Comment choisir sa 1ère expédition?

bon, mis à part la polémique grandissante qui finira par pourrir le post; Il semble que le plus indiqué dans votre cas soit une expé dejà arrangée en partant; mieux vaut vous diriger vers une orga reconnue faisant des sommets soit dans les andes; soit au népal; mais j’ai vu que pour le népal, ca se compliquait un peu ces derniers temps (voir les derniers messages du forum). Sinon, reste le Kili… mais choisissez bien votre voie d’ascension; la machame est vachement fréquentée -ca fait plus rando que expé- :wink:

en tout cas, bonne chance, et faites des retours :wink:

Deux avis diamétralement opposés ont été donnés :

  • possible d’après sebbsm,
  • non, organisateur marchand obligatoire pour les autres …

Il est probablement possible pour sevenup de contacter sebbsm afin d’obtenir des infos plus précises sur la manière de s’organiser dans le cadre de son approche.

Ce qu’écrit Elie me semble assez intéressant pour alimenter la réflexion de Sevenup, il serait peut-être temps de lui communiquer de vrais « tuyaux » pour répondre à son autre question :

Quant à Du Calme mis à part l’huile qu’il jette sur le feu en faisant l’apologie de « Franck Pitula », je ne vois pas ce que son intervention apporte, donc à éjecter !
D’autre part je ne comprend guère son adoration car les infos étalées sur internet concernant « Franck Pitula » ne montrent rien de plus que quelqu’un qui a les moyens (financiers et temps libre) de se payer du bon temps à haute altitude.

Posté en tant qu’invité par Du calme:

Personne n’a écrit qu’il fallait obligatoirement passer par une agence. Il faudrait peut être lire et arrêter le couplet prépubère « je sort de mon squat mais je fais de la montagne ».

C’est bien évidement beaucoup plus nuancé : passer par une agence présente des avantages et des inconvénients.

A l’instar des débuts en escalade, alpinisme, ski, toutes les options sont permises :

  • On peut démarrer seul dans coin. Ca présente des avantages et des inconvénients.
  • On peut ne pratiquer qu’avec des professionnels. Ca présente des avantages et des inconvénients.
  • On peut démarrer avec un club. Ca présente des avantages et des inconvénients.
  • On peut … Ca présente des avantages et des inconvénients.

La règle est qu’il n’y a pas de règles. Mais généralement, l’utilisation de l’ensemble de ces possibilités est souvent le plus intéressant si on souhaite progresser à un coût raisonnable sans trop prendre de risques « inutiles ». Un « stage » avec un pro, un club, ou tout autre personne qualifié permet d’acquérir des bases solides de la pratique qu’on utilisera dans ses propres sorties.

C’est la même chose pour les expéditions. On peut bien évidement y aller seul sans rien connaitre et apprendre sur le tas en faisant les mêmes conneries que tout le monde. Mais, on peut également y aller la première fois avec des personnes qui connaissent déjà le sujet (pro, club etc).

Enfin bon. C’est du simple bon sens. Mais, il faudrait vouloir répondre à seven up et pas juste justifier votre pratique !

Si on a de l’argent, il ne faut pas hésiter à l’utiliser pour se former, ou même pour pratiquer son activité favorite.

La question est mal posée. Il y a des centaines de sommets. A ta place, je me rapprocherais de mon club et trouverais des personnes souhaitant faire le même genre d’expé tout en ayant de l’expérience. Il y a « énormément » de personne faisant cela.
Mais sans expérience d’une expé, ça me semble délicat de chercher des réponses sur un forum car tu ne sauras pas séparer le bon grain de l’ivraie. Sur c2c, tu as des personnes avec beaucoup d’expérience, d’autres sans trop expérience. Mais, la capacité à poster n’est pas nécessairement en relation avec l’expérience du posteur ! Bien au contraire.

Je serais presque du même avis que Sebbsm quant à la possibilité de partir seuls.
L’été dernier je suis partie au pic lenine avec un coéquipier qui s’est fait la malle dès le cb, sachant que c’était ma première expérience en haute altitude et mon premier voyage en Asie. S’il était resté, nous aurions tout fait seuls (quant à moi, j’ai heureusement bénéficié du coup de main d’un guide qui m’a prêté une popote et une tente 4 saisons _ le coéquipier ayant repris ses billes _ et m’a permis de m’encorder sur la zone crevassée. Et j’ai fait le sommet seule… Ce qui procure une sensation bien étrange d’ailleurs).

Ceci étant, rendons à césar… Ça m’a bien arrangé que Jérôme (le coéquipier qui s’est barré) ait préparé un peu le départ, même s’il s’y connaît plus en glaces à l’italienne qu’en glaciers kirghizes. Pour moi, le plus compliqué est la préparation pour une course ou une expé dans un pays inconnu (carto souvent absente ou obsolète, transport jusqu’au départ de l’expé, achat de gaz et bouffe pour l’expé, météo, fréquentation, possibilité de repli, secours ou non, emplacement des camps, choix du style d’ascension: escargot ou aller-retours, etc). Et j’espère croiser un(e) partenaire potentiel(le) pour repartir, en Asie ou en Amérique latine, peut-être pour un sommet à peine plus technique cette fois.

Bref, seul c’est possible. Avec quelqu’un qui sait préparer c’est plus simple. En prenant un pack tout simple auprès d’une agence (ex: accès aux tentes des camps d’ascension, conseils pour l’ascension, ravitaillement en gaz, mise à disposition d’une radio, éventuellement transport jusqu’au départ et retour) c’est pas mal aussi.

[quote=« seven up, id: 1754151, post:1, topic:155852 »]Bonjour à tous,

Au-delà du budget de 3-4000€ par personne (on est deux), on se demande… :

  • Est-il sérieusement possible de partir sans guide ni organisation préalable, tout en préparant les visa et permis à l’avance et à distance ?

  • Existe-t-il un sommet pouvant répondre aux critères pré-cités ?

D’avance merci pour vos témoignages et pour votre expérience ![/quote]

Seb en fait des tonnes, mais, il est comme ça, point. Et ça tombe bien cela rentre dans le cadre de « partager son expérience ».

Pour ma part :

Première question : Comme presque n’importe quoi en dehors d’un séjour dans l’espace, oui, il est possible et réaliste de tout faire soi même en glanant toutes les infos possibles et en faisant preuve de discernement et de lucidité quant aux objectifs.

Second point : Cela a été abordé, effectivement, il y a beaucoup de sommets qui correspondent. Tout dépend ensuite de tes critères esthétiques, approche, vie sur place, temps disponible, isolement, engagement. Là encore, juste une petite recherche sur la base C2c avec tes critères devrait te donner quelques pistes.

Enfin, pour ma part, si je dois (et j’aimerais bien !) un jour faire une expé, que ce soit à 5000 ou à 8000m, j’aimerais dans la mesure du possible le faire par moi même. En cordée de deux, en portant, en cuisinant. Et comme je ne suis pas buté, et surtout, que je gagne un peu mieux ma vie que le Smic, si j’en ressens le besoin, je prendrais un guide, voir je passerais par une agence. Rien n’est arrêté, et c’est au feeling.

Je n’ai pas d’expérience solo en montagne à l’étranger. Pourtant je pars faire seul une diagonale du Zanskar établie sur carte, à la carte, et je compte bien aller visiter le Stok également en solo. On est d’accord, c’est pas la Face N de l’Everest… Tout ça pour dire qu’organiser, c’est un gros taf, mais que ça se fait pour beaucoup de chose :wink:

Bonjour, Sevenup

Tout le monde a un peu raison sur ce coup, en avançant par ci, par là des arguments valable, au delà des quelques invectives qui fusent.

Il est clair que commencer une activité de montagne dans un club est l’idéal car il présente l’avantage de disposer d’encadrant de bonnes compétences à un coup raisonnable, en cumulant la convivialité d’une pratique collective et de rencontre.

L’étape d’une expédition lointaine, éventuellement en haute altitude, pour ma part j’ai pris le temps de l’envisager bien plus tard. Alors même que je sentais en moi-même plus de compétences alpines et d’autonomie. Tout cela permettait justement d’envisager des excursions avec un budget raisonnable, car il faut bien le dire les expéditions de type commerciale sont relativement cher. Partir également avec un club en expédition c’est également un certain investissement souvent moindre qu’avec des professionnels. Pour donner une exemple : le Pic Lénine coûte disons entre 3500/4000 euros avec un professionnel européen, 1500 euros avec un professionnel kirghize, 700 euros tout compris en autonomie totale. Dernièrement revenant tout juste du Khan Tengri j’ai dépensé environ : 850 euros également en comptant le vol d’avion depuis Lyon/Paris A/R et l’hélico de retour vers Karkara. Par ailleurs choisir un club pour partir en expé avec, ca n’est pas vraiment le critère pour entrer dans un club. Le but de départ étant plutôt d’apprendre la montagne dans le partage et l’entraide (en tout cas c’est comme ca que je le vois). D’autre part ce ne sont pas tous les club qui partent loin. On peut donc être frustré parfois par le peu d’esprit d’aventure de certain…

Pour le financement, ce ne sont que des exemples et le context est effectivement différent pour ma part car j’ai quelques opportunités d’organisation qui facilite un peu le travail sans pour autant bénéficier de services gratuits.

Mais sauver de l’argent, ne peut-être le seul critère, car les conditions de l’ascension se trouve radicalement différente : moins de confort, des charges de portage plus lourde, moins de services, donc au final plus éprouvant. J’imagine qu’une expédition bien faîte peu avoir ces bons cotés, voire plus « reposante ». Comme autre critère de choix, il faut savoir ce que l’on recherche : est-ce un défi personnel concernant l’altitude, ou bien un esprit d’aventure ou d’exploration qui n’implique pas forcément un exploit. Pour ma part j’en suis un peu revenue de l’ivresse de la haute altitude, peut être en adoptant un point de vue plus raisonnable du genre : j’aimerais bien en revenir vivant et si possible en un seul morceau. Mais ceci ne peut tenir de conseil, car chacun doit bien vivre sa propre expérience (cela vaut pour messieurs les donneurs de leçon).
Je partage maintenant le point de vue qu’il faut de tout cela en retirer du plaisir ou tout du moins un juste équilibre entre le plaisir et la souffrance (il ne faut pas se voiler la face, la haute altitude est dure !).

Dans tous les cas de figure, plus d’autonomie personnel dans la pratique de l’alpinisme ne peut être qu’un plus lorsque l’on affronte les dures conditions d’une expédition en haute altitude voire même ses insatisfactions.

Quant à ce qui est d’établir qui aurait ou n’aurait pas le droit de s’exprimer selon son carnet de course est franchement déplacé ici. Car croyez en moi ma propre expérience, il ne faut pas se fier aux apparences et rester franchement humble en montagne, un esprit qui devrait animer les rédacteurs.

J’en viens aux lieux qui paraissent les plus opportuns pour combiner ces critères pour une première expédition. Vous l’aurez compris un endroit qui me tient à coeur : la Kirghizie (encore me dirais vous, certes):

  • un avantage imbattable en terme de prix d’avion : continental et proche de l’europe
  • une montagne pour commencer la haute altitude : le Pic Lénine et surtout autour avec quelques sommets très abordables entre 5000/6000 car on n’est pas obligé d’être focalisé sur le 7000 du Lénine mais sur d’autres objectifs plus modeste tout en bénéficiant de l’infrastructure en place
  • des tonnes de montagnes plus modeste (autour de 4000) mais qui permettraient de satisfaire l’esprit d’aventure et d’exploration à un cout tout à fait modeste contrairement à certaines expéditions dans des coins reculées de la planète. Je réalise avec Vladimir Komissarov un guide de l’alpinisme qui comporte déjà 250 pages

Mais attention d’autres coins de la Kirghizie sont plus exigeant : comme le Tien-Shan central, où je déconseillerais fortement de partir seul :

  • des bédières affolantes qui t’emporterait sans laisser de traces
  • des avalanches en pagaille
  • un vent de folie
  • une neige de dingue qui enfoui totalement les tentes
  • des crevasses béantes

Bref un coin où il faut impérativement partir avec des personnes de confiance, que l’on connait très bien et qui possède les mêmes compétences alpines (ce qui fut effectivement le cas cette année). Ce n’est pas un lieu propice à l’improvisation !

Après la Kirghizie, le deuxième lieu qui recueillir mes faveurs est l’Amérique du sud. En effet dans ces coins, les expéditions commerciales sont en général moins légion, et l’on retrouve donc plus cet esprit d’aventure et de liberté. Et les infrastructures existantes se prêtent plus à l’autonomie. Hormis le prix d’avion, le reste est effectivement beaucoup plus abordable qu’au Népal par exemple. Je trouve que c’est un bon compromis pour des souvenirs qui sont également inoubliables. Pour tout dire je brûle d’envie d’y retourner, n’y étant allé qu’une fois en Argentine.

Henri Lévêque

Sans faire le lèche cul LTE est LA personne qui m’a permit d’envisager d’aller au Lénine (car en mode pas reuch) et fait connaitre le coin de montagne le plus incroyable que j’ai vu: le glacier de l’Engylchek.
Pourtant il n’est pas pro d’une agence… n’a rien à vendre mais que des infos à donner…
Curieux ces gens que l’on rencontre sur le forum…

Pour les gros 6000 andins du Chili/Argentine le plus gros blem c’est bien souvent le transport.
Dans le désert, avec peu d’eau.
Et de façon général pour les 6000 je trouve que le vrai blem c’est ça: se rendre au camp de base sans dépenser une fortune.

Argh! vu que tu n’as pas d’expérience il serait donc bon que tu ne nous donne pas ton avis! :wink:

Et surtout que tu ne lise pas les infos que j’ai mis sur le forum à propos du Stok Kangri.

[quote=« seb bsm, id: 1754545, post:18, topic:155852 »]

Argh! vu que tu n’as pas d’expérience il serait donc bon que tu ne nous donne pas ton avis! :wink:

Et surtout que tu ne lise pas les infos que j’ai mis sur le forum à propos du Stok Kangri.[/quote]

Digression : j’avais lu ta sortie au stok, très intéressant en complément du bouquin sur le ladakh.
Je viens en revanche de découvrir ton trajet du Kanji la ! Très intéressant, puisque ce sera mon départ ! :wink:

N’hesite pas à dormir avant le col histoire d’y aller le matin. De ce côté là il y le glacier, donc de l’eau.

Du sommet/crête au-dessus du Kanji-la le K2 et les gros 7000 du Saltoro sont monstrueux!

Mais pas de digression, surtout à propos de pauv’ rando à deux balles!

Une digression a été crée pour ne pas polluer cette discussion:
/viewtopic.php?id=278801
Merci de rester courtois et constructifs dans vos échanges

Posté en tant qu’invité par seven up:

Bonsoir à tous et merci pour vos réponses variées,

Je ne pensais pas faire réagir autant de gens sur ce sujet ! En faisant une sorte de « médiane » un peu idiote de l’ensemble de vos réactions, je crois un peu mieux toucher du doigt les réels enjeux de la préparation d’une « expédition », lorsque le terme est approprié.

Comme je le disais initialement, j’ai un niveau (très) modeste et j’ai toujours gardé beaucoup d’humilité sur nos sorties en montagne, je ne m’engage pas ou fais demi-tour lorsque le risque commence à être considérable pour un alpiniste moyen (météo, nivologie bof, technicité…).

Je pense qu’il faut que je continue à faire un peu le « tri » sur ce qu’on peut appeler une « expédition », et également sur les comparaisons envisageables entre une course alpine sur quelques jours et une sortie lointaine… Je me souviens avoir bien traîné un compagnon de cordée les 500 derniers mètres de la VN du Mont-Blanc alors que celle-ci se targuait d’avoir largement réussi le Kilimandjaro, la comparaison était amusante sur le coup… Ce qui est certain c’est que je ne cherche pas de la « rando haute altitude », mais bien un final plutôt alpin à difficultés modérées (AD/AD+ max) et je le répète, en évitant au maximum les choses « organisées » (je veux porter mon matos, je ne veux pas faire porter quelqu’un pour mes caprices d’envie d’altitude !).

Ce que je recherche dans tout ça ? De l’engagement et me dépasser à chaque sortie… ! Depuis que je pratique l’alpinisme, je ne me suis jamais aussi senti vivant et j’adore ces sensations d’altitude, de « liberté » disons, de concentration dans l’effort au milieu de paysages pas communs, et de partager le tout avec ma compagne, quel plaisir !

Après, au-delà de risques objectifs évident sur certaines courses, je pense que le facteur risque est en partie géré par le comportement de la personne elle-même… J’ai souvent l’impression de plus risquer ma vie en faisant les 10 min de trajet en voiture pour me rendre au travail tous les jours que faire la traversée des Lyskamms avec du vent sur l’arête, et (de mon humble avis de petit alpiniste du dimanche), j’ai le sentiment qu’un grand nombre d’accidents est généré par un manque évident d’expérience, ou un excès de confiance qui saute un peu aux yeux parfois, à en écouter certains « supermans » dans les refuges… Je referme la parenthèse…

En tout cas, n’ayez pas l’impression que je cherche à vous faire bosser à ma place en vous demandant des « sommets », c’est simplement pour mieux lier votre témoignage à une de vos ascensions ce qui précise la course, plutôt que de faire d’interminables recherches par catégories (ce que je fais malgré tout !)

(dans ma tête actuellement : McKinley ? un peu trop gourmand…! Ojos del Salado ? un trek pas si « alpin » pour ce que je cherche…! Gyajikang ? ça a l’air bien sympa mais un peu « too much » en altitude ! Huayna Potosi ? facile d’accès, mais je peux faire un peu plus technique quand même…!

Mais vous me direz, et vous aurez raison : c’est aussi ça le plaisir de rechercher des heures, de préparer son organisation au millimètre et d’y aller avec tout son coeur ! :slight_smile:

Encore un élément qui n’engage que moi : pour mes projets à venir (humbles) au Mont Kenya, Elbrus, Alpamayo et ailleurs : je suis parti d’un esthétisme, j’ai cherché à mon niveau, j’ai ensuite regardé pour faire quelque chose de différent que de simplement faire un sommet, et j’ai agrémenté le tout de ma propre vision de la montagne…

C’est ma démarche, je galère à tout gérer, particulièrement le désistement de mon ami et partenaire de cordée, mais j’aime ça.

Posté en tant qu’invité par Du calme:

Si tu tournes dans le AD/AD+ dans les Alpes, tu ne pourras pas tourner en autonomie dans le même niveau dans une expé à 6000m - 7000m.
Il faut en garder sous le pied au niveau technique afin de gérer l’engagement, l’altitude …

Avec ces motivations et au bout de 5 ans d’alpinisme, je suis étonné que tu ne tournes que dans le AD. Manifestement, il doit y avoir un écart de référentiel quelque part.

[quote=« Du calme, id: 1754740, post:24, topic:155852 »]

Si tu tournes dans le AD/AD+ dans les Alpes, tu ne pourras pas tourner en autonomie dans le même niveau dans une expé à 6000m - 7000m.
Il faut en garder sous le pied au niveau technique afin de gérer l’engagement, l’altitude …

Avec ces motivations et au bout de 5 ans d’alpinisme, je suis étonné que tu ne tournes que dans le AD. Manifestement, il doit y avoir un écart de référentiel quelque part.[/quote]

C’est vraiment un défouloir C2C …

Mouais, vouloir aller au McKinley et poster ce genre de message sur C2C … y’a un truc bizarre la …

Posté en tant qu’invité par Du Calme:

Sauf que seven up évoque du AD/AD+ en autonomie sur un sommet sauvage entre 6000-7000m mais il donne pour exemple la voie normale du Mont Blanc (méga-classique sur-fréquentée en PD-).
Il y a manifestement un problème de référentiel.

Bien évidement, il fait bien ce qu’il a envie. Mais pour tourner dans du AD/AD+, en autonomie, à 6000m/7000m, dans un coin paumé à l’autre bout de la planète, il me semblerait judicieux d’en avoir sous le pied par rapport à sa pratique dans les Alpes.

Manifestement, il y a un lézard quelque part.

[quote=« Mat Oo, id: 1754745, post:26, topic:155852 »]

Mouais, vouloir aller au McKinley et poster ce genre de message sur C2C … y’a un truc bizarre la …[/quote]

Pour quelle raison ?

Dans le genre expé organisé le McKinley c’est pas mal … et surtout, au-delà de ça, vouloir faire le McKinley c’est bien, mais dans l’ordre des choses ca viendrait plutôt après quelques expé réussi ici et là, pas comme première expé quoi … enfin, c’que j’en dis …

Bonsoir Seven Up.
Si tu veux du technique, il n’y a pas que la voie normale: tu peux faire la voie des français par exemple (et il y a encore d’autres voies plus dures).
Et en Bolivie, tu as d’autres sommets qui pourraient répondre à tes critères: l’Illampu par exemple.
Mais je rejoindrais d’autres intervenants: de l’AD à 6000m, loin de tout, ce n’est pas du tout la même chose qu’à 3 ou 4000 dans les Alpes. Pour une première expé, vise plus bas en niveau.