Pas faux et le rapprochement est encore plus vrai si le chasseur participe réellement a l’aménagement de la montagne pour s’assurer que le terrain reste habitable pour le coq.
Restera cependant toujours le risque de mort lie au port d’arme… cf l’accident récent en Belledonne mais la se pose plus la question du partage de la montagne et des nuisances d’une activités humaine pour une autre activités humaine que d’une responsabilité écologique négative de la chasse.[/quote]
Un chasseur pourra mieux répondre que moi, mais les munitions utilisées pour chasser les animaux type Tetras ne sont pas les mêmes que pour le « gros gibier » (chamois, sanglier, etc.), je pense que ça a impacte sur la mortalité du tire (par exemple la distance durant laquelle la munition reste létale -> portée). Après effectivement ça reste une arme, mais naître c’est mourir … plus tard.
Assumer la proximité de définition entre chasse et élevage… Magnifique !
La prochaine fois qu’un chasseur me parlera de la gestion cynégétique, de l’aspect sportif et aventurier qu’est la chasse, je lui répondrai qu’il est simplement un éleveur comme un autre, qui paie l’agrainage et les bagues comme il paierait l’aliment et l’abattoir, et qui fait transhumer son cheptel sur les pâturages collectifs…
Pas sûr qu’il apprécie (même si la gestion des sangliers ressemble franchement à ça)
Tout à fait et de mon avis quelqu’un qui a une arme, a la plus grande des responsabilités sur les épaules. Par contre je pense que là on sort un peu du sujet sur la chasse au coq par rapport au problème de concilier des activités sur un même territoire. Il m’est d’avis que certaines zones fréquentées ne devrait pas être chassées le weekend ou tous les weekends(?), mais il y a déjà d’autres topics sur la question notamment ici.
Effectivement une cartouche utilisée pour la chasse au coq projette des plombs et ne pourrait être létal qu’a très courte distance (quelques dizaines de mètres?), la portée maxi ne dépasse pas 300 m contre plus d’un kilomètre pour une balle si on en croit ce tableau trouvé sur le web
[quote=« vs et 74, id: 1777155, post:36, topic:157981 »]Excellents souvenirs d’enfance en montagne, peut être même que mon amour de la montagne vient de là. D’accompagner mon père et ses amis chasser le petit coq. Entendre le coq se faire lever par le chien, partir en plongeant dans la pente comme un missile… et ne jamais arriver à en tirer un.
Je n’ai jamais pris mon permis, mais je fulmine à chaque fois que j’entend un bien-pensant essayant de donner des leçons de morales, des leçons de philosophies et des leçons de nature.[/quote]
Si ça peut te rassurer, j’ai aussi plein de souvenirs de faune qui s’enfuit (ou pas) après avoir été surprise d’assez près, en toute saison (mais il vaut mieux éviter en hiver). Mais pour ça, il n’est pas nécessaire de se ballader avec un fusil avec l’intention de tuer un coq, un chamois ou autre, il suffit de se promener sans chercher à voir un animal, et parfois les chemins se croisent.
Là tu as raison, la chasse n’est pas nimporte qu’elle activité. Elle est fondatrice de notre humanité… donc on peut critiquer les chasseurs, la chasse ne disparaitra jamais totalement, ca fera toujours echo à certains d’entre nous dans leur fort intérieur. Comme le besoin de nature que nous avons tous, soit dit au passage. impossible de ne vivre qu’en ville…
alors là tu délires par contre, je vais allez flinguer les vaches de mon voisin et je vais lui dire que je fais de l’élevage en circuit court il va bien rigoler.
Tu aurai raison si les coq étaient élevés pour etre tués -> ce n’est pas le cas, ils n’ont rien demandé…
waaa, tu m’apprends un truc là. Je me suis toujours baladé en nature avec un fusil et en tirant sur tout ce qui bouge. J’imaginais pas que ce que tu me racontes fut possible. Heureusement que tu apportes la lumière ici bas.
Je t’envie de pouvoir apprendre tant de choses aux ignares , viandards et avinés. Des rustres comme moi qui n’ont aucune idée de ce qu’est le bien et la mal.
[quote=« vs et 74, id: 1777155, post:36, topic:157981 »]Excellents souvenirs d’enfance en montagne, peut être même que mon amour de la montagne vient de là. D’accompagner mon père et ses amis chasser le petit coq. Entendre le coq se faire lever par le chien, partir en plongeant dans la pente comme un missile… et ne jamais arriver à en tirer un.
Je n’ai jamais pris mon permis, mais je fulmine à chaque fois que j’entend un bien-pensant essayant de donner des leçons de morales, des leçons de philosophies et des leçons de nature.[/quote]
Si ça peut te rassurer, j’ai aussi plein de souvenirs de faune qui s’enfuit (ou pas) après avoir été surprise d’assez près, en toute saison (mais il vaut mieux éviter en hiver). Mais pour ça, il n’est pas nécessaire de se ballader avec un fusil avec l’intention de tuer un coq, un chamois ou autre, il suffit de se promener sans chercher à voir un animal, et parfois les chemins se croisent.[/quote]
en effet c’était façon de parler. Mais froidement tu peux dire qu’il n’est pas pareil de tuer un animal sauvage, qui est né et a survécu sans etre humain, que de tuer un animal domestique, créé, né et nourri grace à l’etre humain.
evidemment, on peut aussi dire qu’on a pas le droit de tuer des pauvres zanimo, domestique ou pas, etc etc. Mais bon, c’est un autre débat.
Une viande saine, celle que mange le chasseur le chasseur ? Un élevage bio ? Vraiment ?
« Pourtant, dans tous les cas de saturnisme aviaire concernant des espèces gibier, il existe a priori un risque qu’une partie du plomb contenu dans la chair des oiseaux soit absorbée par le consommateur, avec des risques exacerbés pour certains aliments (pâté de foie ou gésier d’oie ou de canard sauvage par exemple), et avec des risques très exacerbés pour le fœtus et l’embryon si cette nourriture (gibier) est consommé par une femme enceinte ou femme en âge de procréer (la barrière placentaire, n’est absolument pas efficace pour le plomb), ou pour le jeune enfant.
L’allaitement est également une source de contamination de la mère à l’enfant.
À titre d’exemple, en Espagne, au début des années 2000, 1,2 million de chasseurs ajoutaient annuellement environ 6 000 t de billes de plomb, au plomb dispersé les années précédentes (et 30 à 50 t de ce plomb était dispersé dans les zones humides) 52. Ce sont au moins 50 000 oiseaux qui meurent d’intoxication aiguë au plomb chaque année en Espagne. Et bien d’autres sont chroniquement affectés (et contiennent assez de plomb parfois pour intoxiquer les consommateurs de gibier) 52. La plupart des espèces connues pour être souvent victimes de saturnisme peuvent être légalement chassées et le fait d’être intoxiqués par le plomb augmente le risque qu’ils soient tués à la chasse (moindre vigilance, et moins de capacité de fuite…)52. Par conséquent, les chasseurs de sauvagine (environ 30 000 en Espagne) et leurs familles ou amis, surtout les enfants, sont exposés au risque d’ingestion de sels de plomb à partir de la chair d’oiseaux empoisonnés. »
Note bien qu’une manière encore plus efficace d’augmenter la plombémie du chasseur consiste à se loger directement du plomb dans le buffet. Ce que l’on appelle « un accident de chasse », n’est-ce pas ? « … le premier cas célèbre étant celui de l’horticulteur anglais Arthur Stayner (qui a implanté l’industrie sucrière dans l’Utah), et qui est mort en 1899 d’un saturnisme induit par de la grenaille de plomb incrustée dans l’une de ses chevilles à la suite d’un accident de chasse.
…
Un exemple connu du public est celui du cycliste Greg LeMond qui a dû abandonner la compétition après que sa plombémie eut quadruplé à la suite d’un accident de chasse dont il a été victime en 1987. Cet accident lui a laissé 35 grenailles de plomb dont quatre dans le foie et les poumons, et deux dans l’enveloppe du cœur, après quoi ses performances physiques ont régulièrement diminué. »
NB : tous les passages en italique sont tirés de wiki. Afin de ne pas alourdir, je n’ai pas cité tout ce qui se rapporte ausaturnisme animal, aviaire en particulier, et qui vaut aussi son pesant de plombs de chasse …
J’ai dans mac clientèle 2 chiens de chasse au coq, dont le maître est de l’agglo grenobloise, qui ne chasse que le coq, ici à l’automne, puis qui chaque hiver part en Russie, en Laponie, etc avec ses 2 chiens afin d’y poursuivre la saison pendant 2-3 semaines! Un fana, quoi.
Et quand on le chasse, il y a 100% de chance qu’il meurt !
Tu ne vois pas la nuance entre qqun dont le loisir a un impact incertain et collatéral sur des coqs, et un autre dont le loisir est d’avoir un impact définitif sur les coqs ?[/quote]
Encore des propos d’ignorant. Chez nous il y a 4 bagues de coqs dispos. Aucun coq tué. Et la fermeture c’est le11 novembre. Tuer un coq est le résultat de 100 aines d’heures et de millier d’euros d’investissement. Merci de respecter les chasseur de coq (dont je ne fais pas partie).
Quand j’ai dis « quand on le chasse », je voulais dire « quand on le tue » !!
Ne faites pas semblant de ne pas comprendre, vous aviez très bien compris avec les « 100% » qui suivent…
Je sais très bien qu’un chasseur de coq peut revenir brocouille, surtout si je suis passé avant et que j’ai fait fuir le coq vers des lieux plus safe pour lui !!!
C’est comme le mec qui est un pote à un pote sur Facebook (du coup je vois ces post, trop bien facebouc)et qui se vante de partir en montagne de nuit avec un sifflet et de faire plein de bruit pour faire fuir les chamois… Le gars il fait plus de mal que de bien, il fait fuir les chamois à grandes enjambées, sans même savoir si un chasseur va passer par là et il est fier de lui… Bref le chamois se prend un bon coup de stress, traverse la moitié de la montagne, puise dans ces réserves, mais au moins le gars se donne bonne conscience, il pense avoir sauver un chamois… Tu vas me dire un chasseur ça fait fuir les chamois. Ben non, en général il tire un coup de carabine, soit le chamois est mort soit il court et se planque et c’est fini, c’est rare qu’un chasseur de chamois canarde, je t’invite à regarder le reportage sur Luc Alphand qui est un sacré chasseur de chamois.
Zut j’ai dit que j’intervenais plus dans la discussion…
Ouais.
Ca peut lui être fatal.
Alors que lorsque le quota de chasse est de 10, c’est garanti d’être fatal à 10 coqs.
Les skieurs peuvent changer de comportement pour réduire leur impact sur les coqs, tout en continuant à skier. Le but d’un skieur n’est pas de dégommer des coqs !
Un chasseur de coqs ne peut pas réduire son impact sur les coqs tout en continuant à les chasser ![/quote]
La principale cause de disparition du Grand Tétras c’est la fermeture des milieux. Aujourd’hui, c’est CA le vrai problème.
Les chasseurs (qui certes peuvent tuer sous conditions) réouvrent les milieux, donc agissent contre la principale cause de disparition. Et le randonneur à ski (que je suis) que fait il contre la principale cause de disparition ? Rien. Si l’on enlève les éleveurs et les chasseurs, dans 20 ans on pourra se poser la question de la biodiversité des milieux embroussaillés.
Mais ça arrive.
Ceux que j’ai croisés en Oisans il y a un mois ont tiré 9 balles pour atteindre un cabri de l’année…[/quote]
Ben ce sont des mauvais chasseurs de chamois, ils feraient mieux de ranger leur fusil, le chamois c’est une balle (2 max) en général le chasseur de chamois part avec une carabine à un coup, si le premier coup est le bon pas de problème, si il rate le premier coup parfois il a le temps de rechargé car la chamois est surpris et ne part pas en courant,il cherche d’où vient le bruit (ou il fait 50-100m puis s’arrete pour écouter), après le second coup en général le chamois détale à toute vitesse et vue que les tires se font parfois très loin, jusqu’à 250 voir 300m tu peux pas tirer un chamois à la course…