Ça n’a rien à voir avec le fond, mais ces remarques rétrogrades empreintes de racisme ordinaire me dérangent dans un débat tel que celui là (et tout court aussi d’ailleurs)
Circonstances de l'avalanche au Chaberton de mars 2014
Si le bonhomme nous a habitué a des saillies peu glorieuses, je ne pense pas qu’on puisse considérer que faire un mauvais calembour sur le nom d’un vin puisse être taxé de racisme.
Elle en a de la chance !
Ayant lu avec attention ce post et le CR de l’accident, ceci m’interpelle:
« Les difficultés étaient derrière nous. Nous faisons une courte pause. Une dernière pente au-dessus
du mélézin italien nous attendait, légèrement bombée au départ, 35° maximum qui s’aplatissait très
rapidement, une neige poudreuse toute belle nous attendait. Nous avons le souci de faire des belles
photos et des belles traces. La discussion porte sur «qui part le premier ? », « où le photographe se
positionne ? ». N’ayant pas pu en faire beaucoup dans le couloir à cause de ma carte mémoire pleine,
je lui propose de le photographier. Après s’être mis d’accord, Sylvain part, grande courbe dans la
pente »
et ma question: quel comportement auriez vous eu dans cette situation ?
Merci pour vos réponses
En cas de carte mémoire pleine ?
Posté en tant qu’invité par Zbebb:
Il devait avoir un goût d’hiver ce ski de printemps !?
[quote=« Zbebb, id: 1612670, post:85, topic:141980 »]
Il devait avoir un goût d’hiver ce ski de printemps !?[/quote]
Ben oui, il y en a qui ne considèrent que le calendrier et d’autres qui savent observer la réalité
Posté en tant qu’invité par MATOU ZALEM:
Il y en a meme qui n’ont rien à faire c’est fatiguant!
tchaoo
J’ai l’impression que dans les Vosges on a pas trop le sens de l’humour, tu devrais venir plus souvent en PACA pour te former!
Magnifique journée de poudreuse … sur les pistes sécurisées, ce qui met de l’eau dans mon moulin, les dates qui fixent la limite de l’hiver et du printemps ne sont pas garantes de statistiques fiables, cqfd …
Posté en tant qu’invité par Hugues705:
Officiellement, le printemps commence le 20/21 mars, mais pour les météorologues, il commence le 1er mars. Les jours s’allongent sérieusement et sauf exception, les périodes de grand froid (quand il y en a) sont finies.
35°, orientation comprise dans le quart NO-NE, risque 3…danger. Mode alerte requis.
L’orientation d’une pente n’est pas si significative que ça, il arrive bien souvent que les faces Sud soient moins sûres que les faces Nord.
On s’aperçoit sur le terrain que les couloirs raides (40/45°) et encaissées ne sont pas trop risqués car la neige est compressée par les rives encaissées et il y a des encrages naturels tels que rochers, cassures, contre pentes …
Par contre, dans le bas des couloirs, les pentes deviennent lisses et régulières, parfois sans aucun changement de pente et malgré une inclinaison qui semble dérisoire (30/35°), les risques d’avalanches sont alors plus importants, c’est malheureusement ce qui s’est passé ce jour là.
Bon, je sais que J2LH va vouloir démontrer le contraire mais tant pis …
Posté en tant qu’invité par la baltringue:
Oui, en théorie. Mais mets toi dans la peau des skieurs, qui viennent de faire
-la montée
-la descente d’un couloir raide, qui a mobilisé leur attention.
sans voir aucun signe préoccupant.
Ils viennent de plus de finir la partie « dure », et dans ce genre de situation, si tu as déjà skié, tu sais très bien qu’un phénomène de décompression s’installe. Comme en grimpe quand tu as passé le crux, tu te déconcentre…
De plus, ces 2 skieurs sont très expérimentés, et des pentes à 35 ° N0, par risque 3, laisse moi te dire qu’ils ont du un skier un paquet !!
De toute façon, à part faire demi tour (et était ce vraiment possible ??), que faire sinon descendre un par un ? (ce qu’ils ont fait). Ce bombé était il évitable ?
Bref, facile de dire « mode alerte requis » derrière son écran. Mais skis au pied, tu ne raisonnes pas pareil (enfin moi).
Posté en tant qu’invité par jaah:
[quote=« mpuissant, id: 1612653, post:83, topic:141980 »]Ayant lu avec attention ce post et le CR de l’accident, ceci m’interpelle:
« Les difficultés étaient derrière nous. Nous faisons une courte pause. Une dernière pente au-dessus
du mélézin italien nous attendait, légèrement bombée au départ, 35° maximum qui s’aplatissait très
rapidement, une neige poudreuse toute belle nous attendait. Nous avons le souci de faire des belles
photos et des belles traces. La discussion porte sur «qui part le premier ? », « où le photographe se
positionne ? ». N’ayant pas pu en faire beaucoup dans le couloir à cause de ma carte mémoire pleine,
je lui propose de le photographier. Après s’être mis d’accord, Sylvain part, grande courbe dans la
pente »
et ma question: quel comportement auriez vous eu dans cette situation ?
Merci pour vos réponses[/quote]
Salut,
Pareil, j’aurais fait pareillement…
Quand on skie du 45 et que l’on arrive dans du 30 35, c’est vraiment débonnaire. De plus l’adrénaline s’en va et c’est l’euphorie qui vient.
Équipé d’un airbag,de skis larges, avec une photographe à côté…rien ne manque pour altérer le jugement.
De plus, Est-ce que je me serais posé la question? Pas sûr. Et quoi, dans les bords est-ce ça aurait été mieux?
Fatalité quand tu nous tiens!
Posté en tant qu’invité par la baltringue:
Ca c’est de la vielle théorie qui n’est plus vraiment acceptable. Les couloirs raides sont pas moins risqués que les autres.
Basée sur les couloirs effectués cette année!
Regardes les stats, elles existent!
Non pourquoi ? Je suis moins prévisible que les avalanches.
Le pentes à risque débutent vers 30° puis le risque augmente pour atteindre un maximum vers 39° ensuite ça baisse parce que les pentes trop raides permettent moins la mise en place de situation à risque (ça purge rapidement pendant la chute de neige). Ce qui ne veut pas dire que le risque n’est pas présent à 45°, c’est à peu près la même chose que sur une pente à 35°, donc très important.
[quote=« Epicure, id: 1612816, post:91, topic:141980 »]On s’aperçoit sur le terrain que les couloirs raides (40/45°) et encaissées ne sont pas trop risqués car la neige est compressée par les rives encaissées et il y a des encrages naturels tels que rochers, cassures, contre pentes …
Par contre, dans le bas des couloirs, les pentes deviennent lisses et régulières, parfois sans aucun changement de pente et malgré une inclinaison qui semble dérisoire (30/35°), les risques d’avalanches sont alors plus importants,[/quote]
Difficile de raisonner en faisant varier 2 facteurs, d’un côté les pentes larges et peu pentues, de l’autre des couloirs raides. Un couloir étroit va offrir (a priori) plus d’ancrages qu’une pente large mais c’est tout aussi vrai pour une pente à 30° qu’une pente à 45°.
Je suis d’accord, en s’élargissant une pente peut devenir plus dangereuse même si elle devient moins raide.
Posté en tant qu’invité par Hugues705:
Je suis entièrement d’accord avec ce que tu dis. Je ne porte aucun jugement sur l’accident qui nous vaut cette discussion. Mon propos était juste de rappeler que 35°, ce n’est pas débonnaire, loin de là. Il y a beaucoup (trop ?) d’accidents qui se produisent sur de telles pentes par risque 3.
La par contre je suis d’accord avec Epicure. L’expérience montre qu’un couloir étroit à 40° est moins risqué qu’une belle pente large à 35°. C’est une question d’ « ancrage ».
Posté en tant qu’invité par matouzalem:
« On » entend souvent: qu’une sortie en montagne ne se termine qu’à la maison…
C’est presque le pire.
C’est même une majorité
[quote=« J2LH, id: 1612797, post:90, topic:141980 »]
L’orientation d’une pente n’est pas si significative que ça, il arrive bien souvent que les faces Sud soient moins sûres que les faces Nord.[/quote]
Pourrais-tu élaborer un peu plus, stp ? Tu parles de l’accident en question ou d’une manière générale ? Car d’une manière générale, bien sur l’orientation est une info très importante dans l’évaluation de la nivo et dans la prise de décision.