Charlie vend la peau de l' ours!

Posté en tant qu’invité par pachaBE:

C’est tres bon, c’est du gibier, à preparer en ragout ou simplement griller les cotes.

Mais malgré tout sa place doit rester en montagne et le moins possible dans mon assiette.

Posté en tant qu’invité par Charles:

couscous a écrit:

… Je m’explique: s’il
n’y a plus d’ours dans les pyrénées, c’est que l’acitivité
humaine (urbanisation grandissante, pollution, bruit, et je ne
sais quoi d’autre) les a fait disparaitre…

Non non: les chasseurs et les braconniers uniquement. 200 ours en 1900, 17 ours aujourd’hui (et encore, grâce à une réintroduction dans les années 1990): trouvez l’erreur. Ce n’est pas la peine d’aller chercher plus loin.

Posté en tant qu’invité par Marcel Demont:

pachaBE a écrit:

T’as raison, supprimons l’homme :wink:

D’accord, mais pas les bergères. J’espère encore et toujours que l’une d’entre-elles me coince sur une vire.

[%sig%]

Posté en tant qu’invité par pachaBE:

Et surprise c’était madame ours sur la vire !

Posté en tant qu’invité par couscous:

et après ça on dit que les ours sont mal léchées ! ; )

Posté en tant qu’invité par Marcel Demont:

Après tout, pourquoi pas, si elle a de beaux yeux, et du rab de miel.

[%sig%]

Posté en tant qu’invité par pachaBE:

Je ne m’en miel pas, ce sera votre couple après tout.

Posté en tant qu’invité par lionel:

Couscous, à juste titre met le doigt ou il faut (excusé cette expression peu élégante)

Depuis 1963 et la promulgation de l’ours comme espèce animale en danger d’extiction et donc de protection absolue, les pouvoirs publics se fout… de notre gueule. Depuis cette date, une trentaine d’ours ont été tué dans nos montagnes malgré ce statut d’animal menacé.
Depuis 1984 les pouvoirs publics nous parlent de protection et de reintroductions urgentes sans regler le fond du probleme a savoir la protection de l’espace vital de l’animal.

Si l’on continue a organiser des battues aux sangliers sur le territoire des ours et notamment des femelles suitées, les pseudo-accidents se poursuivront et on tuera toujours de l’ours. Sachez que l’ours n’a jamais agrésser un randonneurs dans les pyrénées mais aurait montré des signes d’agressivité à de tres rares occasions à l’encontre uniquement de porteurs de fusil !!!
Pourquoi, non pas que l’animal reconnaisse le danger imminent du chasseur, quoique, mais tout simplement parceque son reflexe de fuite est mis à mal par la presence de chiens, de rabatteurs en arme et de posteurs en armes,qui encercle son territoire de fuite.
Alors oui pour des ours dans nos montagne, mais pas de reintroduction comme ce jour non pensée en terme de protection de l’espace vital des animaux.

Posté en tant qu’invité par pachaBE:

Je ne connais pas l’ours des Pyrénées, mais en Roumanie il n’a pas tendence à fuir. Donc assez paradoxalement il est conseillé aux randonneurs de faire assez de bruit pour ne pas le surprendre !
Il est vrais que les accidents sont malgré tout assez rares et qu’ils n’attaquent que très très rarement le bétail (qui par sécurité est malgré tout rentré le soir ).
Ce superbe annimal fait partie intégrante de la vie même si de plus en plus il descent en ville la nuit et que cela pose qqs petits inconvénients. (voir plus haut)

Tuer un ours est une catastrophe là bas. La chasse n’y est autorisée que pour contrôler le nombre et la qualitée du cheptel. Même si le « tourisme safari » existe.(a la désaprobation de la population locale)

A mon sens c’est une question de mentalité comme signalé plus haut.

Posté en tant qu’invité par Charles:

Il semblerait que l’ours de Roumanie, bien que de même race que notre ours Pyrénéen soit plus agressif que celui-ci. C’est pourquoi, il a été choisi de réintroduire des ours Slovènes, très proches par leur conduite à leurs cousins Français

Posté en tant qu’invité par Jean-Ed:

Quoi ?
Qui c’ est qui parle de réintroduire ?
Hein, on m’ appellle ???

Posté en tant qu’invité par Paul et Mick:

Les pires aînés, vont-ils accepter la réintroduction de Jean-Ed?

Posté en tant qu’invité par AlbanK:

Tu polémiques, Victor ???

Posté en tant qu’invité par jo:

Y’a pas que les bergers et eleveurs qui sont contre, ce qui est deja enorme, vu qu’ils sont pour beaucoup dans la vie des Pyrenees. Les habitants de haute Ariege et du Couserans que je connais sont contre cette reintroduction, et ceci de plus en plus
On ne leur a rien demande, et on ignore completement l’opinion des opposants a l’ours qui ne sont pas eleveurs.

Il n’y a aucune commune d’Ariege qui se soit portee candidate et c’est pourtant la que se retrouvent les ours, plus souvent qu’ a Arbas.
le matraquage de la pub qqui est faite pour l’ours est limite diffamatoire, le point de vue exprime par les eleveurs et bergers n’est absolument pas considere autrement que comme une manoeuvre interessee , de l’entetement , de la betise, de l’avidite .
En clair c’est pas legitime, c’est pas loin d’etre de la merde.
Et bien t’as plein d’habitants d’Ariege qui se sentent vises et blesses par ce discours, en clair ils ont rien a dire et font pas le poids.

On peut nous dire que Boutxi, qui tue des brebis tout pres des habitations, est une exception, mais justement le probleme c’est les exceptions. Le tableau idyllique brossé par les artisans de la reintroduction se revele etre plein de demi verites confronte a la realite.
Tout ca a me fait helas penser aux pire reactions de l’histoire, lorsque la vision renovatrice se confronte face a une realite contraire, et vire totalitaire.

Faudrait se garder de laisser pourrir la situation, ca peut malheureusement tres mal tourner, les et un peu de temporisation et de recherche de dialogue feraient certainement plus que le matraquage et le mepris.

Posté en tant qu’invité par pascal:

Je suis assez d’accord avec toi: on assimile cette opposition (à l’ours) à une simple ‹ ‹ réaction moyenne âgeuse › ›, ce qui est assez insultant vis à vis des locaux; ils ont leurs raisons, mais on ne les entends pas.
Et surtout il faut bien se garder de comparer la situation avec celle de nos voisins italien ou avec la bulgarie, la roumanie, le timor orientale etc… en effet les méthodes d’élevages ne sont pas forcement les mêmes que dans les pyrénées.

Autant préserver une espece je comprend (et c’est ce qu’on aurait du faire avec l’ours des pyrénées), autant réintroduire des ours d’ailleurs je trouve ça complétement idiot et je ne vois pas la finalité: l’ours des pyrénée est mort et il le restera: ce n’est pas en allant chercher des ours de slovénie ou d’ailleurs que ça va le ressusiter. C’est comme si on remplacé le tigre de sibérie par des tigres du bengale et qu’on les peignait en blancs!!!
En fait, c’est juste pour se donner bonne conscience et faire plaisir aux écologiste de salon (oui, je sais je me répéte, mais je reste sur cette idée!).
Les pyrénées c’est pas un zoo: on ne doit pas s’en servir pour faire plaisir au touriste et entretenir une image ‹ ‹ carte postale › ›.

PS: excusez-moi pour les fautes d’ortographes…

Posté en tant qu’invité par strider:

il est vrai que du point de vue des méthodes les éleveurs français ont une tradition d’extensivité, ce qui n’est pas souvent le cas ailleurs…
cette pratique de l’extensivité (ne pas rentrer les bêtes le soir, un parcours peu encadré et libre, peu de surveillance) évite le surpaturage et permet de créer de beaux alpages mais d’un autre côté c’est une prédisposition à l’endommagement en cas de présence du loup ou de l’ours, sauf en haute altitude.

pour le cas du village de Bonneval sur Arc (non concerné par le loup, faute d’espace boisé mais là n’est pas la question) je me souviens étant gamin du retour des bêtes à l’étable à 17h30 tous les soirs d’été : c’était un rituel très impressionnant avec la course des chèvres(gros nuage de fumée!!), le défilé pompeux des vaches, c’était une attraction touristique authentique à la base et très émouvante dont je garde un souvenir radieux…en fait Bonneval suivait la tradition italienne avec le rentrée des troupeaux le soir…à l’inverse Lanslevillard et Termignon, la tradition d’extensivité française dominait, largement facilité par l’étendu et l’éloignement des alpages…vu que Bonneval était une exception on disait à l’époque que le climat y était trop rude pour laisser les troupeux le soir sur les alpages, mais c’étaient avant tout un héritage culturel imprégné de transfrontaliarité qu’il fallait assumer…
Aujourd’hui, Bonneval, suite aux difficultés de l’agriculture de montagne de survivre avec sa spécificité (demandes de subventions etc…) a cédé à la tradition d’extensité française…résultat : le rituel de la rentrée des troupeaux et la « ferveur pastorale » qui l’accompagnait sont tombés, les sentiers sont moins érodés et les alpages moins pelés, puisque les bêtes s’étalent très largement dans l’espace et la traite du lait se fait sur place (avec des machines mobiles). du coup certains chiens de berger s’emmerdent à trainer dans le village faute de boulot!!

je pense que dans la question de la gestion du loup et de l’ours, il est évident que les méthodes d’élevages posent problèmes en France car elles ne sont pas adaptés, la non-rentrée des troupeaux le soir et la surveillance légère exposant plus les troupeaux aux attaques…aussi certains villages « à l’italienne » ont perdu cette tradition de la rentrée des troupeaux dans les étables de village ou d’alpage parce qu’ils ont du s’adapter au contexte moderne de l’agriculture de montagne…mais cette extensivité a des qualités aussi : pas de surpaturage, gestion plus globale des alpages, moins de couts de production, plus de liberté des troupeaux, plus de disponibilité du berger qui peut avoir d’autre activités qui lui permettent de vivre convenablement.

Posté en tant qu’invité par jo:

Merci Pascal et Strider,
voila quelques avis divergents sur ce forum par rapport au lynchage
general (des eleveurs et autres opposants ).
Ca serait maintenant urgent qu’on retablisse le dialogue avant de placer les gens devant le fait accompli, et des nouveaux ours.

Posté en tant qu’invité par pascal:

de rien…

c’est marrant, mais de maniére générale, souvent sur ce forum c’est un peu le régne de ''la pensée unique" qui domine. On a du mal à présenter plusieurs point de vue: pour les ours on passe pour un mec cool et sympa si on est pour la réintroduction. Ou encore, je me suis fait incendier sur le sujet ‹ ‹ Alain Robert › › parce que j’avais émis (avec, il est vrai une pointe de provocation et un soupson de maladresse…) un avis personnel qui n’était pas partagé par tous le monde… ça sert à rien de lancer un sujet si c’est pour dire ‹ ‹ tous le monde il est gentil tous le monde il est beau › ›… on peut discuter…emettre des avis…

Posté en tant qu’invité par Francois:

Pensée unique, pensée unique… voilà une expression à la mode. On la met à toutes les sauces, cette malheureuse pensée unique…
Et d’abord, c’est quoi, la pensée unique?

Et puis bon, au sujet de l’ours, il y a les « pour » et il y a les « contre ».
Les « pour » essaient de convaincre les « contre » qu’ils (les « pour ») ont raison.
Les « contre » essaient de convaincre les « pour » qu’ils (les « pour ») ont tort.

Voilà. Ca s’appelle « le débat ».

Il y a aussi ceux qui ne savent pas trop… ce qui est leur droit le plus strict.

Moi, par exemple. Des fois je suis pour, des fois je suis contre, mais souvent je ne sais pas trop. J’ajoute que, généralement, ceux qui ne savent pas trop sont plutôt mal vus: ils se font incendier par les « pour » et par les « contre ».

Alors pour l’ours, il y a du pour et du contre…

Posté en tant qu’invité par Francois:

Au fait, je sais!
Euréka! comme disait Socrate…
Le problème n’est pas l’ours, c’est l’homme.
Il suffit de prendre les hommes de l’Ariège et de les réintroduire ailleurs.

Où?

Ben je ne sais pas moi… ailleurs… en Slovénie, par exemple.