Comment mangez vous et quoi?

Posté en tant qu’invité par didier:

comment mangez vous et quoi ?
il y a 2 semaines, avec Philippe nous avons grimpé au Rosenhorn ( Meiringen):
premier jour ( après-midi ) montée au RosenlauiBiwak - le soir souper avec un bolino (eau chauffée avec 2 bougies)
2 è jour : départ trop tardif ( 7h) après un petit déjeuner tres léger (pas faim), ascencion, sommet à 12h30 petite pause (20-30 m, pour enlever les peaux, regarder le paysage…) .Temps assez froid puis redescente .
On a pas pris le temps de faire un vrai repas car on voulait limiter la durée de ski en neige molle en bas.
Moi, je me suis forcé à manger un sandwich à midi, en attendant que Philippe me rejoigne, lui n’a pris que des sucreries.
Vers 15h, en fin de ski, dans la soupe, Ph. tombait à chaque virage, complétement épuisé.(en plus il a fallu remonter un peu à cause d’une barre rocheuse sur une variante, …)
Apparemment, on a mal géré notre alimentation en énergie.
comment faites vous ?
uniquement un bon repas la veille à la cabanne ? (et que des barres sucrées le jour 2 ?)
vous arrêtez vous sur le glacier pour faire un vrai un repas à la montée (quitte à perdre 3/4 h sur l’horaire ?)
merci pour vos expériences

Posté en tant qu’invité par François:

la semaine avant de partir tu te gave de sucre lent pattes en tout genre, féculent etc, 2 jours avant tu prends de la viande pour faire du muscle, le soir pendant la course re pâtes ou féculent, un potage c’est très bon pour la réhydratation, le matin pain de seigle de préférence, le pain blanc ne vaut rien pour l’énergie, du gras ( beurre) et de la confiture et boisson chaude, dans la journée quasiment rien si ce n’est beaucoup boire ( je prend une boisson avec apport énergétique riche en sel minéraux) et quelques biscuit de céréal et fruits sec.

Posté en tant qu’invité par Francois:

Bonne hygiène alimentaire générale (Alimentation équilibrée). La veille de la course, tu pousses un peu sur les féculents (nouilles, riz) mais normalement, sans te gaver. Ce qui est bien aussi, c’est de la soupe, j’adore la soupe! Le matin, thé, pain grillé, confiture, jus de fruit. Pendant la course, qq barres énergétiques, qq pâtes de fruits et surtout bien boire (de l’eau, du thé).
Surtotu, ne modifie pas brutalement tes habitudes alimentaires au risque de bouleverser ton métabolisme et évite les régimes biscornus.
Bonne chance.

Posté en tant qu’invité par ben:

nous on cartonne au jus de fruits de 20 cl a raison de 4 pour la montée. ca apporte du sucre et entretient l’hydratation. au sommet on mange toujours un peu. du style un peu de pain un bout de saucisse, un morceau de fromage , un fruit. franchement ca fait 400 g de plus dans le sac et au moins on a pas des crampes d’estomac toutes la descentes et donc en profiter un max.

bon courage
ben

Posté en tant qu’invité par bouclettes:

Il vaut mieux bien manger la veille et des sucres lents puis lors de la sortie, fruiuts secs, beaucoup d’eau et pour le sommet salade de pattes à l’huile d’olive c’est très bon et ça bouste bien pour la descente, ça pèse presque rien.

Posté en tant qu’invité par Jack:

Perso, quand je pars en rando, je ne mange jamais a midi, c’est plus simple de partir leger. Bon apres, c’est sur, si ca dure vraiment longtemps, tu peux peut-etre prendre un petit truc. Si tu as bien mange le soir et que tu organisme est habitue, il n’y a pas de soucis. D’ailleurs, je ne mange en general pas le matin, sauf si je fais un truc long.

Si tu es trop habitue a tes trois repas, ton organisme reclame de la nourriture meme si tu as fait de bonnes reserves la veille. S’habituer a ne pas manger te fais gagner du temps.

Posté en tant qu’invité par catherine:

pareil que François, sauf qu’il a oublié d’ajouter les « gerblé au sésame » pendant la balade.
C’est bon, pas trop sucré et ça augmente un peu le bol alimentaire.
Pour moi, surtout pas de fromage, pâté ou saucisson pendant la course : ça demande trop d’énergie à digérer !

Une chose à éviter, c’est d’absorber trop de sucres rapides d’un coup : contrairement à l’effet recherché, ça provoque dans un 1er temps une hypoglycémie !
Je faisais cette erreur dans le temps en avalant plein de pain d’épices et lait concentré sucré. Résultat : j’étais à l’agonie et avais un mal fou à suivre les copains.
Attention donc aux dosages de dilution de poudres énergétiques que certains mettent dans leur gourde. Moi je préfère du thé dans la thermos et du jus d’orange dilué dans une petite bouteille.

Une autre chose à éviter aussi : se shooter à la Coramine Glucose.
Certains l’utilisent quasiment comme vivre de course, mais c’est de la drogue. A n’utiliser qu’en cas d’accident, et surtout pas de façon régulière, même si c’est vendu sans ordonnance.

J’ai quand même un truc en cas de gros coup de pompe : 1 ou 2 comprimés de Sporténine, et hop ! ça repart !
Non, ce n’est pas une drogue, ça contient juste un sucre directement assimilable, du zinc et de l’arnica. C’est bon aussi contre les crampes et courbatures. Dommage, c’est cher.

Posté en tant qu’invité par Bridget:

Je suis assez d’accord avec toi catherine. Ce qui est aussi hyper important, c’est l’entrainement. Je vois la différence par rapport au début de la saison. J’ai besoin de beaucoup moins manger. C’est sur qu’il faut recharger ses reserves un jour ou deux avant la course. Pendant la course, éviter les produits hyperglucidique en grande quantité qui favorise des hypoglycémies. Les produits riches en lipides ne me semblent pas si interessants pour une course à la journée, car ils sont beaucoup plus long à être utilisables par l’organisme (il faut d’abord qu’ils soient transformés en glucides, ça ralonge). Manger demande de l’energie (ceux qui ont fait des sorties à hautes altitudes (5000m)me comprendront) . C’est pourquoi, il vaut mieux reserver le « repas » pour la phase de descente. Il faut gerer!
Bridget

Posté en tant qu’invité par migloo:

Rien!
Juste un peu d’eau (en poudre pour alléger le sac)

Posté en tant qu’invité par Jack:

Un adepte de ma technique… et encore, j’oublie souvent l’eau…

Posté en tant qu’invité par Mic’hel:

faut aussi s’hydrater correctement, pas en buvant 1/2 litre de flotte d’un coup toutes les heures. Mais quelques petites gorgées regulièrement toutes les 5-10-15 minutes (selon les personnes). d’ou l’interet d’avoir un poche a eau+pipette genre platypus. Pas d’eau pure, ai je lu dans un bouquin de diétetique mais j’ai pô bien compris pourquoi: eau+ sucre, eau+sirop, eau+complement energetique…
Pis pour la bouffe, quitte a porter un peu plus, faut aussi prendre ce qu’on aime. Manger doit quand meme rester un plaisir, pas seulement une necessité.

Bon maintenant j’attends le message de Bubu et ses pates au miel et son riz au yaourt !!! ;o)

Posté en tant qu’invité par Bubu:

Pour ma part, je trouve plus plaisant de faire de la montagne et d’en revenir sans être fatigué (au niveau de la sensation de fatigue au repos, pendant l’effort on est quand même moins frais le soir que le matin). C’est bien de pouvoir faire une course, mais c’est encore mieux si on n’a pas la semaine à s’en remettre, si on n’est pas décalqué le lendemain.

Premièrement, le 3ème principe du glandonneur: faire des grands mouvements et mettre 3 paires de chaussettes.
Deuxièmement, une hygiène de vie adéquate: manger, dormir, chier avant la course, pas (ou peu) de produits laitiers quand que ce fut, et 150g de viande ou poisson par semaine au repos, 300g en activité, mais aussi au moins 100g de protéines végétales par semaine (on peut en abuser avec moins de conséquences que pour les protéines animales).
Troisièmement, il faut alimenter en permanence le corps, en fonction des besoins énergétiques: au repos, manger peu, et pour un effort, manger beaucoup.

Pour ce dernier point, il faut tenir compte de la digestion, donc la majorité de l’alimentation doit se faire par repas et non en continue, pour avoir des périodes d’activité et de repos du système digestif, en s’arrangeant pour faire l’effort dans une période de repos de la digestion. C’est autant d’oxygène disponible pour l’effort, car si au niveau du carburant c’est limité par la seule capacité musculaire (maximum de glucides/mn/g de muslce), a priori l’estomac ne limite pas l’effort des jambes, au niveau du comburant (l’oxygène), le débit est limité, et déjà que c’est plein de pertes, autant anticiper pour avoir le maximum des ressources d’oxydant pour l’effort.
Donc pour avoir une alimentation continue des muscles en glucides, sans excès et sans carrence, avec 3 ou 4 digestions par jours, il faut des sucres lents en quantité adapté: si on envisage de dépenser 3000kcal le lendemain, il faut manger 3000kcal entre 12h avant le début de l’effort et 12h après le début de l’effort (donc aussi pendant l’effort). On peut compter sur ses réserves pour limiter l’alimentation durant l’effort, mais s’il est long (>6h), on videra ses réserves, en frustrant le métabolisme mis en route dès le début de l’effort pour les combler, et on sera fatigué après l’effort, jusqu’à plusieurs jours après si c’est un gros effort. L’idéal est de s’alimenter aussi durant l’effort pour commencer à récupérer, et de beaucoup manger après l’effort pour que les réserves se comblent le plus rapidement possible et être tout frais le lendemain et pouvoir recommencer…

Pour les sucres lents, il faut évidemment en manger avant l’effort (3h avant pour laisser passer le gros de l’effort de digestion). Mais pour éviter que tous les sucres lents arrivent en même temps dans le sang, il faut faire un mélange de sucres plus ou moins lents. Et avec un petit dej composé de pâtes au miel, noisettes, raisins sec, un peu de sucre et un peu d’huile, plus un jus d’orange, on a un mélange présentant une très bonne puissance goinfrastique et fournissant un débit assez régulier de glucides pendant 6h. Il faut aussi manger en continue durant l’effort, mais ça signifie l’équivalent d’une barre toute les 30 à 60mn.

Ceci n’est pas l’idéal, mais présente quand même un bon rapport efficacité/contraintes. Tout écart dans le mauvais sens à ces règles n’est pas génant, tout dépend de ce que l’on veut faire. Si on ne sort qu’une fois par semaine, ce n’est pas très contraignant d’être fatigué le soir ou le lendemain, mais si on veut profiter d’une semaine de vacances avec de bonnes conditions…

Posté en tant qu’invité par Bubu:

Ah oui, j’ai oublié un truc sur l’hygiène de vie. Au repos, 50% des glucides devraient être apportés par des fruits et légumes (et légumineuses), crus de préférences, et 70à 80% de la masse d’un repas devrait être consitué par ces fruits et légumes (essentiellement de l’eau donc). Autour et pendant un effort (donc en permanence si on sort tous les jours), les céréals prennent une proportion plus importante car plus énergétiques en masse mouillée.

Posté en tant qu’invité par jeremy:

3 barres de cereales a la montée,un tube de creme de marron en haut et tu vides le frigo en rentrant.(hmmm la bonne charcuterie…)

Posté en tant qu’invité par catherine:

Bubu a écrit:

pas (ou peu) de produits laitiers
quand que ce fut,

c’est quoi le problème avec les produites laitiers ?
on a besoin de calcium, non ?
je me goinfre de yaourts, je ne crois pas que ce soit mauvais pour ma santé (?)

mais aussi au moins 100g de
protéines végétales par semaine

tu prends quoi comme protéines végétales ?

Posté en tant qu’invité par cecile:

… et le pif alors?

Posté en tant qu’invité par cecile:

Moi aussi je mange beaucoup de yaourths (uniquement brassés avec de la confiture) mais je ne bois quasi jamais de lait. Le lait c’est dur à digérer alors que le yogourth c’est plein de bons ferments.

Posté en tant qu’invité par Francois:

Bon, je disais que je mangeais de la soupe. Mais j’ai oublié de dire qu’avec la soupe, je mets un tas de crème. Pourquoi de la crème? parce que c’est bon et que j’aime ça.
Sinon, je prends aussi pas mal de saucisson, sur une tartine de beurre. Le sauce, c’est sec et le pain aussi. Il faut donc humidifier avec du beurre. En plus, le beurre, ça bouche les trous de la tarine, c’est plein de vitamines et ça colle le sauce sur le pain (sinon, il glisserait. Le beurre est donc une nécessité mécanique). Souvent aussi des rillettes sur du pain, mais là il n’y a pas besoin de beurre vu que les rillettes, avec le gras, ça bouche automatiquement les trous de la tartine. Remarquez, on peut mettre aussi du beurre, mais ce n’est pas une nécessité mécanique.
Pour les laitages, j’ai un amour tout particulier pour le camenbert puant. Surtout, jamais au frigo, le cam, hérésie! un petit rouge par là-dessus pour faire glisser and ze tour is jouède.
En dessert, des gâteaux, tartelettes etc. auxquels je rajoute de la crème chantilly. Les patissiers sont pingres, ils ne mettent jamais assez de chantilly. Le pied, c’est sur les babas au rhum…
Par contre, les viandes en sauces, je n’aime pas trop. Il faut remplacer par du poisson à la mayonnaise.

Posté en tant qu’invité par Jack:

c’est quoi le problème avec les produites laitiers ?
on a besoin de calcium, non ?
je me goinfre de yaourts, je ne crois pas que ce soit mauvais
pour ma santé (?)

Les glucides present dans le yaourt sont sous forme de lactose. Ce dernier cree des dechets dans l’organisme lors d’une activite physique, alors que les glucides que tu trouves dans les pates non. C’est simple. En theorie, si tu te nourris trop de yaourts tu auras plus de crampes et autres courbatures.

Mais bon, j’adore aussi les yaourts en j’en mange pas mal, faut pas s’prendre la tete. J’aime tellement ca que je les fais: ils sont encore meilleures.

tu prends quoi comme protéines végétales ?

Tu trouves essentiellement des proteines vegetales dans les aliments complets et autres legumineuses (pain complet, lentilles, etc…) ainsi que dans les produits a base de soja (ex:tofu).

Posté en tant qu’invité par cecile:

Ouais ben moi c’est déprimant en général ce que je mange ; en fait je ne cuisine quasiment jamais alors quand on me demande ce que je mange on me regarde bizarrement genre pas fréquentable. ça donne :
hiver/automne:
pâtes en général avec huile d’olive et fromage. desfois céréales (on met de l’eau chaude ça gonfle en 5’, on mange, c’est réglé) voire légumineuses (j’en fais pour 2/3 jours)
fromage : sec ou yaourth brassé/FB en quantité avec toujours confiotte
fruits en quantité aussi (surtout pommes, oranges l’hiver)
légumes parfois… mais faut éplucher tout ça, ça me barbe.

printemps/été :
à la place des pâtes des salades en général toujours la même base : tomates, concombres, feta ou mozzarella, thon
fromage : sec ou yaourth en quantité
fruits en quantité aussi (alors là absolument de tout)

très rarement viandes ou poissons dans tous les cas, jamais de trucs en sauce, très peu de charcutailles…
très rarement gateaux ou biscuits à part des céréal ou gerblé…

sinon chocolat tout le long de l’année : noir le matin, au lait le soir (là j’essaie de limiter).

je sais, c’est lamentable…
chuis pas bonne à marier…