulinette à force de patience (sur la soirée), je ré-essaie la fois d’après - après échauffement sur des voies plus faciles. Et je compte le nombre de fois où je me suis arrêté, le nombre de fois où je me suis assis dans le baudrier, le nombre de fois où j’ai attrapé une dégaine pour l’accrocher à ma corde et je fais en sorte que ce nombre diminue après chaque tentative. Je ne me braque pas si je n’y arrive pas, j’y reviendrai plus tard; de toute façon je l’aurai cette voie !!! c’est ce que je me dis. Et je le sais au fond de moi. C’est juste une question de temps et de travail. Quand je connais suffisamment la voie, je la fais en tête et re-belote, même processus sauf que là ça va plus vite car je n’ai pas trop peur d’être en tête si j’ai confiance dans mon assureur. En ce moment, je tente des 6b, mais une certaine 5c me bloque, donc j’y reviens régulièrement. et parfois une voie qui me semblait difficile me paraît facile : je sais que j’ai progressé non pas parce que j’ai grimpé une 6a ou 6a+ mais parce que les appréhensions sont parties, parce que la fluidité est là et ça c’est génial ! Il y a des soirées où je vais travailler un point, un mouvement, une voie mais quand je repars de la salle je dois être satisfait et heureux d’avoir découvert quelque chose ou re-découvert quelque chose sur moi. Je ne cherche pas à faire du chiffre pour faire du chiffre. Je veux dire je ne vais pas tenter une 7a parce que ça fait bien; ce qui me plaît et qui me fait progresser c’est que je me lance un défi (physique, technique, tactique) à chaque fois que je grimpe (en moulinette, en tête) et je ne pars pas tant que je ne suis pas satisfait. Je préfère grimper une 5b avec fluidité et « classe » plutôt qu’une 6b à l’arrache pendant 20 minutes sauf si c’était mon défi du jour. Mais c’est mon caractère. Cela ne conviendra pas à d’autres de travailler méthodiquement.[/quote]

Depuis le mois de septembre ? bien ! et je pense (en +) que tu as compris ce que ce sport apporte en priorité à ceux qui partagent cette passion… le plaisir !!! les beaux mouve, les beaux équilibres… je partage aussi avec toi le peu d’interret de la cotation ; j’ai tendance a faire en tête toute les voies et voir ensuite les cotations. Je prends ça plutôt comme un indicateurs. a+

On est sur la même longueur d’onde :cool: Lundi dernier, un « ancien » me pousse à faire une 6a+ avec un toit : ça me faisait un peu peur (physique). Mais je me suis dit que j’irai jusqu’où je pourrais… Il m’a guidé pour les enchaînements (à l’envers pas évident de voir…) et… avec une pause à la sortie du toit et une autre aux 3/4, je suis arrivé tout en haut, fier et heureux d’avoir découvert d’autres sensations. Du coup, cette voie fait partie de mes préférées…

Posté en tant qu’invité par Roulian:

Pour appuyer ce que disait sharks, ouai, c’est meme pas très dur d’etre très très bon, moi en un an je suis passé de 6b a 8a en tete en exterieur sans magnésie sans préclipper le premier point, en posant des paires avec maillon rapide. Mais bon, je pense que j’ai un don.
:lol:

et comme ça en passant juste par curiosité personnel, il existe des gens bon en escalade (sans devoir faire l’autiste toute la semaine) qui font plus d’1m90 et plus de 80 kg du coup?

beaucoup trop lourd.

Qu’appelle-t-on « bon en escalade » ? Se faire plaisir n’est-il pas l’essentiel ? que ce soit dans du 6, du 7 ou du 8 ? il y a tellement de paramètres comme l’âge, la souplesse, la force, l’endurance, le nombre d’heures allouées à l’escalade… et ses objectifs : se défouler, se dépasser, rencontrer des gens passionnés, passer un bon moment.

[quote=« jeandekling, id: 1274929, post:161, topic:39209 »]Il y a des facteurs naturelle incompressibles pour la progression en escalade:

  • l’adaptation et l’épaississement des os des la main commencent après une année de pratique,
  • l’adaptation des ligaments et tendons des avant bras commencent après deux ans de pratique régulière,
  • l’épaississement des cartilages commencent après trois à cinq années de pratique régulière,

Ne pas respecter cette évolution, c’est risquer des blessures. Les muscles s’adaptent en général assez vite, encore plus vite en pratiquant en SAE. Malheureusement, les structures autour des muscles mettent beaucoup plus de temps à s’adapter.

Ensuite pour la progression technique, c’est simple, il faut se coller à tous les styles, et surtout à ceux où on se sent mauvais.[/quote]

Je suis d’accord avec toi: il y a surement des personnes qui ont les ligaments et les tendons directement bien adapte, et pour eux, la progression peut se faire tres vite.
Pour moi, mes tendons sont définitivement le point limitant (mais de moins en moins):
je pratique régulièrement 1.5 séance par semaine, et si je pratique trop (3 seance par semaine pendant 1mois), je dois faire un breack car le corps ne supporte plus la charge (les bras qui reste en mode bouteille pendant 2semaines)
Cependant, cela s’améliore année après année…

ben non l’escalade c’est à partir de 7a, en dessous on ne peut pas prétendre être un grimpeur.

Se faire plaisir c’est une excuse pour ceux qui sont mauvais.

[quote=« jeandekling, id: 1274929, post:161, topic:39209 »]Il y a des facteurs naturelle incompressibles pour la progression en escalade:

  • l’adaptation et l’épaississement des os des la main commencent après une année de pratique,
  • l’adaptation des ligaments et tendons des avant bras commencent après deux ans de pratique régulière,
  • l’épaississement des cartilages commencent après trois à cinq années de pratique régulière,[/quote]
    Ces aspects m’intéressent, pourrais-tu fournir de plus amples informations à ce sujet ou alors des liens vers des sites qui creusent la question??D’avance merci.

Posté en tant qu’invité par Galinette cendrée:

La différence entre un bon et un mauvais grimpeur?

Ben le bon grimpeur, c’est le mec qui voit une falaise, ben, y grimpe, quoi
C’est un bon grimpeur!!
Pis le mauvais grimpeur, ben c’est l’type, y voit une falaise, bah, y grimpe,mais,
C’est un mauvais grimpeur!!!

Voilà quoi

Plus sérieux, pour moi être bon en escalade, c’est réussir à se faire plaisir, et à le garder dans le temps,
que cela soit par le mec qui grimpe en moul’ en salle, ou celui qui fait du bloc seul dans un bois humide, ou même celui qui engage la viande en T.A.
L’escalade,cse n’est pas que la perf’, c’est surtout le plaisir. Bien que je puisse concevoir que pour certains, le plaisir passe par la perf’.

T’as raison Bruno … heu, Bono.

[quote=« Bonoboin, id: 1281376, post:173, topic:39209 »]

ben non l’escalade c’est à partir de 7a, en dessous on ne peut pas prétendre être un grimpeur.

Se faire plaisir c’est une excuse pour ceux qui sont mauvais.[/quote]
Bon ben je ne grimpe pas (encore) :lol:
Un papy de 60 ans qui grimpe dans le 6c est-il moins bon grimpeur qu’un jeune de 15 ans qui grimpe dans le 7a ? A priori oui selon toi et pourtant… après la technique il y a aussi je pense la mentalité, l’expérience et ça…
Quelqu’un qui grimpe dans le 8 va considérer le grimpeur dans le 7 comme moyen n’est-ce pas ? tout est relatif me semble-t-il.
Par contre c’est vrai que j’ai déjà entendu que la grimpe c’était à partir du 7. Toute une différence ! :wink:

[quote=« Bonoboin, id: 1281366, post:170, topic:39209 »]

beaucoup trop lourd.[/quote]

ouai mais difficile de faire moins quand on fait cette taille right? Donc ça voudrais dire qu’on ne peut pas être bon quand on est grand? tiens tiens! intéressant! Peut être du coup un contre exemple a tout ce qui a été dis jusqu’à présent avec les mec qui te disent:
« nan mais mec! pour faire ton 7a faut juste en vouloir et s’en donner les moyens! »

Ok je demande une ablation d’un bout de mon tronc et de mes jambes pour Noël!

[quote=« Syhiam, id: 1281398, post:178, topic:39209 »][/quote]

Faux Ondra 1,81 pour 58 kg

[quote=« Bonoboin, id: 1281412, post:179, topic:39209 »]

[quote=« Syhiam, id: 1281398, post:178, topic:39209 »][/quote]

Faux Ondra 1,81 pour 58 kg

[/quote]

tout le monde sais qu’il n’est pas humain ça ne compte pas. Et ce n’est « que » 1m81. D’autres exemples?

Quelqu’un connait même dans son entourage quelqu’un de plus d’1m90 qui grimpe dans le 7 ou même le 8? et qui genre n’as pas nan plus commencé la grimpe à 4 ans?