Calculez et partagez votre bilan carbone

Du bilan carbone (moins bon quand on chauffe l’huile au préalable pour y passer des frites). L’huile de friteuse a en outre l’inconvénient d’une trop grande acidité.

La question sous jacente, c’est quel sens ça a, d’évaluer la possibilité d’utiliser de l’huile où on a préalalblement passée des frites, dans un bilan carbone individuel ?
C’est truffé d’angles mort notamment à cause de questions qui se posent à la société !

Effectivement la directive 2009/28/CE ( valable jusqu’en 30/06/2021) annule la précédente. Entre 2003 et 2009, c’était autorisé.
La dernière directive indique en annexe V la diminution de production de gaz à effet de serre des différents carburants de substitution:

Par exemple: Biogazole d’huiles de cuisson usagées: gain moyen de 88 %, gain minimal 84 %

Il ne s’agit pas d’évaluer une possibilité, mais de comptabiliser sa consommation effective de carburant et d’en déduire sa production de gaz à effet de serre.

Et dans quel cadre légal peut on en France réduire à une valeur proche de 0 avec de l’huile de récup le poste « déplacement motorisé » de notre bilan carbone ?

Indiqué par @Gros message 138 ci-dessus

Y a quand meme peu de place pour la consommation individuelle

  1. Les huiles végétales pures définies au 2 peuvent être utilisées, pures ou en mélange, comme carburant dans les véhicules, y compris ceux des transports en commun des personnes, des flottes captives des collectivités territoriales ou de leurs groupements qu’ils gèrent soit directement, soit par l’intermédiaire d’un contrat de délégation de service public, ayant conclu un protocole avec le préfet et le directeur régional des douanes territorialement compétents. A cet effet, ils concluent un protocole avec le préfet et le directeur régional des douanes territorialement compétents. Les huiles végétales sont utilisées dans ce cadre sous l’entière responsabilité des utilisateurs.

C’est dans l’alinéa 6

  1. L’utilisation comme carburant d’huiles alimentaires usagées valorisées est autorisée dans des conditions définies par un décret en Conseil d’Etat pris après avis de l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail.
    On entend par huiles alimentaires usagées valorisées les huiles produites à partir ou issues des résidus de matières grasses d’origine végétale ou animale utilisées pour l’alimentation humaine, en industrie agroalimentaire ou en restauration collective ou commerciale.
    En termes d’émissions de polluants atmosphériques, l’utilisation de ces huiles ou des carburants dérivés doit correspondre au moins aux performances des carburants ou biocarburants autorisés.
  2. Les huiles alimentaires usagées valorisées définies au 5 peuvent être utilisées, pures ou en mélange, comme carburant pour les véhicules. Elles sont soumises à la taxe intérieure de consommation, au tarif applicable au gazole prévu à l’article L. 312-35 du code des impositions sur les biens et services.

Il ne s’agit pas de vider le contenu de sa friteuse dans son réservoir. La filière me semble quand même essentiellement tournée vers les flottes de véhicules. Qui sont les clients d’Oleo100 ? A mon avis ça reste anecdotique, pour ne pas dire inexistant, pour les particuliers.

Soyez attentif à ne pas mélanger biocarburant crées comme tels et carburants à base d’huile usagé de récupération …

D’accord… mais pour quelle.s raison.s ?

On peut utiliser l’huile de sa friteuse, rien n’indique dans la phrase que les conditions doivent s’ajouter.

Les qualités ne sont pas les mêmes. Les produits comme Oléo100 sont des huiles estherifiées pour avoir un indice de cétane proche du gazole. Les huiles de friture nécessitent une filtration, peuvent être des mélanges avec parfois des huiles très visqueuses genre huile de palme, et des taux d’acidité qui corrodent les lubrifiants moteurs.

Et au regard du bilan carbone… puisqu’on parle de ça ?

pas évident sauf si tu en fait un usage industriel ou commerciale bien sur.

Bilan carbone 10 % de celui du gazole pour l’huile de récup comme indiqué plus haut.

Par contre, si on avait un vrai souci de la santé des gens, on interdirait pas le recyclage des huiles de friture mais les frites elles-même.

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Bon on s’éloigne quand même de la question sur la possibilité de réduire à une valeur proche de 0 avec de l’huile de récup le poste « déplacement motorisé » de notre bilan carbone ?

10 %, c’est plus proche de 0 que de 100 %, non ?

40 aussi c’est plus proche, de là à dire que c’est proche :wink: Mais c’est pas le sujet, donne moi des filières accessibles aux particuliers ?

Ca ne tombe pas du ciel, il faut se débrouiller, avoir des connaissances etc. Ca demande du travail, un savoir faire et de l’attention; c’est compliqué, et n’est certainement pas rentable économiquement à cause du temps passé. Néanmoins, cette solution existe et s’ajoute aux autres solutions. Il y a aussi la possibilité d’acheter de l’huile végétale à la pompe en Allemagne. C’est sûr, cela ne concerne pas tout le monde.

Je n’en utilise plus depuis des années, ayant réduit au strict minimum l’usage de l’auto.

Les réponses n’ont plus :confused:

Le législatif français n’autorise que l’usage des résidus issus de l’industrie agroalimentaire, restauration collective ou commerciale. Là encore, ça pose les questions :

  • du volume que ça représente et son adéquation avec le volume qu’on estime nécessaire à nos déplacements (avec les véhicules déjà en circulation pour lesquels on ne pourrait rien sauf dédommagement)
  • et du partage de l’effort de réduction de notre consommation : est ce qu’on réserve cette source et son incorporation au bilan carbone individuel des seuls usagés de ces carburants càd ceux qui y ont accès ?

Non, rien n’indique dans la phrase d’origine que les conditions doivent s’ajouter, d’autant que la dernière conjonction est un « ou » qui peut se répercuter sur les conditions précédentes, sans nécessité d’être répété.
La condition « utilisées pour l’alimentation humaine » suffit, les 2 autres conditions étant jointes par un « ou », implicite ou explicite.

Je pense que les 2 interprétations possibles ont été placées là intentionnellement. On voit bien le recul depuis 2003 qui autorisait explicitement l’usage de l’huile comme carburant, et les tentatives répétées, après coup, pour empêcher l’accès à des alternatives au pétrole.

Même si je suis d’accord sur le fait que la formulation porte pas mal à questionnement. Je ne suis pas vraiment en phase sur le fait qu’il y ait 2 interprétations.
Si le « ou » était implicite, en quoi les conditions suivantes « pour l’alimentation humaine » apporteraient des éléments autoportants et non inclus dans la 1ère conditions ? La restauration collective ou commerciale pourrait concerner l’alimentation non-humaine ? Non, il me semble que ça précise justement de quelle alimentation humaine il s’agit.
Et même si c’était le cas, si on pouvait utiliser sa propre production, je rappelle que pour être dans la légalité, il faudrait se soumettre à la taxe intérieure de consommation, au tarif applicable au gazole prévu à l’article L. 312-35 du code des impositions sur les biens et services.