Plus complexe si on prend la part grise liée à la construction chez lui comme là-bas. La part liée à l’augmentation des réseaux du fait des infrastructures prévues pour le tourisme. L’augmentation liée à la capacité de faire de la nourriture chez soit à partir d’aliment non-transformé, et à partir d’aliment transformé en voyage, selon aussi si on mange local en voyage ou si on souhaite conserver son alimentation, etc …
Evidemment, vu le type de voyage, hors matériel assez technique pour les activités réalisées, c’est nettement plus faible qu’aller faire du surf à Hawaï.
Pour répondre à cette question, il faut peut-être suivre une conférence carbone 4 ou faire une séance de jeu collectif sur le carbone, je ne sais pas comment ça s’appelle.
Et évidement, on est encore loin de calculs très fins sur la question … Un exemple sur la nourriture : un cochon de 180 Kg autoproduit en ferme et tué en hiver (fin de saison de production d’aliment sur place pour le cochon donc) et entièrement transformé contre 130 Kg de cochon classique de boucherie (le poids 130 Kg / 180 Kg cochon vivant à peu près le ratio de production-déchet, même lorsque tout est bon dans le cochon). Evidemment, dans 130 Kg de cochon de boucherie, beaucoup de morceaux ne sont pas (très peu) vendus, comme les pieds, les ventres, la colonne, les oreilles, le lard, le sang, etc … et il faut beaucoup plus que 180 Kg d’animaux vivants pour arriver à ce résultat. De plus, les animaux de boucherie du circuit classique ne font que 120 Kg grand maximum, le rapport de production est plus mauvais… et sont tués n’importe quand dans l’année, donc avec une nourriture sans saisonnalité.
Dans un bilan carbone tel qu’il est pratiqué aujourd’hui les kg de porc consommés des deux cochons sont comptés avec le même poids carbone …
Alors pour tout compter pour tes voyages tel que toi, @blacky, un individu particulier, tu les pratiques, c’est à mon avis, à ce stade mission impossible.