Posté en tant qu’invité par (faux) X@v:
yohan a écrit:
[modéré, pas d’insultes …]
Tiens, en v’là encore un qui a de l’ humour …
[%sig%]
Posté en tant qu’invité par (faux) X@v:
yohan a écrit:
[modéré, pas d’insultes …]
Tiens, en v’là encore un qui a de l’ humour …
[%sig%]
Posté en tant qu’invité par brunodujura:
ne tirer ! jamaiis
je préfere ceux qui chasse a ceux qui mangent de la viande sous vide
Posté en tant qu’invité par Ithyphalle:
pierre a écrit:
Oui, oui, je peux être d’accord avec ça, en théorie.
En pratique, je suis confus de te dire que tous les
comportements ne se valent pas, et que quelles qu’en soient les
modalités, il est possible de rassembler tous les chasseurs
sous le plus petit dénominateur commun : ils tuent.
Ils ne sont pas les seuls à tuer des animaux et ils ne le font pas forcément par pulsion.
Le pêcheur prélève (tue) des poissons lorsqu’ils les mangent. Certains les relâchent pour pouvoir les réattrapper plus tard et/ou parce qu’ils ne sont pas bons (grosses carpes).
Le ramasseur d’escargot aussi, le jardinier piégeant les taupes aussi, etc …, toi aussi par délégation lorsque tu manges un steak.
Oui, mais toi, c’est pour manger.
Pour les chasseurs aussi, et les gigots de chevreuils qu’ils auront mitonnés, ce sera autant de boeufs en moins de tués.
Oui, mais toi c’est pour vivre.
Tu en es sûr ?
N’en manges tu pas 2 fois plus que nécessaire, juste pour partager un moment convivial avec des amis et parce que c’est bon accompagné d’un bon vin ?
Je trouverait ça indéfendable si c’était juste pour accrocher un trophé et abandonner la dépouille.
Celui qui prélève (tue, si tu préfères) raisonnablement du gibier, ne le fait pas forcément avec cette pulsion irrépressible et malsaine, dont je ne nie pas l’existence chez certains.
ça peut entrer dans une culture avec ses rituels et son éthique.
Penses tu qu’un Inuit qui souhaite préserver son style vie et sa relation à la nature en continuant à chasser la baleine pour se nourrir (non, il n’y est plus obligé matériellement), soit animé uniquement par une pulsion primitive de mort ?
Et donc il
est possible d’émettre un jugement de valeur collectif.
Par exemple certains comportements sont répréhensibles (ne
serait-ce qu’au regard de la loi). T’interdis-tu de porter un
jugement sur les chauffards délinquants automobiles, au motif
qu’ils constituent « un groupe d’individus dont les pratiques
sont très variables » ?
Je suis confus de te dire qu’il me semble y avoir un amalgame entre juger des gens et juger des comportements, et pour être homogène, il te faudrait considérer le groupe des automobilistes et non pas le groupe des chauffards, sinon tu ne devrais pas considérer le groupe des chasseurs, mais le groupe des viandarts.
Tes exemples ne tombent pas dans la casuistique, mais tes conclusions sont « imparables » puisque les qualifications contiennent en elles même la notion de faute.
Ce qui semble montrer, si j’arrive à te suivre, que dans ton raisonnement au sujet des chasseurs, tu partes de 2 postulats :
Le point N°1 ne tient que si l’on ne tue ni ne mange quoi que soit d’animal (manger sans tuer = déléguer la mise à mort = pas plus moral, mais plus hypocrite et donc aucune leçon à donner).
Et nous avons vu qu’ils n’étaient pas les seuls, même si c’est par délégation (dans le droit pénal actuel, le commanditaire d’un meurtre est puni au moins aussi lourdement que le porte flingue).
Objecteur : « Objection votre honneur, le mangeur de steak n’est pas animé de mauvaises intentions, contrairement au chasseur qui le fait par pur plaisir de tuer. »
Ce qui nous amène au point N°2 suivant.
Le point N°2 est à mon avis au coeur de notre malentendu, mais il est faux, comme il est faux pour l’Inuit. Et même s’il n’y a que 5% (au hasard, j’ignore combien) de chasseurs pour lesquels tuer est loin d’être l’alpha et l’oméga de leur pratique, le sachant, je m’interdit de porter un jugement de valeur, en l’occurrence méprisant pour une catégorie entière.
ça ne signifie pas que je n’ai pas une idée sur la question, mais ça évite d’aborder un individu en particulier avec en tête l’idée « tiens, toi tu es chasseur, toi tu es un grimpeur, toi tu es etc …, donc tu n’es qu’un pauvre type ».
Ce n’est pas qu’une posture.
Même si tous deux sommes, comme nos femmes le disent, des être exceptionnels, je ne suis pas certain que le plus crétin, le plus immoral, ou le plus méprisable, soit toujours le chasseur.
Aurais-tu cette certitude ?
Parce que si l’on commence à finasser dans la casuistique,
On commence seulement.
Préfères tu l’emporte pièce ?
on
finit par dire que « tous le monde il est beau, tous le monde il
est gentil »,
Mais bien sûr, prends moi pour un c… ;o))
et par furieusement s’en…nuier.
Je t’en prie, ne te gêne pas pour relever le niveau, j’aurai ainsi l’opportunité de m’instruire et peut-être d’apprendre plus que de nouveaux mots. ;o))
Bonne nuit Pierre et sans rancune
Posté en tant qu’invité par Phil:
sur tous les points. Merci Gecko et Le Piu
Phil
Posté en tant qu’invité par AlbanK:
yohan a écrit:
[modéré, pas d’insultes …]
Donc, ma modération a frappée…
Et pour quelle raison, Yoan, qui avait-il dans ce message ?
Une attaque contre Ben Laden ou contre moi ???
S’ il s’ agit du second, alors, tu as mon lien, si tant est que tu aies quelque chose à me dire, autant le faire en privé, ne te gène pas …
AlbanK.
Posté en tant qu’invité par Saïmon:
AlbanK a écrit:
Et pour quelle raison, Yoan, qui avait-il dans ce message ?
Une attaque contre Ben Laden ou contre moi ???
non rien a voir avec toi Alban, juste une remarque des plus pertinentes sur les chasseurs …
Posté en tant qu’invité par AlbanK:
Ahhhhhhhhhhh !!!
Zut zut et re-zut, moi qui espérais secrètement fignoler ma parano …
Ben merci Simon, c’ est encore raté ce coup-ci !!!
:))
Posté en tant qu’invité par Mic’hel:
nan, c’etait surtout avant d’arriver sur Larrau quand on traverse des bois où ça canarde dans tous les sens. Là on a quand meme en tete la possibilité d’un nase qui pourra se retenir de tirer dès qu’il voit un buisson bouger…
Posté en tant qu’invité par brunodujura:
pensé du jour …
il me semblent que sans chasseur la montagne n aurait jamais été explorée , les guides n existeraient pas et ce forum surement non plus
Posté en tant qu’invité par Mid:
C’est vrai que de nombreuses « premières » ont été faites par des chasseurs. Ils s’agit le plus souvent d’itinéraires « PD » sur des sommets secondaires (et oui, le gibier ne se tient pas trop vers les 4000m), mais ce sont bien eux les 1ers « explorateurs » des cimes alpines avant l’arrivées des touristes anglais et autres monchus…
Ces escapades répétées en « terrain à chamois » a dû former le pied de beaucoup de ceux qui ont servi de guide à la « grande époque des pionniers ».
[%sig%]
Posté en tant qu’invité par brunodujura:
et je pense qu il reste en france quelques chasseurs avant tout passionné de montagne et de nature!
on peut toujours parler de l elevage industriel et l abattage de certains animaux mais la beurk … je prefere encore le « mauvais » chasseur ! lol ( meme si je mets toujours mon gilet pare balle pour aller aux champi …)
Posté en tant qu’invité par pierre:
Salut Ithyphalle !
Je ne voulais pas être importun en poursuivant un sujet qui descendait doucement dans les abîmes du forum, mais d’autres l’ont fait remonter…
Grâce à tes réparties, je peux préciser certains points de mon argumentaire. On pourrait appeler cela de la maïeutique, si l’on cherche des références savantes.
1°/ Je n’avais pas sitôt cliqué sur « envoyer » que je me suis aperçu avoir omis « par plaisir » à la suite de « ils tuent » pour définir le point commun à tous les chasseurs. Tu as corrigé cette lacune, je t’en remercie.
C’est qu’elle constitue le point clef pour différentier, par exemple, le chasseur de mon boucher. Que les bonnes âmes qui s’offusquent de voir des « anti-chasses » savourer une bavette à l’échalote veuillent bien réfléchir quelques instants sur ce qu’est une société, quelle est son organisation, ce que signifie une rémunération…
Pour prendre un exemple : je ne me sens aucune affinité pour la police, en général. Et pourtant je sais que l’on juge à son fonctionnement le caractère plus ou moins républicain d’un système politique. Et donc je rémunère par mes impôts directs et indirect ce service. Je n’aime pas l’action de « maintenir l’ordre »(aussi républicain que possible … il y aurait à causer, ce n’est pas le sujet), mais je permets son organisation par la société.
Je veux dire que ce n’est pas le fait de tuer des animaux qui me parait moralement condamnable : je n’ignore pas que l’homme est un super prédateur. Celui qui reçoit une rémunération en échange en a fait son travail, et il n’y a rien à en dire de plus.
Le point commun à tous les chasseurs, c’est bien qu’ils tuent par plaisir.
Ithyphalle a écrit:
Celui qui prélève (tue, si tu préfères) raisonnablement du
gibier, ne le fait pas forcément avec cette pulsion
irrépressible et malsaine, dont je ne nie pas l’existence chez
certains.
ça peut entrer dans une culture avec ses rituels et son
éthique.
Ça, ça me met en rage ! C’est avec ces arguments que tu pourrais défendre l’excision des petites filles en Afrique : ça rentre dans une culture, il y a des rituels et une « éthique ».
Ou bien l’exécution par crémation des hérétiques, ou bien la lapidation des femmes adultères, ou bien …
Je ne vois par en quoi le ritualisation d’une mise à mort la justifie, je ne vois pas en quoi la "tradition"constitue un alibi, empêche d’exercer son esprit critique, atténue la gravité des actes que l’on peut commettre en son nom !
Je suis confus de te dire qu’il me semble y avoir un amalgame
entre juger des gens et juger des comportements, et pour être
homogène, il te faudrait considérer le groupe des
automobilistes et non pas le groupe des chauffards, sinon tu ne
devrais pas considérer le groupe des chasseurs, mais le groupe
des viandarts.
Non, non, non : mon exemple sur les chauffards est légitime en cela qu’il constitue un groupe homogène de pratiques, comme les chasseurs constituent un groupe homogène (en regard du critère qu’ils prennent du plaisir à supprimer la vie).
Ah, c’est sur que j’aurais pu prendre pour exemple le groupe homogène des amateurs de peinture sur soie … Tu veux dire que j’aurais, « à l’insu de mon plein gré », essayé de « pré orienter » un réprobation en utilisant une pratique reconnue unanimement comme déviante … Nooooonnnnn, j’en serais bien incapable, tu me connais !
Et même s’il n’y a
que 5% (au hasard, j’ignore combien) de chasseurs pour lesquels
tuer est loin d’être l’alpha et l’oméga de leur pratique, le
sachant, je m’interdit de porter un jugement de valeur, en
l’occurrence méprisant pour une catégorie entière.
Euhhh … Tu ne serais pas démocrate chrétien, par hasard ?
Nan, j’rigole, je n’ai rien contre les démocrates chrétiens : chacun sa sexualité, après tout.
Reconnais tout de même que la haute teneur en scrupules de ton discours conduit tout de même à un gommage des contrastes, une réduction de la gamme dynamique des valeurs… Ce que j’avais essayé de dire en citant Jean Yanne : « tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil » …
Bonne nuit Pierre et sans rancune
Ah mais non, pas de rancune, au contraire : tout le plaisir est pour moi !
Bien amicalement.
Posté en tant qu’invité par Ithyphalle:
pierre a écrit:
1°/ Je n’avais pas sitôt cliqué sur « envoyer » que je me suis
aperçu avoir omis « par plaisir » à la suite de « ils tuent » pour
définir le point commun à tous les chasseurs. Tu as corrigé
cette lacune, je t’en remercie.
C’est qu’elle constitue le point clef pour différentier, par
exemple, le chasseur de mon boucher. Que les bonnes âmes qui
s’offusquent de voir des « anti-chasses » savourer une bavette à
l’échalote veuillent bien réfléchir quelques instants sur ce
qu’est une société, quelle est son organisation, ce que
signifie une rémunération…
Pour prendre un exemple : je ne me sens aucune affinité pour la
police, en général.
Moi non plus, mais je ne suis pas absolument certain d’être incapable de sympathie pour un flic en particulier (voire quelques uns).
Les parcours, les motivations et la complexité humaine réservent souvent des surprises.
N’ayant pas de sympathie particulière pour les militaires, j’ai pourtant été surpris plus d’une fois par la richesse de certaines personnalités.
Et pourtant je sais que l’on juge à son
fonctionnement le caractère plus ou moins républicain d’un
système politique. Et donc je rémunère par mes impôts directs
et indirect ce service. Je n’aime pas l’action de « maintenir
l’ordre »(aussi républicain que possible … il y aurait à
causer, ce n’est pas le sujet), mais je permets son
organisation par la société.
Je veux dire que ce n’est pas le fait de tuer des animaux qui
me parait moralement condamnable : je n’ignore pas que l’homme
est un super prédateur. Celui qui reçoit une rémunération en
échange en a fait son travail, et il n’y a rien à en dire de
plus.
OK
Le point commun à tous les chasseurs, c’est bien qu’ils tuent
par plaisir.
Pour être honnête avec toi, je te donne raison dans une majorité de cas, mais avec plus ou moins d’intensité selon les cas, voire pas du tout pour quelques uns.
Ithyphalle a écrit:
Celui qui prélève (tue, si tu préfères) raisonnablement du
gibier, ne le fait pas forcément avec cette pulsion
irrépressible et malsaine, dont je ne nie pas l’existence
chez
certains.
ça peut entrer dans une culture avec ses rituels et son
éthique.Ça, ça me met en rage ! C’est avec ces arguments que tu
pourrais défendre l’excision des petites filles en Afrique : ça
rentre dans une culture, il y a des rituels et une « éthique ».
Ou bien l’exécution par crémation des hérétiques, ou bien la
lapidation des femmes adultères, ou bien …
Je m’oppose à toutes les pratiques que tu cites, alors ne te mets pas en rage, je me suis mal fait comprendre.
L’éthique ou la ritualisation ne justifient rien, mais elles sont le révélateur, dans le pire des cas, d’une aliénation à une tradition dont on ignore le sens originel, qui lui même cache souvent une fonction sociale.
Dans le meilleur des cas, cette éthique et cette ritualisation sont le signe d’une volonté de donner une signification (avec comme toujours un risque d’erreur et de dévoiement). Par exemple pour le chasseur « primitif », cela peut lui permettre de surmonter la contradiction qui consiste pour lui à tuer un animal pour lequel il a le plus grand respect.
Dans ce cas, ce chasseur peut trouver réjouissance à pouvoir nourrir sa famille ou son clan, mais pas par l’action de tuer elle même.
C’est pour cette raison, que j’avais pris l’exemple de l’Inuit, mais ça n’était malheureusement pas suffisamment parlant.
Je crois qu’il a envie de conserver son mode de vie et son rapport à la nature en assumant l’acte de tuer, mais ce n’est pas nécessairement (pour ne pas trop généraliser) par recherche du plaisir qu’il le fait.
Pour prendre un autre exemple, parmi ceux qui élèvent quelques animaux pour la viande comme des lapins ou des cochons (les poules ça n’émeut personne), certains finissent par s’y attacher (affection). J’en connais qui les vendent vivants car ils n’ont pas la force de les tuer, alors qu’ils tuent les bêtes des autres.
D’autres les tuent quand même, avec un pincement au coeur en assumant leurs actes et s’y résolvent en se disant que c’est dans l’ordre des choses.
Il m’a semblé percevoir cet état d’âme en écoutant un chasseur, qui déclarait ne pas toujours tirer après avoir terminé une approche, parce que « le coeur n’y était pas », et préférant l’observer (le contempler) dans sa lunette.
Je te l’accorde, ce cas n’est sans doute pas représentatif d’une majorité.
Je ne vois par en quoi le ritualisation d’une mise à mort la
justifie, je ne vois pas en quoi la "tradition"constitue un
alibi, empêche d’exercer son esprit critique, atténue la
gravité des actes que l’on peut commettre en son nom !
Oui, je vois que nous sommes d’accord.
Ah, c’est sur que j’aurais pu prendre pour exemple le groupe
homogène des amateurs de peinture sur soie … Tu veux dire que
j’aurais, « à l’insu de mon plein gré », essayé de « pré orienter »
un réprobation en utilisant une pratique reconnue unanimement
comme déviante … Nooooonnnnn, j’en serais bien incapable, tu
me connais !
On s’est compris
Euhhh … Tu ne serais pas démocrate chrétien, par hasard ?
Démocrate, je l’espère, mais « chrétien » n’est pas le qualificatif qui me convient le mieux. Agnostique serait plus approchant.
Nan, j’rigole, je n’ai rien contre les démocrates chrétiens :
chacun sa sexualité, après tout.
Il n’est pas mauvais de revisiter les classiques de temps en temps. Le missionnaire, ça doit être chrétien ça.
Reconnais tout de même que la haute teneur en scrupules de ton
discours …
Je n’ai pas l’impression que c’est du scrupule.
Ce serait plutôt de l’optimisme sur nos capacités à appréhender autrui individuellement ou bien une réticence à mettre les gens dans des cases.
A moins encore que ce ne soit une priorité accordée à la compréhension plutôt qu’au jugement d’autrui, ce qui n’empêche pas de synthétiser, distinguer l’essentiel, se positionner et agir lorsque c’est opportun ou important.
… conduit tout de même à un gommage des contrastes, une
réduction de la gamme dynamique des valeurs…
Je voulais juste introduire le doute sur le fait que tous les chasseurs tuent par plaisir, mais sans grand succès apparemment.
Mon cochon et mon lapin d’élevage y auront ils réussi d’avantage ?
Cela te parle t-il ?
Ah mais non, pas de rancune, au contraire : tout le plaisir est
pour moi !Bien amicalement.
Au plaisir de te lire, ici ou sur d’autres discussions.
Posté en tant qu’invité par Dani:
Un exemple de que les chasseurs pensent aussi a l’environnement.
Trouvé sur http://www.clubalpin-rhone-alpes.com/Manif-au-sommet
il parle d’un projet d’équipement en remontées.
Lettre ouverte du « collectif des chasseurs de Megève »
MONT JOLY, ou MONT VILAIN ?
Le projet d’équipement en remontées du fond de la vallée du Planay et du Mont Joly amène plusieurs réflexions quant à l’impact qu’il aurait sur l’environnement (site, faune sauvage et flore). Il est indéniable qu’un tel projet aurait un impact négatif à tous niveaux. En effet, ce secteur « encore sauvage » se trouve déjà réduit à quelques centaines d’hectares qui peuvent paraître vides et stériles aux yeux de certains mais qui grouillent de vie pour peu que l’on se donne la peine et la patience d’observer en silence.
Les pentes de Barriaz, le bois des Covagnes, le nant de la Deuve, le clairière de la Place et leurs forêts adjacentes, la combe de la Sasse avec le Leutellet, la combe à Marin, la forêt de Plan Ponet avec son rocher, la forêt du Montagnon et celle d’Hermance, l’arête des Perolettes et sa forêt sont autant de refuges à une multitude d’espèces animales sauvages et non des moindres.
A tout seigneur tout honneur ; on y note la présence permanente
Tout ce petit monde ailé ne fait pas bon ménage avec le bruit, le dérangement et surtout les câbles des remontées mécaniques auxquels ils se heurtent par temps de brouillard ou de nuit : on ne compte plus les tétras lyre, gélinottes et même lagopèdes retrouvés morts ou désailés sous les câbles. …
D’autres espèces ne sont pas à l’abri de telles collisions : on a même retrouvé dans certains secteurs des aigles royaux victimes de câbles !
Les oiseaux ne sont pas les seuls à fréquenter ces secteurs qui représentent les dernières et indispensables zones d’hivernage pour lièvres communs bien présents, blanchots (lièvres variables), chevreuils et chamois déjà affaiblis par l’hiver et qui ne supporteraient pas la pression d’une déferlante de milliers de skieurs.
Les pentes sud entre la Foge, Combe à Marin, le Planay, Plan Ponet et Hermance constituent pour ces animaux une des meilleures zones parce que, selon leur exposition, la neige fond plus vite et l’accès à l’herbe est plus rapide : il est courant d’apercevoir sur ce secteur des dizaines de chevreuils et chamois pâturer et ce dès la mi-février ! La présence de pylônes, pistes, skieurs de jour et dameuses, motos neige de nuit aurait tôt fait de les pousser à déguerpir. …mais où ? On se demande déjà comment ils parviennent à supporter les centaines de déflagrations des précédents gaz ex plus celles des quatre nouveaux du Mont Joly qui font trembler les vitres des chalets à des kilomètres à la ronde !
Mammifères et oiseaux ne seraient pas les seuls à souffrir d’un tel aménagement : il est une espèce beaucoup plus discrète parce qu’invisible mais néanmoins bien présente. Le Nant Cordier dit « ruisseau de Plan Ponet » prenant sa source au pied du Mont Joly, dénommé Planay à partir de ce lieu dit et formant l’Arly à sa confluence avec le Glapet et la « petite Arly », est unique en son genre : malgré sa petite taille et son faible débit, ses eaux froides et encore pures coulent tout au long de l’année et abritent une population de truites farios sauvages non négligeable mais ce n’est pas seulement là qu’il est unique ; c’est parce qu’il est un des derniers ruisseaux de Haute-Savoie où la truite se reproduit naturellement ! Il existe encore chez nous un ruisseau pépinière où la qualité de l’eau et la granulométrie des cailloux de son lit permettent aux truites de frayer et de produire des alevins. Un « plus » à méditer dans une commune qui se targue d’être la « capitale de l’eau » ! Peut-on sérieusement envisager que les inévitables captages, drainages, busages et remblais feront bon ménage avec une telle merveille ?
Comme il vient d’être démontré, l’impact de tels aménagements avec leur cohorte de modifications, d’implantations ne peut être que très négatif, sans compter qu’ils dénatureraient le site au niveau visuel : en hiver, seuls les câbles, pylônes, gares, piquets, balises, tubes de canons à neige sont visibles mais une fois la neige fondue que reste-t-il en plus des précités dans un site saccagé ? Les saignées dans les forêts, dans le sol, les remblais, les buses de fer ou béton, les papiers gras, mégots de cigarettes, bouteilles de bière, canettes, la boue, les skis et bâtons perdus, les balises « oubliées, les filets de protection, etc. …
A l’heure de la politique de « la nature à ma botte ou « ôte toi de là que je m’y mette », à l’heure où les mots : modestie, humilité, et respect ont disparu du vocabulaire de trop d’entre nous, il serait grand temps d’être raisonnable et de savoir dire « non » au « développement à tout prix » au risque de s’engager dans une interminable « fuite en avant ».
Avec leurs pistes bien dessinées et entretenues, leurs massifs intimes mais déjà judicieusement reliés, certaines remontées à moderniser, nos stations proposent depuis longtemps un ski qui se veut authentique ; elles doivent lui conserver ce côté intime ou plutôt « intimiste » grâce à des aménagements étudiés, judicieux mais discrets et respectueux de l’environnement sans céder à la tentation de « l’esbroufe médiatique » proposant un ski de supermarché, un ski de « grande surface » coûteux et destructeur comme l’ont déjà fait de trop nombreuses stations !
Il est de part le monde des régions où l’on considère que des espaces sauvages de plusieurs milliers de kilomètres carrés sont déjà devenus exigus, alors, de grâce, essayons de préserver, d’épargner quelques centaines d’hectares ! Il est alarmant de constater que, dans la plupart de nos communes de montagne il n’existe aucun point éloigné de plus de quelques centaines de mètres d’une implantation humaine que ce soit habitation, route, piste, parking, remontée mécanique, gaz ex, catex, canon à neige, ligne électrique, antenne, balise, panneau, etc …II suffit d’examiner une carte IGN pour s’en convaincre ! Pire encore, ces cartes IGN devraient être revues et corrigées de semaine en semaine parce qu’au train où vont les choses et au nom de la sacro- sainte notion de rentabilité, il est fort probable que dans un avenir proche, cette distance se trouvera réduite à quelques dizaines de mètres !
Le collectif des Chasseurs de Megève
Posté en tant qu’invité par ducon3d:
Salut à tous,
je pense que le vrai problème de la chasse est le pourcentage indeterminé(mais semsiblement identique pour l’escalade) de … cons et un con avec un fusil et pire qu’un con avec une petite cuillère.
En effet on peut avoir son opinion sur la chasse, personnelement je n’aime vraiment pas, et ne pas généraliser.
2 petits exemple:
un jour un pote (je sais récit indirect blabla vous voulez le proces verbales ?) fesais du vtt avec son club et un chasseur mécontent tir au dessus de ca tête pour manifester son mécontentement de voir des vtt dans un bois (public en plus). facile de généraliser après ca…
ou encore, vous avez sans doute deja vu des maisons avec des impacts de plomb decu (au moin a la télé si vous n’habiter pas a la campagne). là encore c’est facile de généraliser.
Donc pour conclure, je reprends mon introduction, un chasseur con reste armé de ce faite son influence négative sur la chasse est décuplée. en ce qui concerne le stéréotype du chasseur je crois qu’on a tous le droit aux stéréotypes qui ne sont rien que des préjugé…
PS: ces cons pensent souvent dailleurs qu’ils ont le droit de chasser partout sans permissions aucune
Des cons il y en a partout, a commencer par moi!