Calculez et partagez votre bilan carbone

Ca dépend comment :

  • en voiture, c’est sûr que l’avantage est à la campagne, ça roule mieux.
  • en TC, l’avantage est à la ville.
  • à pied ou à vélo, c’est kif-kif côté temps ou sécurité suivant où tu es.

Franchement, ce n’est pas pour rien que de plus en plus de jeunes citadins ne prennent même plus la peine de passer leur permis.

Ok, donc mon beauf vient de faire faire le bilan carbone de son exploitation. Et du coup, je m’inscris encore plus en faux sur cette remarque qu’auparavant.

Sa viande de bœuf est donc à 4 Kg de CO2 eq par kilo de viande produite au sortir de son exploitation. Il s’agit évidement d’élevage extensif. Il n’est pas en bio pour des raisons culturelles (et pratique) de bêtes à l’attache l’hiver (et de toute façon, le bio n’a rien à voir avec une stratégie bas carbone).

Notre alimentation représente un poste très important du nos poids CO2 de nos bilans carbone, et représentera un poste encore plus important à l’avenir, car si nous pouvons ne plus skier, nous ne pouvons pas ne plus manger. Dans cette alimentation, la viande, surtout celle de bœuf, représente un poste très important.

Et donc, la viande brute est comptée avec presque que des dépenses liées à sa production. La transformation et le transport comptent pour peu dans l’équation. La preuve sur Agrybalise de l’Ademe. La viande rouge est comptée pour 25 à 30 Kg d’éq. CO2 par kg de viande. Dans cette note technique de l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques (Opecst), on trouve une variabilité importante : « les valeurs accusent une forte dispersion statistique, de 9 kg pour le premier décile à 105 kg pour le dernier ».

Si on veut agir, aller dans le détail compte énormément, un steack n’en vaut pas un autre, une fraise n’en vaut pas une autre lorsqu’il s’agit de carbone. Et si sur chaque poste, sans changer ton alimentation, tu fais attention à cette variabilité, tu comprends bien que tu peux diviser ton bilan carbone par 10 sans rien changer !

Attention, ce n’est pas le but, l’exercice aurait un paquet de limitation technique, physique, financière et éthique …

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Bah non, en vélo en ville t’avance pas

Il me semblait que la part la plus importante de l’émission de gaz à effet de serre pour le bœuf, c’était leur gaz, justement.

Je pense que y’a rien de plus efficace que le vélo en ville (en campagne, tu peux mettre en avant le gain de temps) :confused:

Après les zones commerciales périphériques sont pas les endroits les plus agréables à rouler car penser pour la bagnole.

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Je n’avais pas cette impression (Lyon, Vienne en Isère pour ce que je connais).
En vélo, je mettais généralement moins de temps pour faire mes déplacements qu’à prendre les TC (trajets de 5km). La voiture sur le même trajet, au mieux c’était le même temps, au pire x10 ? (sauf à rouler de nuit)

C’est un peu comme le biocarburant ou l’huile de friture. Est ce qu’il ne faut pas quand même intégrer le système société dans son ensemble ? Si un individu peu maintenir son alimentation en sélectionnant l’origine de sa viande rouge, la conclusion peut elle être étendue à l’ensemble de la société ?

Oui, le vélo en ville est un des transports les plus rapides.
Ce n’est pas contradictoire avec le fait que tu vas bien plus vite en vélo à la campagne.

En ville en vélo tu vas rouler ptet à 10 km/h de moyenne, et à la campagne à 20.
Et en voiture ou en bus en ville, tu seras à 8…

La encore, ça dépend des aménagements. J’ai monté un compteur sur mon vélotaf en février. Ma moyenne sur 500 bornes de ville est à l’heure actuelle de 19km/h.

Plus que ça ! 20 ans rien que depuis 1945 !!!

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Par contre, même si le concept est nouveau (et donc pas/peu de recul), l’espérance de vie en bonne santé n’évolue que peu. Je vous laisse deviner qui est la femme, qui est l’homme, en haut espérance de vie, en bas espérance de vie en bonne santé, c’est source INSEE.

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Je te rassure, ça ne fait rêver personne. Et c’est tout l’enjeu de la transition : on peut être dans le déni et subir, on peut choisir. Des gens comme Jancovici signalent bien qu’une décroissance choisie s’appelle la sobriété, et une décroissance subie, ça s’appelle de la pauvreté.

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Si on considère que les villes sont plutôt implantées dans des espaces relativement plans ou du moins peu accidentés (ça varie suivant les régions bien sûr, à Dijon et sa campagne, ce n’est pas vraiment pareil qu’à Grenoble et sa campagne), que les infrastructures sont moins denses/moins bien maillées à la campagne, te rendre d’un point A à un point B espacés de x km à vol d’oiseau n’est pas forcément plus rapide à la ville qu’à la campagne. Le nombre de km parcouru d’un côté ou de l’autre, on s’en fiche un peu, ce qui compte c’est le temps mis pour faire le trajet que tu veux faire non ?

Oui, bien sûr … mais tu retombes dans les excès de la mondialisation (un seul monde pour tous). J’indique bien que ce n’est pas le but. Mais tu peux jouer sur chaque poste dans des largeurs énorme ! Ce que tu ne peux pas faire si on continue à raisonner « global », mondialisation, etc, même pour la décarbonatation.

Il y a des territoires, on ne pourra pas faire de colza ou de soja … Seulement de l’herbe. T’en fais quoi ? Rien ? Faire attention aux conditions de production des produits que l’on consomme améliore énormément son bilan carbone surtout concernant la viande.

Mais bien évidement, nous sommes obligés d’en consommer moins :

  1. une histoire de partage,
  2. le levier moins de viande reste le levier le plus efficace.

Moins ET mieux !

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Si on veut, même si je ne pense pas à l’échelle mondiale. C’est pas évident qu’on puisse parler de société à cette échelle et pas souhaitable si on souhaite limiter les transports. Il y’a donc nécessité à penser localement mais j’insiste pas individuellement.

En parlant de bouffe, on retombe d’ailleurs sur des problématiques pour les bassins de population très concentrés (grosses villes) avec des autonomies alimentaires très faibles (3j pour Paris) et la nécessité de surfaces énormes - et donc le maintien de problématique de transport - si on veut rapprocher la production.

Le futur n’est peut être pas aux petits villages, mais pas non plus aux seules grosses villes dynamiques d’aujourd’hui. Et tant pis si retrouver un peu de pénibilité, de renferment ou d’isolement, ne fait pas rêver… tout ça c’est dans la tête : ne pas aller de toute sa vie à plus de 100km de chez soi a concerner pendant très longtemps la majorité des Hommes et concerne encore énormément de gens sur cette planète.

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Bonjour,

Très bien, elle est à 10 km de chez moi. Seulement, il faut passer par une route étroite et sinueuse, qui descend dans une vallée puis remonte, et à vélo il faut avoir la forme de faire la remontée, et en plus ça fait vraiment peur de se faire coincer contre les rochers ou envoyer dans le ravin par une voiture qui fait un écart imprévu pour éviter une autre de sens inverse.

Bernard

C’est le problème de la cohabitation vélo/voiture.
À la campagne les aménagements vélo ne seront pas fait.
Le seul moyen que les voitures respectent les vélos, c’est d’avoir plein de vélos et moins de voitures (ça commence à être le cas en ville, du moins certaines villes).
La voiture déboule du virage trop vite, car elle sait qu’il y a 0,00001 % de chance qu’il y ait un vélo derrière. Si y’a 50 % de chances qu’il y ait un vélo, elle adaptera sa vitesse.

Pour la monté, le problème est réglé avec les vélos électriques, un moteur de 250W (soit 0,3 ch) nominal suffit.

Sur une route sinueuse de 10 km, la différence de temps de trajet entre une voiture et un vélo sera faible.

Pas à Lausanne…

Le mieux pour le bilan carbone, c’est de moins consommer et de mieux consommer (commerce de proximité etc. Pourquoi aller chercher des fraises en Espagne en janvier ou du raisin en Afrique du Sud en mai, des oignons au Brésil ?(On ne sait pas faire pousser des oignons ?)).
Euh… j’ai bien mis le bon nombre de parenthèses ?
Oui, ça va.

Si on leur vend des armes, il faut bien leur acheter quelque chose en retour…pour qu’il puissent payer les armes.

Ah bon on vend des armes aux producteurs de fraises espagnols?

C’est la Doxa qui veut ça. Si on accepte pas l’idée que les producteurs espagnols de fraises nous achètent des armes toute la construction de prêt a penser idéologique s’effondre…