Oui bien sûr
Sinon, je me suis trompé sur le bilan carbone de l’huile de récup:
88 % de moins c’est pour un gazole de synthèse produit à partir d’huile de récup.
Pour l’huile de récup utilisée comme carburant c’est 98 % de moins (dernière ligne du tableau de l’annexe V) de la directive 2018/2001
Enfin quelqu’un qui ose le dire ! Merci, je me sens moins seul…
Dans les centres villes certainement. A la campagne on fait comment ?
En montagne on connait la solution:
La vie à la campagne avec le cliché de la maison avec le jardin, les 2 gosses et le chien ça va devenir le prochain concept en fin de vie, y vivre sera purement professionnel (agriculture, sylviculture…, autres activités de niche) ou alors une zone ghetto de luxe pour ceux qui ont les moyens de payer leurs écarts écologiques.
L’avenir c’est la ville, habitats de plus en plus collectifs, regroupement des services, regroupement des commerces…
La démocratisation de la voiture ne date que de la 2ème partie du XXe siècle. L’acmé de l’humanité ?
ou le village.
Là où la destruction de l’environnement et la pollution battent tous les records, sans parler des problèmes humains, de violence et d’acculturation.
Faut construire les villes à la campagne. On le dit depuis une centaine d’années. Le koncept n’avance pas vite…
Urbanisme mieux concentré que des habitats plus épars et pas moins pollués.
Précise, parce-que où qu’ils soient les humains ont toujours des problèmes et en posent toujours. Les gendarmes t’en parleront mieux que moi.
Alors là je te laisse en débattre avec toi-même.
(Les cultures se font et se défont, tout comme les civilisations, c’est un cycle normal. Seuls les sentiers ou les routes perdurent, ils sont plus essentiels que le reste)
Hyper simple, on se déplace pas ou peu. Il est évident que la société d’abondance, de loisir et le reste telle qu’on la connaît ne fera que quelques générations encore … au mieux. Il faudra peut-être deux ou trois générations pour qu’elle cesse, l’énergie est une drogue dure, l’anticipation n’est pas le propre de l’homme. Il faudra plus de temps à ma génération et les suivantes pour l’admettre qu’à celle de mon grand’père à sauter dans une voiture : il est évident qu’un renoncement pareil demandera toute les phases d’un deuil, déni, etc …
Autant se rendre compte que le bonheur ne passe pas forcément par là, on a qu’une vie.
Il ne s’agit nullement d’une acculturation, ce monde qui réclame son droit à l’abondance a aussi son code culturel et ses lieux de cultes.
Les problèmes humains dont tu parles viennent en immense partie de la nécessité d’avoir développé l’envie, l’incapacité de gestion des frustrations, qui sont des ressorts puissants de consommation pour l’asservissement au culte justement …
Pour les lieux de culte, tu as oublié les matchs de foot et les concerts géants.
Difficile d’organiser tous les services dans un village. Donc obligation pour les villageois de se déplacer pour accéder aux services. Mais les villageois ne sont pas assez nombreux pour avoir des transports en commun. Donc il faut des transports individuels. Ça ne me semble pas très adapté pour le futur que nous voyons arriver.
Bernard
Un transport individuel non motorisé va très bien pour se déplacer jusqu’à son chef lieu de canton. À la rigueur un transport individuel à assistance motorisée de 0,3 ch va aussi.
Encore faut-il ne pas se faire écraser pas les autres transports indivuduel motorisés à 150 ch.
C’est très vague tout ça. De quels services parles tu ? Pas des temples de @Gros ? 
Comme pour le voiture, il me semble qu’en un gros demi siècle, on a tout oublié.
Voir un médecin, un dentiste ?
Se faire faire une paire de lunettes ?
Il y a aussi des objets que l’on ne trouve pas dans l’épicerie du village : pour le bricolage, la maison, le jardin.
On a surtout pas oublier que grâce " au progrès" la vie est moins pénible et que l’espérance de vie a gagné en moyenne pour les deux sexes, 15 ans. Retrouver de la pénibilité et du renferment ou de l’isolement, ne fait pas rêver…
Tu ne trouves pas ça en ville non plus. Tout a été concentré en périphérie. A mon avis, t’as meilleur compte à habiter dans un gros bourg qu’en ville pour ça.
Pour les lunettes et le dentiste, je pense que comme le signal @bulubuluplopplop, on peut se contenter d’un gros bourg à proximité.
Pour les médecins, effectivement, il est souhaitable d’en avoir un dans le village. mais ça me semble plus large, que la problématique du village, en ville, il y’a pénurie de médecin.
@zianx, certainement à cause de la voiture et des voyages à l’autre bout du monde ! Mais en voilà un bel objectif, conservé cette espérance de vie dans un monde en décroissance. C’est certainement mieux que conservé le tout voiture pour que tout le monde puisse aller acheter son salon de jardin
La périphérie c’est inclus dans ce qu’on appelle la ville. C’est la zone urbaine si tu préfères accessible grâce aux transports en commun urbain.
Alors que le bourg, tous les TC n’y vont pas, et pour peu qu’il soit à 15-30 km de la ville, pas dit que tout le monde soit capable d’y aller à pieds ou à vélo. Je ne parle même pas du temps nécessaire dans ce cas pour faire ce qui doit être fait (courses, papiers, A-R à l’école ou sport,…). Ces bourgs/villages actuellement se transforment en zones dortoir, et plus tard seront désertées si les solutions de transport ne permettent plus de vivre proche des commerces et services.
Il faut s’entendre sur ce qu’on appelle ville, bourg, village.
Une ville, c’est à partir de 2000 habitants.
Je maintiens, y’a beaucoup d’endroit où en ville tu feras bien tes 10 bornes pour aller dans un magasin de bricolage.
Et en ville, les 10 bornes te prendront bien plus de temps à faire qu’à la campagne.
Sinon, 30 km de la ville, ça doit être un sacré trou paumé.