Chasseurs

Posté en tant qu’invité par Ithyphalle:

dalle en pente a écrit:

Bin puisque t’as l’air de t’y connaitre, y’a une question que
je me pose depuis longtemps.

Ca se fait pas la chasse au faucon par chez nous?

Je sais que ca se fait dans les steppes d’asie centrale, avec
des faucons dressés. Et je m’étonnais d’en avoir jamais entendu
parler en France…

c’est quoi la raison? culture? législation? manque d’efficacité
pour ramener de la viande? trop de travail? pas d’espèce de
rapace adaptée?

Bon, je me dévoue pour tenter une réponse.
A ma connaissance, c’est interdit, comme il est interdit d’utiliser des pièges (collets, assomoirs, …) ,des arbalèthes, des armes avec silencieux.
Probablement car ces pratiques sont incontrôlables (silencieuses et discrètes).
La chasse avec des lévriers est également interdite. Avec n’importe quel chien d’ailleurs, mais à priori, aucune autre espèce n’est réellement capable de rattrapper un lièvre ou autre gibier à poil en bonne santé.
La chasse à l’arc est autorisée en France, mais depuis relativement peu de temps, et il faut une capacité spécifique en plus du permis de chasse classique.

Concernant les espèces, Le faucon pélerin étant un virtuose aérien, il est utilisé pour chasser les oiseaux (pigeons, canards, …)
Pour chasser le lièvre, l’autour est plus puissant et est capable de poursuivre sa proie dans les taillis ou forêts. Ses ailes courtes et larges lui permettent de se faufiler et virer entre branchages et les obstacles.
Pour Traquer le renard voire le loup, il faut chercher un rapace plus puissant comme l’aigle royal, notamment les femelles qui chez les rapaces sont bien plus grosses que les mâles (ça va faire plaisir aux féministes).

Posté en tant qu’invité par Ithyphalle:

Celui qui voudrait pratiquer la forme de chasse qui lui plaît pourrait imaginer le faire sur un terrain privé.
Dans ce cas, si le terrain est hermétiquement clos sur une hauteur de 2,50m (à confirmer la hauteur), il serait juridiquement possible de faire ce qu’on veut, sauf chasser les oiseaux (animaux de passage), à moins peut-être de réaliser une gigantesque volière.

Mais là encore il a une limitation, car dans ce cas on devient le propriétaires des animaux prisonniers de l’enclos, d’où la nécessité de posséder les capacités et autorisations pour détenir ces espèces.
Si ces conditions sont remplies, il reste je pense , le risque d’être condamné (si dénoncé) pour mauvais traitements ou actes de barbarie (intitulé exact ?).

Des juristes chasseurs par ici ?

Posté en tant qu’invité par imjatse:

des connards il y en a partout, chez les alpinistes autant que chez les chasseurs! Le problème c’est que le chasseur à une arme dans les mains…
La chasse nécessaire pour la régulation? Oui mais pas partout, en Ardèche il y trop de sangliers (destruction des cultures en tout genre), et dans d’autres dépt ils sont obligés de faire des lachés pour satisfaire les besoins primaires de qques individus.
Perso ce n’est pas la chasse qui me gène, c’est (quelques uns) les chasseurs. Celui que vous croisez au coin d’un bois, le nez rouge vif et l’oeil vitreux…et qui vous engueule par qu’avec mon maudit vtt je fais fuir le gibier! Vous savez celui qui, si il n’a rien tuez dans la journée, va s’amuser à plomber les panneaux de signalisation, ou pire dégommez de malheureux moineaux. Je me souviens même (quand j’étais à l’armée), qu’un abruti avait tué son chien parce que celui-ci ne retrouvais pas le volatile qu’il venait d’abattre…déplorable…
Par contre j’en connais d’autres qui effectivement aime la nature, ne vont pas à la chasse pour « manger de la bidoche », et qui passent des journées entières sans tirer, ni même épauler.

question de respect et savoir vivre, c’est tout.

Posté en tant qu’invité par dalle en pente:

Merci des infos!

Bon bin je retourne chasser l’ours à mains nues alors.

Posté en tant qu’invité par pierre:

Ithyphalle a écrit:

Penses tu avoir fait beaucoup d’effort d’argumentation ?

Euuhhh … Sur ce coup (de fusil) là, je suis léger, c’est sûr !
Mais il faut que tu comprennes que la chasse est un des plus beau marronnier de C2C, et que après plusieurs années, on se lasse quelque peu des passes d’armes ( … pas « à feu », Dieu merci : dialectiques seulement !).

Mais comme on ne se refait pas, je voudrais quand même répondre à l’argument que tu exposes deux messages en dessous, à savoir que la pulsion de mort est consubstantielle à l’espèce humaine, et qu’il est donc inutile de s’y opposer.

Tu vas jusqu’où, dans cette direction ? Parce que l’actualité montre que la pulsion de viol fait aussi partie de la condition humaine, la pulsion de meurtre également … Et pourtant, j’imagine volontiers que tu t’y opposes, que tu les trouves condamnables. Ce que je veux dire, c’est que ça n’est pas parce que cela fait partie du spectre des pulsions humaines que c’est justifié. Et c’est même le rôle de la culture et de la civilisation de nous éloigner du monde des pulsions, de nous les faire reconnaître, identifier, évaluer, admettre ou rejeter suivant les cas, mais en tout cas ne pas les subir.

Tu as cependant raison sur un point : les chasseurs ne savent pas, ne peuvent pas résister à cette pulsion. Pour la plupart, ils ne la soupçonnent pas, s’en foutent complètement.

[…]
Fragment effacé par la Modération: Merci de respecter tous les collectifs, même s’ils ne sont pas très représentés ici (ou plutôt justement pour ça).

……
……
Et bien, tu voulais des arguments… En voila quelques uns avec lesquels je me suis fait plein de nouveaux amis, non ?

Posté en tant qu’invité par le chien:

la frustration est la meme entre grimpeurs et chasseurs: le fait de ne pas tirer…
plus t´en mets plus t´en as y z´ont dit a la télé…

Posté en tant qu’invité par amateurdarts:

imjatse a écrit:

des connards il y en a partout, chez les alpinistes autant que
chez les chasseurs!

je dirais meme plus ; des cons… il n’y a que ça… puisque que nous en sommes tous au moins un pour quelqu’un d’autre !!!

Posté en tant qu’invité par Index:

Jideuzamour a écrit:

Argument grotesque ; il n’y a jamais eu besoin de chasseurs
pour réguler les équilibres naturels.
C’est l’argument massue archi-rebattu avancé par les chasseurs
pour faire croire que leur loisir est quelque peu défendable.

C’est tellement bon le gibier, hummmm rien de tel qu’un bon sanglier avec une purée de poix cassés et de la confiture de groseille ou un gigot de chamois (aie-aie, ça va taper là, pourtant c’est vrai que c’est bon (et autorisé par endroit)), ensuite les lapins de garenne et les petits oiseaux c’est bon aussi.

C’est marrant on n’entend jamais de critiques sur les pecheurs de rivière mais toujours sur les chasseurs.
A la limite je préfère manger un animal chassé qu’un animal issu d’un abatoir

Les chasseurs que je connais (pas beaucoup), sont tous des montagnards qui passent souvent plusieurs jours à traquer le gibier (souvent pour rien) qui sont des vrais montagnards (ils passent dans des endroits ou je n’irai qu’avec corde) et qui aiment plus que beaucoup la montagne et les animaux (sisi et je sais que là aussi vous allez me fustiger)

Index

(qui ne chasse pas, ne peche pas mais aime bien manger les bonnes choses que la nature nous offre!..)

Posté en tant qu’invité par dalle en pente:

Ne pas tirer, ca fait des frustrations. Et pas que chez les chasseurs ou les alpis… :wink:

Posté en tant qu’invité par visse:

Par chez moi, ils sont super caricaturaux les chasseurs : déjà bien aviné, le litron quand meme encore dans la poche et ils organisent des lâchers de gibier amorphe (genre le faisan que tu peux attraper par le cou).
Et là (c’est à dire la campagne lyonnaise), il y a un probleme de régulation, mais qui se traduit par l’extinction des espèces.
De plus, ils n’aiment pas trop les vttistes, surtout si ces braves messieurs vigilants (les chasseurs) font une battue dans le brouillard (là c’est vraiment la prise de risque maximale, engagement VIII, ça m’est arrivé…)

Posté en tant qu’invité par Ithyphalle:

pierre a écrit:

Mais il faut que tu comprennes que la chasse est un des plus
beau marronnier de C2C, et que après plusieurs années, on se
lasse quelque peu des passes d’armes ( … pas « à feu », Dieu
merci : dialectiques seulement !).

Oui, mais lorsque le sujet est lancé, …

Mais comme on ne se refait pas, je voudrais quand même répondre
à l’argument que tu exposes deux messages en dessous, à savoir
que la pulsion de mort est consubstantielle à l’espèce humaine,
et qu’il est donc inutile de s’y opposer.

Si tu me relis bien, je n’ai pas dit ça du tout.
Je pense que le refoulement et la négation de notre nature est inefficace, parce qu’on n’y échappe pas. « Chassez le naturel et il revient au galop »
Par contre il est possible de la canaliser.
Connaître et regarder la part d’ombre en soi, permet de comprendre que les horreurs commises par d’autres, nous pourrions nous même les commettre dans d’autres circonstances.
Le savoir, c’est pouvoir anticiper collectivement pour empêcher ces circonstances d’apparaître. L’ignorer en pensant que ceux qui ont fait ça ne sont pas des Hommes mais des monstres, c’est se condamner à voir ces évênements se reproduire.

Tu vas jusqu’où, dans cette direction ? Parce que l’actualité
montre que la pulsion de viol fait aussi partie de la condition
humaine, la pulsion de meurtre également … Et pourtant,
j’imagine volontiers que tu t’y opposes, que tu les trouves
condamnables. Ce que je veux dire, c’est que ça n’est pas parce
que cela fait partie du spectre des pulsions humaines que c’est
justifié. Et c’est même le rôle de la culture et de la
civilisation de nous éloigner du monde des pulsions, de nous
les faire reconnaître, identifier, évaluer, admettre ou
rejeter suivant les cas, mais en tout cas ne pas les subir.

Nous sommes entièrement d’accord, sauf que tuer des animaux fait partie de notre condition (nous sommes omnivores).
Tu imagines si nous étions carnivores comme les lions ?
Quel dilemme, ça aurait été !
Ceci étant dit, je répète que dans l’ordre de mes valeurs, je suis beaucoup plus choqué par les conditions de vie des lapins et poulets élevés en batterie que par le tir sélectif d’un sanglier.
A partir de là, je considère que chaque chasseur est un individu spécifique avec un rapport à la nature qui lui est propre, qu’il a droit comme chacun d’entre nous de vivre avec ses contradictions et qu’il ne m’appartient pas de les juger comme s’ils étaient tous identiques et plus immoraux que moi ou toi. ça reste à prouver.
Il peut y avoir des chasseurs viandards, comme il y a des chauffards (plus dangereux pour mes enfants), il y a aussi des amoureux de la nature, qui par la chasse retrouve un contact intense avec la nature et qui n’ont pas de problème à ne pas tirer, contrairement à ce que tu penses (« ils ne peuvent pas résister à cette pulsion »).
Approcher un animal (chasse à l’approche), nécessite de bien le connaître et de se mettre à sa place. Cela nécessite aussi de se fondre dans l’environnement, ne pas faire de bruit, marcher contre le vent.
Certains ont un profond respect pour le gibier et hésitent à tirer.
D’ailleurs quelques uns finissent par la chasse à l’arc ou par faire de la chasse photo.
Tu me diras peut-être qu’ils n’ont qu’à tous faire comme ça, mais ça n’est ni à moi ni à toi de gérer ça et de le décider à leur place.

Tu as cependant raison sur un point : les chasseurs ne savent
pas, ne peuvent pas résister à cette pulsion. Pour la plupart,
ils ne la soupçonnent pas, s’en foutent complètement.

Fragment effacé par la Modération: Merci de respecter tous les collectifs, même
s’ils ne sont pas très représentés ici (ou plutôt justement
pour ça).

……
……
Et bien, tu voulais des arguments… En voila quelques uns avec
lesquels je me suis fait plein de nouveaux amis, non ?

Je ne suis pas d’accord avec ta façon de généraliser et de juger un groupe d’individus dont les pratiques sont très variables.

Philosophiquement, si tu extermines les mouches avec un aérosol, seulement pour le confort de ne plus les voir tourner autour de toi, ou si tu extermines les limaces pour protéger ton bout de potager (pas besoin pour vivre), peux tu donner des leçons aux chasseurs ?

Posté en tant qu’invité par Ithyphalle:

dalle en pente a écrit:

Ne pas tirer, ca fait des frustrations. Et pas que chez les
chasseurs ou les alpis… :wink:

Prend une douche froide. ;o)

Posté en tant qu’invité par swissmarmot:

merci Index

Le gibier c’est excellent… avec une marinade à la confiture… idem pour le chamois… et même le bouquetin…(si si, tir de régulation… mais faut payer 800 CHF en plus de ton permis normal - 1300CHF par an - pour avoir le droit de tirer un bouquetin…).
Et moi aussi, je préfère manger un animal chassé qu’un animal issu d’un abatoir…

Vrai aussi que les chasseurs de montagne sont très montagnards et ont le pied très sûr. Une amie chasseuse est comme un chamois : fusil à l’épaule et sac sur le dos, elle monte allègrement des pentes raides… tuc tuc tuc et elle est en haut, impressionnant !). Et je vous parle pas des pentes qu’elle envisage parfois de descendre… plutôt casse-gueule !

L’image du litron dans la poche : exact. Quand tu te lèves à 4h30 le matin pour aller à la chasse, que tu fais le pied de grue à ton poste en attendant un hypothétique gibier qu’éventuellement tu auras le droit de tirer… si encore tu es assez rapide et qu’à ce moment-là tu voies la bête… que tu chasses jusqu’à 20h où la nuit tombe… le tout pendant 15 jours… oui, je pense que le bon gros pique-nique de midi avec le pinard et le génépi ça ne fait pas de mal… le tout suivi d’une bonne grosse sieste…

Par contre, si les anti-chasse sont contre l’idée de « tuer », faudrait peut-être devenir végétarien. Votre poulet, il n’a pas été égorgé ? Le boeuf, il n’a pas été emmené à l’abattoir ? Et pourtant vous bouffez du poulet et du boeuf, non ??? La bête a aussi été tuée par un homme, me semble-t’il …
D’ailleurs, pour avoir dépecé une chevrette la semaine dernière, sachez que c’est un animal magnifique (même mort) et que je recommencerais volontiers à prendre le rôle de l’apprentie bouchère s’il faut donner un coup de main à nos amis…

Posté en tant qu’invité par unCplusssssssss:

végétalien pour être vraiment cohérent. et ne s’habiller qu’avec du syntéthique.

Posté en tant qu’invité par Mid:

Excellente réponse, je n’aurais pas pu mieux dire!

Arrêtons les préjugés, les jugements à l’emporte pièce, les lieux communs et autres raccourcis.

Je peux comprendre que certaines sensibilités soient contre la chasse, mais stop aux arguments qui mettent tous les chasseurs dans le même panier, c’est tellement réducteur et tellement facile.

Qui sommes nous pour juger des actes et surtout des motivations d’autrui?

Posté en tant qu’invité par imjatse:

je suis également en région lyonnaise, et non les chasseurs ne sont pas tous comme tu dis. Par contre je te rejoins sur les lachés de gibiers…c’est clair que ça doit être du sport d’abattre un faisan qui ne fuie pas en vous voyant approché à moins d’1 m…

Posté en tant qu’invité par pierre:

Ithyphalle a écrit:

Je ne suis pas d’accord avec ta façon de généraliser et de
juger un groupe d’individus dont les pratiques sont très
variables.

Oui, oui, je peux être d’accord avec ça, en théorie.
En pratique, je suis confus de te dire que tous les comportements ne se valent pas, et que quelles qu’en soient les modalités, il est possible de rassembler tous les chasseurs sous le plus petit dénominateur commun : ils tuent. Et donc il est possible d’émettre un jugement de valeur collectif.
Par exemple certains comportements sont répréhensibles (ne serait-ce qu’au regard de la loi). T’interdis-tu de porter un jugement sur les chauffards délinquants automobiles, au motif qu’ils constituent « un groupe d’individus dont les pratiques sont très variables » ?

Parce que si l’on commence à finasser dans la casuistique, on finit par dire que « tous le monde il est beau, tous le monde il est gentil », et par furieusement s’en…nuier.

PS : Allons bon, pour une fois que j’avais trouvé une explication épidémiologique lumineuse sur le morphotype moyen du chasseur, il parait qu’elle est contraire au droit au respect des minorités sur C2C.
Bigre, c’est pô bien, ça.
L’ferai plus : je ne dirai plus jamais de mal de nos amis les chasseurs, cette minorité souriante et méritante, si pleine de délicatesse sous ses tenues camouflées.
Promis.

Posté en tant qu’invité par tetof:

Dani a raison.

Un stade de foot avec 100 000 spectateur a moins d’impact environemental que 100 000 alpinistes.
Une activité « dilué » a bien souvent un impact environemental plus important qu’une activité concentré.
100 000 randonneurs/alpinistes ont besoin de bien plus d’infrastructure que 100 000 spectateurs de foot.

et des litres d’essence consommés.
Ca c’est inhérent à tout déplacement vers des lieux isolés. Si tu me donnes les moyens de trouver sur le marché une voiture non polluante, je suis prêt à faire un effort financier pour remplacer mon modèle esssence.

Même en réduisant la consommation de ta bagnolle, tu auras toujours un impact environemental bien supérieur à celui d’un grimpeur parisien allant faire du pan en métro.
Le mec réellement écolo habite dans les villes de taille moyenne ou la concentration humaine permet de réduire les infrastructrures (par habitant).

Posté en tant qu’invité par Mid:

Il n’est pas nécessaire non plus de faire dans la caricature inverse… :wink:

Ce que je n’apprécie pas trop, en fait, c’est le fait de généraliser, surtout quand on le fait au travers de lieux communs éculés, comme le font certains.

C’est sûr que les chasseurs tuent. Mais cela peut aussi correspondre à un désir de se replonger dans les origines de l’être humain, à l’époque où il se confrontait à la nature dans son quotidien. De retrouver la relation qui l’unissait à son environnement. En cela, l’état d’esprit du chasseur n’est peut-être pas aussi éloigné que cela de celui de l’alpiniste. Je connais quelques chasseurs qui sont de grands amoureux de la nature, qui y passent de nombreuses heures en observation, marches et repérages interminables dans des terrains difficiles, en dehors des périodes de chasse. Je ne crois pas que cela soit la soif du sang qui les motive. Au contraire, ils aiment le gibier (et pas seulement dans leur assiette)… Et pourtant ils le tuent, ce qui est paradoxal, j’en conviens. Personnellement, je crois que je ne pourrais pas tirer sur un animal, mais je comprends qu’on puisse fonctionner différemment.

Quant au point commun de tous les chasseurs qui consiste à tuer, il est évident. Mais pour prendre une comparaison (peut-être un peu abusive), durant une guerre, il y’a ceux qui tuent pour défendre leur liberté (leur vie n’est pas nécessairement menacée, il suffirait de laisser venir l’envahisseur…) et il y’a ceux qui massacrent…

Du moment que l’on reconnait que l’homme a le droit de tuer les animaux, dans le respect des équilibres naturels et de l’animal, je ne vois pas de mal dans une chasse dans les règles. Par respect de l’animal, j’entends éviter les souffrances inutiles, respect de la dépouille (donc récupérer la viande, comme « l’homme primitif », comme les prédateurs naturels, pas de massacre gratuit).

Pour conclure, je dirais simplement que beaucoup de personnes qui décrient la chasse, le font sur la base d’idées reçues, sans connaître du tout le véritable fonctionnement et les réelles motivations de beaucoup de chasseurs.

Posté en tant qu’invité par yohan:

[modéré, pas d’insultes …]