Comment cesser d'apréhender la chutte?

Posté en tant qu’invité par Oliv:

J’ai de la peine à progresser en tête parce que j’ai peur de la chute. Pourtant je me suis déjà pris plusieurs plombs sans dégats… Que me coneillez-vous pour ne plus avoir peur de chuter et ainsi pouvoir tenter des voies plus dures ?

Posté en tant qu’invité par alain:

un peu de couilles au cul bordel de merde!!!

nom mais!!!

nom de dieu !!!

achtefeignantalors

Posté en tant qu’invité par cams:

Je pense qu’il y a plusieurs facteurs à prendre en compte.

la confiance au matos en est un. Celui la il est facile à gérer si tu grimpes souvent. on s’habitue vite au matériel qui est fait pour résister à des forces de choc bien supérieur à ce que ton corps peu supporter.

La peur de se faire mal diminue généralement proportionnellement au nombre de plomb. Si l’assureur fait bien son boulôt!!!

C’est sur ce point la qu’il faut insister. Un plomb bien assurer, de manière dynamique, diminue de manière considérable les risques de ce faire mal (cheville, genoux…) et diminue aussi énormément la force de choc supporté par le grimpeur. Ce qui à comme résultat un arrêt en douceur et fort agréable.

Donc, à mon avis, pour te mêttre en confiance, il faut bien connaitre ton assureur. Je veux dire par la connaitre sa façon d’assurer. De cette manière tu pourra prévoir et anticiper la chute de façon constante.
Pratiquer une « école de vol » peut être intérressant à partir du momment ou l’on ne s’occuppe pas du grimpeur mais de l’assureur. C’est pas au grimpeur à apprendre à tomber (tout le monde sait faire) mais à l’assureur à apprendre à assurer correctement, de manière dynamique.

le plus simple étant de sauter légèrement juste avant que la corde se tende. Pour un petit plomb: sauter au momment ou le grimpeur lache le rocher.
pour un gros plomb, avoir de l’expérience!!!

en espérant que cela t’aide.

cams

Posté en tant qu’invité par Christian:

la confiance en ton assureur et l’école de vol…
un bon vol bien amorti décompresse un max…

Posté en tant qu’invité par romain:

vérifie bien tout ce qui est sécu et débranche le cerveau !

Posté en tant qu’invité par Fab:

Tout le monde a son petit gri gri, je suppose
Si j’ai le temps je jette un coup d’oeil au noeud (je sais, c’est ridicule, puisque j’ai déjà vérifié en bas, mais bon, hein, chfais ce que je veux)
J’attrape ma corde à 2 mains pour me stabiliser (chais pô si ça marche, mais j’y crois - et au moins, je tiens quelque chose)
Je regarde où je tombe, et si mon assureur n’est pas parti fumer une clope ou en train de téléphoner
Et, effectivement, faut débrancher une partie du cerveau (celle qui te dit « nooooooooon, n’y va pas, tu vas tomber, tu vois bien qu’ils te mentent, tous, avec leurs histoires de résistance à 2 tonnes, cette corde va casser, le point aussi, n’y va pas, reste crispé sur ton rocher si tu veux survivre »)
En règle générale, cette partie du cerveau ne se débranche en fait totalement que quand on est enfin 5 mètres plus bas assis dans son baudrier, avec un grand sourire béat…

Posté en tant qu’invité par malicia:

…respire…appelle môman…et « accepte » de tomber dès l’instant ou tu commences à grimper (c’est les conseils que je me donne)Oliv a écrit:

J’ai de la peine à progresser en tête parce que j’ai peur de
la chute. Pourtant je me suis déjà pris plusieurs plombs sans
dégats… Que me coneillez-vous pour ne plus avoir peur de
chuter et ainsi pouvoir tenter des voies plus dures ?

Posté en tant qu’invité par flam:

tant qu’à apprendre à tomber choisis des voies plustôt déversantes et évite les dalles ou dièdres encombrés de ressauts en tous genres … ce n’est jamais la chute qui fait mal, mais bien l’aterrissage ( cqfd).
Il vaut d’ailleurs bien mieux tomber dans une voie trop dure que dans une voie trop facile ( si un jour tu zype en flanant dans un vieux 4+ avec des clous pourris tous les 6 mètres et des becquets en tous sens , tu risques de t’en souvenir longtemps !)

Posté en tant qu’invité par Géraldine:

Jettes un coup d’oeil sur ce site à la rubrique Progresser, maitriser la peur du vol c’est possible:
http://www.piedsniques.com/accueil.php
Stages fabuleux pour apprendre à s’engager (et également à travailler pour progresser).

Posté en tant qu’invité par alain:

    "...Et, effectivement, faut débrancher une partie du cerveau (celle qui te dit "nooooooooon, n'y va pas, tu vas tomber, tu vois bien qu'ils te mentent, tous, avec leurs histoires de résistance à 2 tonnes, cette corde va casser, le point aussi, n'y va pas, reste crispé sur ton rocher si tu veux survivre")..."

il a raison,que la corde tienne 2 tonnes,le cerveau animal s’en fout pas mal,il y comprend rien ,n’empeche que c’est lui qui fait grimper la becanne.si il est paralyse de trouille,ben faut lui gueuler dessus.c’est une habitude à prendre.
sinon,tu restes un eternel debutant…
y’en a.

Posté en tant qu’invité par alain:

cela dit ya aussi des endroits ou ,dans le doute,vaut peut etre mieux pas y aller du tout…c’est bien evident

Posté en tant qu’invité par Jeff:

Un grimpeur qui n’a plus jamais peur, c’est un futur ancien grimpeur…dans le meilleur des cas. Sinon, c’est un futur ancien vivant…
Jeff, vieux grimpeur vivant, donc avec un bénouze un peu sale dans le fond !

Posté en tant qu’invité par Christian:

amis de la poesie, bonjour !!!

Posté en tant qu’invité par Jeff:

C’était une image !
Bon, pas clean, je te l’accorde… Mais évocatrice ?
L’homme est un animal, presque comme les autres. A ce titre, il partage avec l’intégralité des autres espèces vivantes de la planète (c’à dire animales ET végétales) une instinct qui est celui de la survie de l’espèce. Ce précepte passe donc forcémment par la survie de l’individu, et donc l’improbabilité de se mettre dans une situation telle qu’elle mettrait en danger la vie de l’individu en question.
Théorique tous ça !
Néanmoins, je reste convaincu que la peur est un système d’avertissement pour un praticant de sports à risques.
Seulement, la performance passe souvent par la négation de ces avertisseurs, et donc à la mise en danger de l’individu.
Si la chance fait son travail, le résultat est un exploit.
Sinon, le résultat est un drame…
Choisis ton camp, camarade !
Jeff, qui a choisi (cf, le bénouze, plus haut !)

Posté en tant qu’invité par David:

Regarde l’article suivant : http://escalade.camptocamp.com/article86-14.html

Il traite du vol et de la peur du vol.

Il sera compléter très prochainement avec l’article : « s’entrainer à chutter ».

Posté en tant qu’invité par Alain Coetmeur:

plusieirs pistes que je suis, et qui
vu mon tempéremment trouillard semblent
marcher au moins un minimum :

  • faire du bloc… tu apprend a gérer ta chute
    différemment… sur les pieds…

  • faire de la grande voie, avec des paroies de folie, genre le verdon… au minimum faire la dernière longueur
    d’une paroi (super les belvedere du verdon pour ca)

  • en grande paroi, et en particulier pendant le rappel,
    aprivoise le vide, en le regardant dans les yeux,
    puis en le détaillant, le strcuturant… en y cherchant
    des choses qui ont un nom… une vire, la rivierre,
    des rochers, un arbre, la voie de remontée, un diedre…

  • pour tes angoisse (définition: crainte sans objet précis)
    remplace les par des peurs (définition: craine d’un objet
    détéerminé) fondé sur de vrais accidents…
    craint par exemple le balancier plus que la chute,
    la vire plus que le vide, les inatentions de ton assureur
    ou tes erreurs de manip
    plus que la rupture de la corde… et alors, prend des MESURES,
    des PROCEDURES (checklist décolage?),
    des METHODES (1,2,3…) , des PRINCIPES (2 points d’arimage,
    jamais lacher sous le huit) …
    c’est une tecchnique utilisé dans les métiers a haut risque
    et d’urgence permanente
    comme l’armée, les secours, ou l’aviation

c’est un principe de psychologie qui veut
que l’angoisse soit plus txique pour l’esprit
que la peur… car la peut permet de savoir contre quoi on
se bat et de s’en protéger concretement…

n’essaye pas de ne pas avoir peur, mais
de savoir ce dont tu DOIT avoir peur…

tout ca c’est pas propre a l’escalade mais un mode de vie.

Posté en tant qu’invité par Jeff:

Impressionnant !
Je veux bien croire que ca marche…
On n’essait pas assez d’intervenir sur son mental.
Jeff

Posté en tant qu’invité par CHANTAL LORANO:

J’ai grimpé 9ans en ayant peur en tête, ce qui me bloquait dans ma progression, j’enchainais sans problème 6A 6B en mouli.Un jour j’ai décidé que ça ne pouvait pas durer, je me suis inscrite à un stage à ORPIERRE,(vertige-sport),et j’ai fait une journée de vol, j’ai aussi appris ce qu’était l’assurage dynamique, une révélation!!.Mais j’étais très motivée, si tu n’as pas la volonté,le stage ne te servira à rien. Maintenant, lorsque je grimpe,je n’ai qu’un objectif, le point qui est au dessus de moi, je ne regarde pas l’espacement entre les points, et lorsque j’ai mousquetonné, mon objectif, est le point suivant,je ne pense qu’à ça, c’est génial, ça m’a changé la vie, c’est bien plus agréable de partir en tête,maintenant, je n’aime plus la mouli, sauf pour travailler des voies au dessus de mon niveau.J’espère t’avoir convaincu,et je te rappelle:MOTIVATION
BONNE CHANCE

Posté en tant qu’invité par Christophe:

le plus simple, tu te force a prendre un vol dans toutes les voies ou ce n’est pas dangeureux

Posté en tant qu’invité par chris:

tu dois avoir une confiance presqu’aveugle en la personne qui t’assure et fais quelque chute par toi même juste après le point et de plus en plus haut par la suite. Ca s’appelle l’école de vol :slight_smile: