Charlie vend la peau de l' ours!

Posté en tant qu’invité par Francois:

Ben oui, pourquoi pas en Slovénie…
C’est un joli,pays, la Slovénie…

Posté en tant qu’invité par AlbanK:

La Slovénie,
Même avec un fusil,
C’ était un beau pays ,
La Slovéniiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiie …

( air connu )

Posté en tant qu’invité par Charles:

jo a écrit:

Ca serait maintenant urgent qu’on retablisse le dialogue avant
de placer les gens devant le fait accompli, et des nouveaux
ours.

Le projet de réintroduction ne date pas d’hier. Des réunions d’information ont été tenues, malheureusement les éleveurs ont préférés boycotter celles-ci.
Petit rappel par exemple: l’IPHB en Béarn avait entre autre charge, celle de protéger l’ours. Quels résultats? Combien de subventions ont été grâcement accordées à cet organisme et pour quel type d’action de sa part?
Certains éleveurs souhaiteraient avoir le beurre et l’argent du beurre. Ils ne veulent pas tenir compte des nouvelles contraintes environnementales qui s’imposent à L’ENSEMBLE de notre société. Il va leur être bien difficile après de demander à nouveau des subventions, pour leur troupeaux non gardés dans les pacages! Le contribuable n’aura peut-être pas envie de jouer tout le temps la vache à lait (la brebis en l’occurence)

Posté en tant qu’invité par pachaBE:

Je l’avais deja suggere a couscous le 01 mai, mais si d’autres en arrivent a cette conclusion on pourra proposer une petition ! :slight_smile:

Posté en tant qu’invité par pachaBE:

Hier soir entre deux mails, j’ai vaguement suivis un reportage canadien (?) sur les problemes dans le grand nord. En hyper résumé: contamination de l’eau par PCB, crevettes, poisson, phoques, ours et humains.

Réaction: l’Inuit passe à un régime type US, résultats : cholesterol, apparition problemes cardio vasculaire, obesité,… tant chez les adultes que chez les très jeunes.

Chez l’ours blanc: diminution de l’espérance de vie, stérilité bref le facteur de mortalité premier n’est plus la chasse mais la pollution.

Peut être que dans 20 ans on parlera de réimplanter des ours de Slovenie (lol), ce sera plus facile pour l’homme car pas de risques pour le bétail ( y en as pas ) et de subsides a payer. Ou alors on s’en fout car pas de touriste et tant pis pour les Inuits comme de toute facon la banquise vas fondre.

Posté en tant qu’invité par pascal:

voila!! ya qua reintroduire lours blanc avec des ours de slovenie (qu on peint en blanc), et comme les inuits seront mort noyés (puisque la banquise aura fondu…), on les reintroduits avec des sénégalais (qu’on peint aussi en blancs) ou des brésiliens 'et des brésiliennes… ça rechauffera encore plus la banquise…) et puis quand on sera tous mort de la pollution du rechauffement de la mondialisation de la planéte on aura que nous reintroduire avec des sims (comme le jeu) et on sera tous heureux et moi je serais plus comme un con à taper du clavier alors que je devrais aller me coucher et qu’il est tard et que demain ya boulot et que je voudrais pas etre réintroduit par mon chef et que c’est un con et qu’il est non-réintroduisable et patati et patata…

Posté en tant qu’invité par steph09:

Pour ma part, je pense que le débat n’est pas « pour » ou « contre » mais plutôt : l’Homme est-il prêt à partager l’espace et maîtriser son développement? Aux vues de toutes les belles promesses regroupées dans le terme de développement durable, on peut envisager que l’Homme commence à se poser cette question. Or, elle impose de mettre en place de nouveaux schémas de réflexion et des procédures concrêtes. La question de l’ours dans les Pyrénées représente un symbole de cette nouvelle façon de concevoir le développement humain tout en préservant l’ensemble de la biosphère. Il n’est pas plus ou moins important qu’un autre (l’énergie, les flux financiers…) mais nous touche directement dans notre façon de vivre. Et le débat n’existe pas car les extrêmistes « pour » et « contre » pourrissent cet enjeu.
Je suis ariégeois. Je vis en montagne et de la montagne et je considère que nous devons tous faire des efforts pour maîtriser notre poids sur la planète, tout en comprenant les difficultés de changement de mode de vie que cela implique.
Il faut du temps pour que les mentalités, toutes les mentalités évoluent. Quant aux médias et aux politiques, ils sont vraiment les plus pourris!

Posté en tant qu’invité par couscous:

J’ai aussi vu un reportage sr les inuits et les dégats de la pollution: c’est tout simplement ahurissant, ces gens sont à des milliers de km des industries et ils accumulent dans leur corps bcp plus de polluants que nous !!!
En fait, je sais plus trop si c’est une histoire de courant marins ou de vents (ou les deux), mais toute la merde larguée par les pays industrialisés de l’hémisphère nord se retrouve dans la région arctique (Groenland, etc.).

Posté en tant qu’invité par Jean-Ed:

Moi, j’ veux bien réintroduire tout le monde si y faut …

Posté en tant qu’invité par Loana:

Y faut pas, nous, on n’ est pas en voie de disparition, mais on te laisse rèintroduire les ours, si tu veux! Bon courage!!

Posté en tant qu’invité par pascal:

moi je veux bien (ré) introduire Loanna (surtout si c’est loanna du loft) :::))))))

Posté en tant qu’invité par AlbanK:

Relis le mot : " l o f t " , gnarkkkk, ( n’est-ce pas, hum hum… )

Posté en tant qu’invité par Mic’hel:

Une page sur l’argumentation des « pour »

http://www.paysdelours.com/fr/reintroductions/debat-pour--contre-reintroduction.html

Posté en tant qu’invité par Hugues:

Quand on connait mieux un sujet que les journalistes de soi-disant média sérieux, on se rend compte que la frontière entre information et désinformation est assez ténue…

Ton attitude me paraît donc plutôt saine.

Posté en tant qu’invité par pachaBE:

extrait d’une page web:
http://www.pyrenees-pireneus.com/OURS-Slovenie-Cohabitation.htm

« En Slovénie, dont plus de la moitié du territoire est couverte de forêts, chacun a son lot d’histoires sur les ours. Particulièrement dans la partie sud , à la frontière avec la Croatie, où sont regroupés la majorité des 500 ours bruns du pays. C’est là que seront capturés les cinq plantigrades destinés à être relâchés dans les Pyrénées au printemps prochain. " Les ours font partie du paysage dans certaines zones de notre pays. Au cours des trente dernières années, leur population a doublé, notamment dans la région montagneuse de Sneznik dans le sud-est. Beaucoup sont arrivés ici, il y a dix ans, fuyant les guerres de Bosnie et de Croatie », note Marko Jozonovic, chercheur à l’Institut slovène des forêts de Ljubljana.

Si les habitants de ce petit pays de l’ex-Yougoslavie (20 000 km2) sont habitués à la présence de l’ours, leur augmentation en nombre rend tout de même la cohabitation plus problématique et les histoires d’hommes attaqués en allant se promener en forêt deviennent plus fréquentes depuis quelques années. " Dans le passé, les ours se terraient dans les régions montagneuses plus reculées aujourd’hui du fait de leur nombre, ils se montrent plus, explique Ciril Štrumbel, garde-chasse de l’Office slovène des forêts. Nous devons donc davantage informer les gens des habitudes de ces animaux pour éviter les accidents. Et rappeler que l’ours n’est pas un animal dangereux et qu’il n’attaque pas les humains à moins de sentir ses petits en danger".
Un message qui semble bien relayé au sein de la population. Près de l’auberge Pri Bazi 20 dans la forêt de Kovevje Rog (sud-est), un panneau indique que l’ours et le chevreuil sont des espèces protégées et qu’il est donc interdit de les chasser.

Au chaud, à l’intérieur tous les convives attablés sont formels : rien à craindre avec les ours! " La dernière fois, en allant chercher du bois derrière ma maison, j’ai aperçu un ours, il se trouvait peut-être 50 mètres de moi, mais je pense qu’il a été encore plus surpris que moi et a déguerpi le plus vite", affirme un habitant d’un village proche de Dolenjske Toplice. " Quand même, renchérit sa femme, on a beau savoir qu’ils ne vont pas nous attaquer. Moi, j’espère ne jamais en croiser un". Autour d’eux, quelques chasseurs finissent leurs cafés et se préparent à repartir en forêt en toute traquillité. « Nous sommes plutôt fiers de nos ours » affirment-ils. En effet, les Slovènes, très proches de la nature, vantent la biodiversité de leurs forêts et sont ravis de constater que la France a de nouveau choisi des ours slovènes pour les réimplanter dans les Pyrénées.

Correspondance en Slovénie de Marion Thibaut
Source : La Dépêche du Midi du 27/02/2006 "

Et encore: http://www.pyrenees-pireneus.com/OURS-Suisse.htm

Le dernier ours « suisse » a été abattu le 1er septembre 1904 en Basse Engadine, dans le Canton des Grisons. Toute fois c’est en 1923 que le dernier ours « Suisse » a été vu en Haute Engadine.
Il a été revu pour la première fois dans les Grisons de juillet à septembre 2005 (Voir ci-dessous). Il se trouvait dans le Parc National italien de l’Adamello Brenta du 25 juillet et le 30 septembre 2005 d’où il s’est déplacé sur un vaste triangle à cheval sur la Suisse, l’Italie et l’Autriche.
L’ours peu farouche a suscité un grand intérêt dans toute la Suisse avec parfois beaucoup d’inconscience. Ceci montre bien que certains hommes ont perdu l’habitude d’un comportement raisonné et raisonnable avec un animal sauvage.

L’ours brun à quelques kilomètres de la frontière suisse

L’ours brun ne serait plus qu’à quelques kilomètres de la frontière suisse, selon le WWF. L’organisation écologiste se base sur les observations réalisées durant le mois de juin par les gardiens du parc national italien du Stelvio, proche des Grisons.
Les spécialistes ont pu apercevoir à plusieurs reprises un ours brun près de la localité de Solda (I), a indiqué jeudi le WWF dans un communiqué. Cette partie du Val Stelvio est située à quelques encablures seulement du Val Müstair (GR) et du parc national suisse. Pour le WWF, ces récentes observations confirment les conclusions d’une étude présentée en avril par la KORA, la coordination des projets de recherche pour la conservation et la gestion des carnivores en Suisse. Ses auteurs prédisaient la prochaine arrivée de l’ours dans les Grisons depuis l’Italie. Ils soulignaient l’existence de corridors de migrations exempts de tout obstacle infranchissable.
Les Grisons pourraient donc bientôt héberger les trois grands carnassiers que sont le loup, le lynx, et l’ours brun. Selon le WWF, les chances de survie de ce dernier dépendent avant tout de son acceptation par la population.
«Les ours sont omnivores», rappelle Joanna Schönenberger, responsable des grands carnassiers au WWF suisse: «Outre les racines, les herbes, les baies et les fruits, ils apprécient aussi le gibier et le bétail.» Mais le canton des Grisons est bien protégé contre les grands carnassiers grâce à ses mesures de sauvegarde des troupeaux, estime le WWF.

Source : Edicom du 15 juillet 2005

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L’ours brun se rapproche de la frontière suisse

L’ours brun ne serait plus qu’à quelques kilomètres de la frontière suisse, et plus particulièrement des Grisons, selon le WWF.L’organisation écologiste se base sur les observations réalisées durant le mois de juin par les gardiens du parc national italien du Stelvio, proche des Grisons.

Source : TSR.Ch du 15 juillet 2005

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Ours près des Grisons et lynx à Neuchâtel

Le plantigrade pourrait passer la frontière d’ici peu

L’ours brun se rapproche de la Suisse. Les spécialistes ont pu apercevoir à plusieurs reprises un ours brun près de la localité de Solda, à quelques kilomètres de la frontière suisse des Grisons, a indiqué jeudi le WWF dans un communiqué, selon l’ATS. Les ours sont omnivores et s’attaquent aux gibiers et au bétail. Les Grisons abritent déjà le Lynx et le loup. Les mesures de sauvegardes des troupeaux sont toutefois bien assurées dans le canton, selon le WWF. En outre, un lynx a tué huit agneaux dans le Val-de-Ruz. C’est la première attaque du prédateur dans la région jurassienne.

Source : Agrigate / AGIR du 15 juillet 2005

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L’ours des Grisons sous surveillance hertzienne

L’ours des Grisons, dont le tableau de chasse compte un veau et au moins 23 moutons, va être équipé d’un émetteur. Cette mesure va simplifier les mesures de protection des troupeaux et rassurer la population, a expliqué mercredi le conseiller d’Etat Stefan Engler devant le Grand Conseil. Il faudra cependant attendre que le plantigrade se montre à nouveau.
Les autorités des Grisons n’ont plus de nouvelles de l’ours brun depuis la fin septembre, date à laquelle il avait trucidé une vingtaine de moutons en Basse Engadine. Lorsque nous l’aurons trouvé, nous tenterons de l’anesthésier et de lui implanter un émetteur, a précisé Stefan Engler.
L’opération ne va pas aller sans difficulté car l’ours peut parcourir de grandes distances en une journée, a observé le conseiller d’Etat. En outre, on approche de la période d’hibernation: l’animal risque de se retirer dans une tanière pour son sommeil hivernal avant qu’on ne le retrouve.
L’émetteur doit permettre de le localiser à tout moment pour intervenir là où la nécessité se fait sentir. Parallèlement, des mesures vont être prises afin de l’effaroucher et de l’amener à s’éloigner des territoires occupés par les activités humaines. Les autorités des Grisons vont agir en collaboration avec les pays voisins et l’Office fédéral de l’environnement, des forêts et du paysage (OFEFP)

Source : Edicom.

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L’ours des Grisons se prépare à hiberner

Plus vu depuis septembre, l’ours des Grisons pourrait être aller se nourrir au sud des Alpes en vue de son hibernation, selon un biologiste. Le mâle de 2 ans qui atteindra sa maturité sexuelle en 2006, pourrait revenir avec une compagne, affirme l’expert.

Né de parents slovènes dans le Trentin italien, le jeune mâle est arrivé aux Grisons l’été dernier. Il avait vraisemblablement été chassé du parc naturel d’Adamo Brenta par un autre mâle, plus âgé, et était à la recherche d’un territoire, a expliqué le biologiste et spécialiste des ours st-gallois Hans U. Roth.

S’il offre un cadre de vie adéquat sous différents aspects, le canton des Grisons n’est toutefois pas la région idéale en ce qui concerne la nourriture. Il n’y pas assez de noix et de fruits, les aliments préférés des ours en automne, selon M. Roth.

Pendant la période précédant l’hibernation, ces plantigrades ont surtout besoin de substances graisseuses ou oléagineuses et de sucre, et non des protéines de la viande. En règle générale, ils ne chassent donc pas les moutons ou autres animaux en automne.

Le massacre perpétré par le jeune mâle en Basse-Engadine fin septembre est inhabituel pour la saison, a relevé l’expert st-gallois. Visiblement affamé, l’ours avait attaqué une vingtaine de moutons sur un alpage.

Le spécialiste suppose qu’il est désormais parti à la recherche de noix et de fruits au sud des Alpes, au Tessin ou au nord de l’Italie, où ces aliments abondent. Il pourrait également y trouver une compagne et revenir avec elle aux Grisons pour la belle saison, en juin ou en juillet, estime Hans U. Roth.

Source : Swiss Info du 10 novembre 2005

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Pour une cohabitation harmonieuse avec l’ours en Suisse

La coexistence de l’homme et de l’ours brun est possible en Suisse. Tel est le principe sur lequel repose le «concept ours brun» mis en consultation jusqu’à mi-avril par l’Office fédéral de l’environnement (OFEV). Le texte prévoit d’effaroucher, voire de tuer, tout ours à risque.

Le concept a été initié après l’apparition, pour la première fois depuis un siècle, d’un ours en Suisse. Le plantigrade qui a dévoré plusieurs animaux de rente avait défrayé la chronique l’été dernier en se promenant pendant plusieurs semaines dans le Parc national des Grisons et autour des frontières entre la Suisse, l’Italie et l’Autriche. Les spécialistes supposent qu’il est actuellement en hibernation mais ne savent pas où.

Le concept de l’OFEV vise à définir la marche à suivre en cas de découverte d’un ours sur le territoire et, surtout, en cas d’ours habitué à l’homme et devenu ainsi potentiellement dangereux. Il est prévu d’effaroucher un ours «problématique» et même de le tuer. A l’instar de ce qui se pratique concernant les loups et les lynx, il convient de limiter les attaques de bétail avec des mesures de prévention.

Les dommages dus aux ours doivent par ailleurs être indemnisés par la Confédération et le canton concerné. Enfin, le texte contient une série de conseils de comportement pour éviter les conflits et les rencontres dangereuses entre l’homme et l’ours. La consultation s’achève mi-avril pour une entrée en vigueur du texte au début de l’été prochain.
Pourchassé aux 18e et 19e siècles, l’ours a fini par disparaître. Le dernier ours suisse a été abattu en Basse-Engadine en 1904. Plusieurs spécimens ont été relâchés dans les pays voisins. De parents slovènes, l’ours mâle observé dans les Grisons venait d’Italie.

Source : Edicom du 2 mars 2006

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Paysans et cantons ne veulent pas de l’ours

Paysans, cantons limitrophes des Grisons et régions de montagne ne voient pas de place pour l’ours en Suisse. Ils ne veulent pas financer le projet fédéral et demandent que le plantigrade puisse être abattu plus facilement.

Cent ans après avoir tué le dernier ours en Suisse, le retour de l’un d’entre eux l’été dernier dans le Parc national des Grisons a replacé la question de sa cohabitation avec l’humain au centre du débat. Pour gérer au mieux ce voisinage, l’Office fédéral de l’environnement (OFEV) a mis un projet en consultation jusqu’à vendredi.
Selon le service de la Confédération, l’homme et l’ours devraient parvenir à vivre ensemble. Au pire, on pourra l’abattre. Cette option ne devrait toutefois être utilisée qu’en dernier recours.
Pour le faire, il faudra que l’ours ne craigne plus l’homme au point de pénétrer dans des zones d’habitations ou qu’il ait grièvement blessé ou tué une personne. Si le mammifère ne s’en prend qu’à du bétail, il aura la vie sauve.

Pas de zoo à ciel ouvert
Au Tessin, la proximité de l’ours avec l’homme, mais aussi avec le lynx et le loup laisse sceptique. «Il faut éviter de créer un zoo à ciel ouvert», a dit Marcello Bernardi, directeur de la division environnement.
L’ours devrait pouvoir être abattu s’il cause de grands dommages à la faune ou au bétail et pas seulement s’il est un danger pour l’homme. De plus, la Confédération devrait assumer les coûts de l’opération et pas couper ensuite dans les budgets comme elle l’a fait pour le loup, a-t-il encore expliqué.
Le canton du Valais est aussi mitigé. Cet animal a été éliminé parce que la cohabitation avec l’homme s’est révélée impossible, a indiqué le gouvernement. Un siècle plus tard, ce constat est toujours valable.

Retour artificiel de l’ours
Même retenue du côté de l’Union suisse des paysans (USP), qui doute que partager le même territoire soit possible. Outre le coût des mesures de protection et le côté artificiel du retour de l’ours, il s’agit d’éviter à tout prix un incident tragique impliquant un être humain.
Si l’ours revient, il ne trouverait plus le biotope nécessaire, plaide pour sa part le groupement suisse pour les régions de montagne (GSRM). La Société suisse d’économie alpestre (SAV) et la Société suisse d’élevage de moutons ne sont pas non plus emballées par le projet fédéral.

Tuer l’animal plus facilement
En revanche, les chasseurs sont plutôt séduits, même si Chasse suisse demande plusieurs adaptations. Tuer un ours devrait être possible, par exemple quand un chasseur se sent menacé.
La Fédération suisse de tourisme accepte aussi le principe défendu par le projet. Mais les risques pour les habitants, les touristes et les animaux domestiques doivent être limités au maximum grâce à un bon système d’informations.
Les organisations écologistes restent les plus favorables au concept «Ours brun». «Un ours ne doit pas être éliminé à cause de l’ignorance, plaident Pro Natura et le WWF Suisse. Ce mammifère est d’un naturel craintif et ne sort de sa réserve que si l’être humain se comporte de façon inadéquate».
Le Parc national des Grisons, directement concerné, est également conquis. Le projet indique des moyens pratiques permettant un bon voisinage. Le canton des Grisons a pour sa part demandé un délai pour répondre à la consultation. Sa position ne sera connue que le 10 mai.

Source : Les Infos RSR du vendredi, 14 avril 2006 à 16:07

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Pas de tanière pour l’ours en Suisse

Beaucoup ne veulent pas que l’ours fasse sa tanière en Suisse. Comme le montre le résultat de la consultation sur le « concept ours brun », il soulève une vive opposition des régions de montagne, des cantons et des paysans. Seuls les défenseurs de la nature et du tourisme y sont favorables. Le canton des Grisons, un des principaux concernés, a demandé un délai de réflexion supplémentaire avant de se prononcer.

Le concept, mis en consultation jusqu’à vendredi, a été initié après l’apparition, pour la première fois depuis un siècle, d’un ours en Suisse. Le plantigrade, qui a dévoré plusieurs animaux de rente, avait défrayé la chronique l’été dernier en se promenant pendant plusieurs semaines dans le Parc national des Grisons et autour des frontières entre la Suisse, l’Italie et l’Autriche. Les spécialistes supposent qu’il est actuellement en hibernation mais ne savent pas où.

Sur les pas de l’ours
Les autorités fédérales veulent aujourd’hui définir la marche à suivre en cas de découverte d’un ours sur le territoire et, surtout, en cas d’ours habitué à l’homme et devenu ainsi potentiellement dangereux. Il est prévu d’effaroucher un ours »problématique» et même de le tuer. A l’instar de ce qui se pratique pour les loups et les lynx, il convient de limiter les attaques de bétail avec des mesures de prévention.
Beaucoup sont sceptiques face à ce concept et contestent même la possibilité d’une coexistence pacifique avec les hommes. La communauté de travail pour les régions de montagne souligne ainsi que le retour des grands carnivores en Suisse ne peut conduire qu’à des problèmes insolubles, même avec le meilleur des concepts. «Une coexistence du loup, de l’ours et de l’homme est une illusion dans notre pays», a-t-elle relevé.

Valais sceptique
Le canton du Valais rejette la classification des ours en diverses catégories, allant de l’ours sans problème à l’ours à risques, ce dernier étant le seul à pouvoir être abattu. «Dès qu’un ours cause des problèmes, il doit être éloigné», selon le gouvernement valaisan.
D’autres milieux concernés craignent que la présence de l’ours n’entraîne des dépenses inconsidérées. L’Union suisse des paysans considère que les pouvoirs publics doivent couvrir sans réserve les mesures de protection, ainsi que les éventuels dégâts commis par le plantigrade. Elle s’élève également contre la définition de ce qui est acceptable.
L’organisation faîtière des chasseurs suisses propose des conditions moins strictes pour le tir de l’ours. Selon elle, sa présence ne devrait être tolérée que dans certaines régions bien définies, le tir étant autorisé de manière générale à l’extérieur de ces zones.

Quelques avis positifs
Par contre, les organisations de défense de la nature et de l’environnement approuvent le nouveau concept. Pro Natura se déclare convaincue qu’une cohabitation pacifique est possible entre l’homme et l’ours dans tout le pays. Selon elle, l’essentiel est que la population soit informée comment se comporter correctement avec le plantigrade.
De son côté, le WWF salue la prompte réaction de la Confédération après l’incursion d’un ours brun dans les Grisons. Il considère toutefois que ce concept manque d’une stratégie claire pour les mesures à prendre dans le domaine public.

Source : Edicom du 14 avril 2006

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L’ours n’est pas bienvenu en Suisse

Les régions de montagne et les paysans ne veulent pas du «Concept Ours brun» de la Confédération. Pour eux, la Suisse est trop petite pour l’animal.

A l’opposé, les défenseurs de la nature verraient d’un bon œil le retour du plantigrade dans les Alpes, après 80 ans d’absence et une petite incursion l’été dernier.

80 ans après avoir été vu pour la dernière fois en Suisse, le retour d’un ours l’été dernier dans les Grisons a reposé la question de sa cohabitation avec l’homme.

Devenu en quelques jours une star des médias et une grosse attraction touristique, le plantigrade s’était promené plusieurs semaines dans le Parc National et autour des frontières entre la Suisse, l’Italie et l’Autriche, dévorant au passage quelques moutons.

L’animal avait ensuite disparu des regards dès la fin septembre. Les spécialistes supposent qu’il est actuellement en hibernation mais ils ne savent pas où.

Cohabitation possible ?
Cet épisode a amené l’Office fédéral de l’environnement (OFEV) à élaborer un «Concept Ours brun suisse». Selon ce document, l’homme et l’ours devraient parvenir à vivre ensemble. Et s’il l’on devait abattre l’animal, ce ne serait qu’en dernier recours.

Pour cela, il faudrait que l’ours ne craigne plus l’homme au point de pénétrer dans des zones d’habitations ou qu’il ait grièvement blessé ou tué une personne. Mais s’il ne s’en prenait qu’à du bétail, il aurait la vie sauve.

Vendredi sont tombés les résultats de la mise en consultation de ce Concept fédéral auprès des milieux intéressés. Et la tendance est nettement au refus.

«En aucun cas !», clament les montagnards.
Ainsi, la Communauté de travail pour les régions de montagne souligne que le retour des grands carnivores en Suisse ne peut conduire qu’à des problèmes insolubles, même avec le meilleur des concepts. Pour elle, «une coexistence du loup, de l’ours et de l’homme est une illusion dans notre pays».
«Si l’ours revient, il ne trouvera plus le biotope nécessaire», plaide pour sa part le Groupement suisse pour les régions de montagne. La Société suisse d’économie alpestre et la Société suisse d’élevage de moutons ne sont pas non plus - on pouvait s’en douter - emballées par le projet fédéral.

«Pas de zoo à ciel ouvert»
La proximité de l’ours avec l’homme, mais aussi avec le lynx et le loup laisse également sceptiques les autorités du Canton du Tessin. «Il faut éviter de créer un zoo à ciel ouvert», estime Marcello Bernardi, directeur de la Division environnement.

Selon lui, l’ours devrait pouvoir être abattu s’il cause de grands dommages à la faune ou au bétail et pas seulement s’il est un danger pour l’homme. De plus, Berne devrait assumer les coûts de l’opération et non «couper dans les budgets comme elle l’a fait pour le loup».

Le Valais est aussi mitigé. «Cet animal a été éliminé parce que la cohabitation avec l’homme s’est révélée impossible. Un siècle plus tard, ce constat est toujours valable», indique le gouvernement cantonal.

Quant au Canton des Grisons, un des principaux concernés, il a demandé un délai de réflexion supplémentaire pour se prononcer. Sa position ne sera connue que le 10 mai.

Eviter un drame
Sceptique encore, l’Union suisse des paysans, qui doute que partager le même territoire soit possible. L’organisation considère que les pouvoirs publics doivent couvrir sans réserve les mesures de protection, ainsi que les éventuels dégâts commis par le plantigrade.

Pour les paysans, il s’agit également d’éviter à tout prix un incident tragique impliquant un être humain.

L’organisation faîtière des chasseurs suisses propose de son côté des conditions moins strictes pour le tir de l’ours. Selon elle, sa présence ne devrait être tolérée que dans certaines régions bien définies, le tir étant autorisé de manière générale à l’extérieur de ces zones.

Quelques avis positifs
A l’opposé, les organisations de défense de la nature et de l’environnement approuvent le nouveau Concept.

Pro Natura se déclare convaincue qu’une cohabitation pacifique est possible entre l’homme et l’ours dans tout le pays. Selon elle, l’essentiel est que la population soit informée sur la manière de se comporter correctement avec le plantigrade.

De son côté, le WWF salue la prompte réaction de la Confédération (1) après l’incursion d’un ours brun dans les Grisons. Il considère toutefois que ce Concept manque d’une stratégie claire pour les mesures à prendre dans le domaine public.

Le Parc national des Grisons, directement concerné, est également conquis. Pour lui, le projet indique des moyens pratiques permettant un bon voisinage.

Source : swissinfo et les agences du 15 avril 2006

(1) [NDR : Au 15 avril 2006, le WWF Suisse ne faisait aucune allusion à la problématique de l’ours sur son site Web. Il aurait été intéressant que cet organisme qui fait de nombreuses déclarations puisse apporter des informations crédibles pour justifier sa position.]

Posté en tant qu’invité par Charles:

pachaBE a écrit:

extrait d’une page web:
http://www.pyrenees-pireneus.com/OURS-Slovenie-Cohabitation.htm

En ce qui concerne ce site vis à vis de l’ours, c’est comme si tu cherchais des idées de gauche dans le journal « Minute » en quelque sorte !

Posté en tant qu’invité par jo:

Charles, t’as du boulot, le ramsassis d’ignorants retrogrades ( et plantigrades) se revele t etre un complot internationnal contre l’ours. J’en connais qui , la ministre y compris, doivent des plates excuses aux ariegeois.

Du message precedent :

Paysans et cantons ne veulent pas de l’ours

Paysans, cantons limitrophes des Grisons et régions de montagne ne voient pas de place pour l’ours en Suisse. Ils ne veulent pas financer le projet fédéral et demandent que le plantigrade puisse être abattu plus facilement.

Pas de zoo à ciel ouvert

L’ours devrait pouvoir être abattu s’il cause de grands dommages à la faune ou au bétail et pas seulement s’il est un danger pour l’homme.

Tuer l’animal plus facilement
En revanche, les chasseurs sont plutôt séduits, même si Chasse suisse demande plusieurs adaptations. Tuer un ours devrait être possible, par exemple quand un chasseur se sent menacé.

Source : Les Infos RSR du vendredi, 14 avril 2006 à 16:07

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Pas de tanière pour l’ours en Suisse

Beaucoup ne veulent pas que l’ours fasse sa tanière en Suisse. Comme le montre le résultat de la consultation sur le « concept ours brun », il soulève une vive opposition des régions de montagne, des cantons et des paysans. Seuls les défenseurs de la nature et du tourisme y sont favorables.

Valais sceptique


Source : Edicom du 14 avril 2006

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L’ours n’est pas bienvenu en Suisse

Les régions de montagne et les paysans ne veulent pas du «Concept Ours brun» de la Confédération. Pour eux, la Suisse est trop petite pour l’animal.

A l’opposé, les défenseurs de la nature verraient d’un bon œil le retour du plantigrade dans les Alpes, après 80 ans d’absence et une petite incursion l’été dernier.

Vendredi sont tombés les résultats de la mise en consultation de ce Concept fédéral auprès des milieux intéressés. Et la tendance est nettement au refus.

«En aucun cas !», clament les montagnards.

«Pas de zoo à ciel ouvert»
La proximité de l’ours avec l’homme, mais aussi avec le lynx et le loup laisse également sceptiques les autorités du Canton du Tessin. «Il faut éviter de créer un zoo à ciel ouvert», estime Marcello Bernardi, directeur de la Division environnement.

Eviter un drame
Sceptique encore, l’Union suisse des paysans, qui doute que partager le même territoire soit possible. L’organisation considère que les pouvoirs publics doivent couvrir sans réserve les mesures de protection, ainsi que les éventuels dégâts commis par le plantigrade.

Pour les paysans, il s’agit également d’éviter à tout prix un incident tragique impliquant un être humain.

Source : swissinfo et les agences du 15 avril 2006

Posté en tant qu’invité par Charles:

Moi j’attend toujours tes chiffres concernant les accidents mortels causés par l’ours dans les Pyrénées:
http://alpinisme.camptocamp.com/forums/read.php?f=9&i=58703&t=58703
car si le nombre d’accident mortels causés par les chasseurs est bien connu sur ces 8 denières années, l’autre chiffre reste vraiment confidentiel.

Posté en tant qu’invité par jo:

Tiens bon, Charles, cramponne toi, car c’est sur , tu as raison, ceux qui n’en veulent pas ,
de l’ours, ne sont pas des etres logiques, et tu le prouve avec eclat.
Mais une petite campagne d’evangélisation devrait suffire, a condition d’amener un exorciste :slight_smile: .
Comme tu vois, je suis pas serieux . Ce qui est serieux par contre , ce sont les reactions helas demesurees que suscite en Ariege cette obstination et ce mepris. Et bien comment ne pas s’y attendre ? Comment etre surpris ? Cette ministre qui traite les opposants d’abrutis a la tele, tu penses qu’elle reagit correctement ?
Pour contre ou entre deux, on est mal barres s’il n’y a pas suspension des reintroductions…

Posté en tant qu’invité par Charles:

J’attend malheureusement toujours ma réponse Jo…
Combien de personne l’ours a-t-il croqué ces 10 dernières années? (tu vois: je ne suis pas exigent, je ne remonte pas trops loin!)
C’est bien beau de parler de la dangerosité de l’ours pour l’homme, mais faudrait-il encore des chiffres pour étayer tes propos.
Pour ma par ce que je sais c’est que l’homme est dangereux pour l’homme (200 morts humaines par des chasseurs) et pour l’ours (plus que 17 ours dans les Pyrénées contre environ 200 début 1900)
Voila quelques chiffres Jo. J’attend toujours les tiens.