[quote=nielda]pour ce qui concerne le projet, une réunion information-débat pourrait être organisée rapidement.
j’en donnerai le jour, l’heure et le lieu sur ce forum.[/quote]
Ca m’intéresse fortement!
[quote=nielda]pour ce qui concerne le projet, une réunion information-débat pourrait être organisée rapidement.
j’en donnerai le jour, l’heure et le lieu sur ce forum.[/quote]
Ca m’intéresse fortement!
Posté en tant qu’invité par Sauvons le Caroux…:
Je trouve l’idée du « grand rassemblement » assez intéressante. Cela permettrait à beaucoup de personnes partageant la même passion de pouvoir donner leur avis et de débattre sur le sujet.
Un week-end un peu du même style que « l’Ice Climbing » dans les Alpes amèneraient des grimpeurs de tous genres à se rencontrer et à découvrir ou redécouvrir le TA et le Caroux.
Je pense d’ailleurs m’en occuper activement de cela pour pouvoir organiser un rendez-vous de ce genre d’ici l’été 2009… Pour ceux qui seraient prêts à m’aider et ou à soutenir ce projet je laisserai mon mail à la fin de mon post…
De plus, en ces jours où les préoccupations sont de plus en plus grandes par rapport à l’état dans lequel nous allons laissé notre planète aux générations futures, il est étrange que personne (et qui plus est L’ONF) ne se soit soucié de l’impact écologique qu’aurait ce rééquipement. Toutes ces broches et tout que ce que leur mise en place nécessitera, quelles répercussions sur l’environnement???
Pourquoi au lieu de tout rééquiper et de dépenser 200000 euros on ne réfléchirait pas à un moyen pour développer l’escalade propre et la rendre plus accessible… Parlez à un écossais de voies équipées, il risque de vous poser de drôles de questions, là-bas ils ne grimpent que sur coinceurs et autre, il est interdit d’équiper, pourquoi ne ferions nous pas pareil!!
Et les gens qui se plaignent car sans spits c’est dur et engagé, qu’ils aillent en falaise où les protections foisonnent. Je ne suis pas contre ces gens-là car moi-même falaisiste, mais le TA, c’est un peu partir à l’aventure, chercher sa route, « prendre des risques » et surtout savoir y faire face!! Un petit aperçu de la montagne, mais où hélas de plus en plus de belles voies sont elles aussi spitées!!
Je trouve que d’équiper les voies du Caroux est un argument très limité sur la sécurité que cela confèrerait aux voies. En effet, certes les gens n’auraient plus à chercher leur chemin une fois dans la voie, (c’est tellement dur de comprendre un topo…) mais combien se perdront sur les marches d’approche et de retour car mal renseignés ou pas assez formés, combien partiront en « tutu » et sans matériel de secours, combien auront pensé que ces pratiques ne sont pas exemptes de risques objectifs tels qu’une blessure ou tout simplement pouvoir faire un rappel si le temps vire au mauvais???
Et si certains veulent faire des grandes voies entièrement équipées, je pense qu’il en existe un assez grand nombre (pour ne pas dire trop) en France!!
A la limite, que les passages en dalle qui sont très difficilement protégeables se voient spités, cela ne me gêne pas trop, mais pour tous les autres points je ne comprends pas leur caractère si indispensable!!!( à part peut-être en effet pour les BE et leurs clients…)
Je suis ouvert à tous commentaires…
PS : Voilà mon mail : inconnu714@hotmail.fr
Pierre, perché sur un bout de rocher…
[quote=nielda]pour ce qui concerne le projet, une réunion information-débat pourrait être organisée rapidement.
j’en donnerai le jour, l’heure et le lieu sur ce forum.[/quote]
On est pour aussi. A condition que ce soit un débat/discussion et que tous les points de vue soient pris en considération.
Mais je maintiens ma position d’une mobilisation forte de tous les amoureux du TA au Caroux.
Avec 200.000€, on pourrait faire des trucs chouettes : aménager des chiottes non chimiques (comme dans de nombreux parcs US), des points « sécurité » le long des chemins (tiens, à Smith Rock, il y a même des brancards dispersés à droite à gauche, à dispo des grimpeurs pour les premiers secours), aménager des panneaux d’explication des écosystèmes locaux, peut-être rééquiper 2-3 trucs si c’est vraiment nécessaire, défricher d’autres sites dans la région, créer une organisation qui rachèterait du terrain pour être sûr qu’il soit toujours à dispo des grimpeurs, etc.
En même temps, si le Conseil Général ou Régional donne de l’argent pour UN type de projet, ça va peut-être être difficile de l’obtenir pour autre chose…
En lisant ces lignes, je ressens une profonde tristesse et un certain dégoût, mêlés d’une bonne dose d’incompréhension…
A qui profite le crime ? Pourquoi (pour qui ?) équiper ces lignes, dont l’intérêt réside tout autant dans la recherche du pied de la voie, de la lecture de l’itinéraire, de la pose des protections, et enfin de la recherche du chemin de retour ?
Le Caroux, j’y ai posé mon premier câblé, mon premier friend, et mon premier relais sur sangles, sur la très difficile et engagée arête sud-ouest du Roc de Péris…
C’est également là que j’ai pris mon premier but : impossible de trouver cette voie au Roc des Oiseaux…
Ma première sortie de voie sous une pluie battante, avec le pas de 6a tout pâtiné, lors du stage initiateur, à l’arête Sud du Minaret.
Premier retour de nuit dans le bartas, encore au roc de Péris.
Première demande de secours aussi, avec notre compagne Delphine perdue en pleine pampa, forcée à bivouaquer en plein mois de novembre…
La liste des souvenirs est longue, et j’espère bien pouvoir y emmener mes enfants et leur donner autant de bonheur que ce que j’y ai reçu.
Pour tout ça, s’il est possible de faire quelque chose, faisons-le.
Oui, certes… J’ai fait des propositions, émis des idées, maintenant il faut que vous y alliez de votre démarche personnelle.
Pour ma part (et Pierre a fait plus ou moins les mêmes choses), j’ai :
Mais je suis comme vous : j’ai un boulot, avec ses obligations, d’autres activités… Ce n’est pas toujours facile de se « pied-au-cul-ter » en rentrant le soir à la maison. Et si j’ai de la motivation à revendre pour le Caroux et sa défense, seul je ne ferai que crier dans le désert.
Je veux bien fédérer les initiatives et me mettre au service de la communauté, mais si personne ne se mobilise (il est aussi possible que ce combat n’intéresse pas grand monde…) mes pouvoirs sont limités…
Je ne vais quand même pas m’enchaîner à un piton de la Grande Paroi puis convoquer les médias !!! Ca me ferait chier d’attendre qu’un pigiste du Midi-Libre daigne se pointer…
Hum… Permets moi de douter de l’effet de multiples initiatives personnelles dispersées…
Si chacun à son tour appelle le CD, l’ONF, Henri Blanc, et les autres pour leur ressortir la même litanie, le dialogue va vite se détériorer.
Ce que je voulais dire, et je regrette que cela fut mal compris, c’est que si une initiative de masse est lancée, et elle le sera forcément par un individu ou un petit groupe, je serai présent pour la suivre et apporter un coup de main.
Je ne crois pas être le mieux placé ou armé pour être l’initiateur du mouvement.
Sinon j’ai 2/3 chaines qui trainent, je peux te les envoyer en colissimo
Posté en tant qu’invité par echodesmontagnes:
Un de plus! Je suis contre et vote pour laisser en état. Je ne reviendrai pas sur les motivations. J’ai déjà rouspété lors de l’instalation d’un parking payant (Ouh le racket). En effet, payant pourquoi pas? Mais les WC installés (super idée) étaient inutilisables (cassés, pas ,de papier etc…) je m’en suis plaint au parking depuis …a voir. Celà dévie un peu mais ras le bol des aventures aseptisées!
Je sent monter la « gué-guerre » stérile.
A tous ceux qui prennent le train en marche …
Il faut tenir compte d’un élément incontournable et définitivement acquis soit la NÉCESSITÉ de mettre en place un mode de gestion administrativement et techniquement spécifique a l’escalade que l’on pratique au Caroux. Le Massif ne peut pas rester indefiniment la proie des « spiteurs » en tout genres officiels ou sauvages …
Depuis plusieurs années des personnes s’investissent sur le terrain en payant de leur personne souvent sur leur temps de loisir : la réhabilitation des sentiers, l’équipement de secteur « écoles » (TDB, Lafage, Estrets,Arête Marre) en sont les résultats.
Investissement également au sein du CD34 FFME qui en une dizaine d’années a assainie la situation des sites de l’Hérault et développé un " schéma départemental des sites d’escalade" : équipement de sites, rééquipement, signature de convention etc.
Seule les actions entreprises dans ce cadre peuvent devenir pérennes et stables. Le reste ce n’est que du bla bla !
Je doit préciser que je fait parti de la commission équipement du CD FFME de l’hérault et j’ai toujours considéré comme urgent de mettre en route un projet de gestion afin d’éviter les dérives de ces dernières années.
Le Massif du Caroux est certes un « terrain d’aventure », mais c’est avant tout et surtout une vaste « école de montagne ».
C’est, hors grands massifs montagneux, un lieu unique ou l’on trouve des « courses rocheuses » de type « alpin » ou l’on peut apprendre et communiquer toutes les techniques d’évolutions et de protections dans ce style de terrain : pose de coinceurs, friends, pitons, réalisation de relais. Mais aussi marche d’approche, horaire, météo, etc.
Il faut dire bien fort qu’il n’est pas « dévalorisant » d’accepter de grimper en dessous de son niveau pour permettre une évolution dans des conditions de sécurité acceptable pour peut que l’on sache utiliser tout l’arsenal a notre disposition. Notons au passage que l’accidentologie en TA au Caroux n’est pas élevé voire inexistante.
L’idée fondamentale étant que le « jeu » de l’escalade est de résoudre des difficultés physiques que nous impose le rocher, que se soit pour évoluer ou poser des protections … C’est au pratiquant de s’adapter au terrain et non adapter le terrain pour le pratiquant …
En ce qui concerne le projet lui même il ne tient pas compte de la spécificité de l’escalade Carousienne au risque de me répéter : une école de Montagne .
Je suggère que le principal porteur de ce projet en la personne d’Henri Blanc , certes figure emblématique du Caroux, revois sa copie.
J’a du mal à te comprendre André…
Tu partages avec nous l’idée que le Caroux doit rester un terrain « montagne » mais que si on défend cette idée cela revient à rentrer dans une guéguerre stérile… De même, tu proposes de discuter avec Henri Blanc pour qu’il revoit sa copie, tout comme moi, mais tu es en désaccord avec toute action individuelle qui irait dans ce sens ?
Je veux bien discuter avec le CDFFME 34 dans l’optique d’une gestion meilleure du Caroux, mais cela va-t-il garantir une approche permettant au Caroux de garder son statut de massif « montagne » ? Tu avais l’air d’en douter toi-même avant.
Par ailleurs, je suis enfin en désaccord total avec toi sur un point ; je ne trouve pas normal que la FFME s’arroge le droit de définir ce qui se fait en montagne ou en falaise (mais bon, avec la judiciarisation de notre société, je sais que j’ai tort et que mon point de vue est déjà historiquement dépassé).
Bref, dans tous les cas, tu es « dans la place ». Donc tiens-nous au courant de ce qui se passe…
Enfin, je reprends mon idée d’une liste des parcours des voies du Caroux avec bilan de l’équipement utilisé par les grimpeurs. Qui serait intéressé d’y participer ?
Il est aussi possible d’aller au Caroux et de m’envoyer un CR (mp ou mail) sur vos parcours.
Bref, montrons que le Caroux est un site vivant du TA ou de la pratique « montagne ».
Moi non plus je n’aime pas ça et je trouve cet état de fait liberticide ! Mais la FFME est délégataire et a en charge l’organisation de notre activité … Je pense qu’il faut différencier les CD et la FFME Nationale quand a l’investissement des personnes et leurs motivations… mais c’est un autre sujet
Au départ c’est ce qui devait être fait et a été fait en partie mais a la dernière réunion j’ai apris que l’idée était abandonnée et le projet chiffré et bouclé nous a été présenté …(?!).
j’en doute toujours … personnellement je pense qu’un bon objectif serait de proscrire totalement l’usage de pitons nécessitant le perçage du rocher sur 80% du massif.
Pour l’instant faisons confiance et attendons que le vrai débat ai lieu …
Posté en tant qu’invité par goethe:
Et bien : est-ce que ça ne revient pas à rentrer les sorties sur C2C ?
Et pas uniquement les classiques gavées de pitons…
Ok… Mais effectivement, c’est un autre sujet…
[quote=André]j’en doute toujours … personnellement je pense qu’un bon objectif serait de proscrire totalement l’usage de pitons nécessitant le perçage du rocher sur 80% du massif.
Pour l’instant faisons confiance et attendons que le vrai débat ai lieu …[/quote]
c’est quoi « les pitons nécessitant le perçage du rocher » ??
Bon, tout le monde (toi le premier…) nous dit qu’il faut que les amoureux du Caroux se mobilisent, s’approprient le projet. Il est normal que ça bouge… Et tu nous permettras d’être méfiants quand même.
Mon but personnel n’est pas de transformer le Caroux en un musée où l’on n’aurait rien le droit de toucher… Mais d’essayer d’y préserver une réelle diversité de pratiques.
Je ne crois pas qu’un objectif chiffré soit une bonne manière de procéder. Le Caroux a une âme parce que le terrain (rocher, histoire, approches…) permet un certain type de grimpe (en gros un alpinisme de voies classiques en basse altitude). Je pense qu’il faut préserver cette approche sur l’ensemble du massif et non pas décréter que certaines voies (20%) seront équipées « falaise » ou « GV » et les autres laissées en TA.
Personnellement, je ne suis pas contre la pose de broches : les pitons vieillissent mal au Caroux, à cause de l’oxydation due au fer présent dans ce gneiss très particulier, et un pitonnage/dépitonnage/repitonnage est néfaste au rocher à la longue. Une bonne broche peut régler le pb de manière définitive. Quelques fissures sont déjà fortement abimées et dégueulassées par des lames cassées sans oeil ou de grosses traces de pitonnage/dépitonnage (fissure de 6m à la Parallèle, relais de l’Intermédiaire au Bastion, plusieurs passage de l’arête N du Minaret, …). En revanche, je trouve stupide l’idée de relais systématiquement équipés : c’est contraire aux possibilités du terrain, à la philosophie du TA et à la tradition de terrain d’apprentissage qu’est le Caroux.
Mais ce n’est que mon avis (même si je pense que c’est le meilleur ! ;)). J’accepte qu’il soit discuté et je ne l’imposerai pas par la force. Je crois trop aux vertus du dialogue et à l’idée qu’un projet discuté sera plus durable qu’un projet imposé. Surtout au Caroux où bon nombre de personnes ont déjà affuté les scies circulaires…
Et bien : est-ce que ça ne revient pas à rentrer les sorties sur C2C ?
Et pas uniquement les classiques gavées de pitons…[/quote]
Oui, ça me paraît un préalable… Rien que pour montrer que le Caroux est fréquenté. Quelqu’un l’a fait dernièrement pour une voie au Fourcat d’Héric.
Personnellement, je suis gêné par le fait de rentrer des voies parcourues il y a longtemps, dont les souvenirs ne sont pas très frais (je ne tiens pas un carnet de courses).
Mais bon, cela fait partie de cet aspect d’investissement personnel dans la « lutte » (je répète que je n’aime pas ce terme) qui dépasse le simple : « Putain, le Caroux est rééquipé !!! C’est nul !!! faut faire un truc!! »… et puis plus personne quand il faut donner de son temps…
Ouaiiiis, je suis un visionnaire !
Scellements, goujons, spits tout ce qui nécessite l’usage d’un perfo ou d’un tamponnoir
ben voilà … encore deux ou trois posts et tu est d’accord avec le projet …
L’escalade au Fourcat d’Héric n’est plus interdite ?
Non, ne me fait pas dire ce que j’ai pas dit… :mad:
Des longueurs entières se passent sans nécessité de points : à la Grande Paroi, L1, L3 et L4 de la classique du pilier, toute la classique du mur (j’en suis sûr, on s’est amusé à le faire une fois sans rien sacrifier à la sécurité de la cordée), 95% de l’Amédée Mazas, … L’intégralité de l’arête sud du pilier du Bosc aussi.
En revanche, même si j’aime taper des pitons (ça me permets de ressembler aux photos des livres de montagne de mon enfance :rolleyes: ), je reconnais que le pitonnage peut aussi être une action néfaste dans des voies classiques.
Souvent les grimpeurs oublient les différences entre le Caroux et la montagne : la présence d’un air marin (avec certes des conséquences moins fortes que pour les Calanques) et une oxydation particulière due à la roche.
Après, si un consensus se dégage autour d’un déséquipement complet des voies avec interdiction d’utilisation des pitons, je m’y rallierai sans problème (j’aime aussi).
T’inquiète j’ai bien compris …
Posté en tant qu’invité par clang:
Evidemment, la prose des équipeurs (sécurité-rentabilité) ne changera jamais!
S’agissant du Caroux, ça fait sacrément mal au ventre…
Le vrai problème est que ces gens sont blindés d’une légitimité délivrée pas des élus souvents ignorants des questions éthiques.
Alors, de l’autre côté, on est beaucoup à pleurer… tristes spectateurs du lynchage de nos derniers espaces de jeux.
Ne serait-il pas temps de constituer des « brigades » de volontaires afin de réparer certains excès?
En quoi le déséquipement de certaines voies serait-il condamnable?
Bien des actions pourraient se légitimer. Des actes citoyens face à une insupportable dégradation des espaces naturels!
Histoire de me faire un peu l’avocat du diable …
On ne peux pas parler du TA sans parler de risque, La question est : est ce que vous êtes prêt à vous tuer ou à vous faire très mal en escalade ?
Le raisonnement suivit par la ffme me semble être que non. Donc on définit la longueur du vol acceptable en fonction de la raideur et de la structure ( et pas en fonction du niveau), si c’est protégable « naturellement », on ne met rien (comme ça on engraisse bien BlackD), si on peux pas, on met un spit.
L’autre option est de dire : l’engagement fait partie intégrante de la montagne !
Je remarque cependant que beaucoup d’amateur de cette pratique, adore « engager loin au-dessus d’un relais pourris » dans leur niveau, c’est à dire le niveau où ils sont quasiment sûr de ne pas tomber, l’engagement est donc tout relatif.
C’est un peu comme être fier de ne pas mettre un grand coût de volant quand on roule à 130 sur l’autoroute !
Bizarement, à leurs limites, ils regardent souvent les spits avec beaucoup moins d’animosité.
Hors le niveau, c’est relatif ???