Calanques, encore une menace pour les grimpeurs !

autre citation: "En douze ans d’existence, certains sites du Parc national sont désormais clairement identifiés comme des secteurs de nidification privilégiés. Suite à l’observation de nids, certains secteurs sont ainsi fermés à la pratique d’année en année. Sur d’autres sites, la nidification est plus aléatoire : le dérangement pouvant jouer un rôle lors des premières semaines de la période de reproduction. Sur la base des enseignements tirés des 12 années précédentes et pour s’adapter au plus près à la phénologie des espèces, le Parc national fait évoluer sa réglementation en prévoyant la fermeture temporaire de 6 secteurs et voies d’escalade par des arrêtés pluriannuels. Les conditions à l’installation des espèces et au succès de leur reproduction se retrouveront ainsi favorisées. Et cela évite une instruction annuelle de ces arrêtés qui sont, de toute manière, reconduits tous les ans. Chaque année, sur l’ensemble des 6 sites et voies concernés par cette réglementation, des passages réguliers seront assurés par les agents du Parc national afin de pouvoir lever les interdictions temporaires, en cas d’absence de nidification, et permettre ainsi aux grimpeurs de pouvoir y accéder le plus tôt possible. "

Effectivement ils sont en totale contradiction d’une page à l’autre, mais pour nous ce n’est pas négatif !

Depuis quand la LPO sait discuter, et non monologuer, avec d’autres acteurs ? :thinking:

Ce sont juste des extrémistes qui ne voient pas plus loin que le bout de leur nez, au final bien plus loin de la réalité du terrain qu’ils le prétendent. Soit ils n’ont pas conscience qu’une cohabitation peut avoir lieu dans bien des cas, et ils sont tout simplement incompétents, soit ils en sont conscient et ils sont alors juste malhonnêtes. Dans les 2 cas ils n’ont aucune légitimité dans bien trop de cas.

Un jour arrivera où ils se seront mis tout le monde à dos, y compris les parcs et autres machines à placarder des interdictions, et ils auront tout perdu. Globalement les grimpeurs (et autres sports de niche qui croisent les piafs en l’air) sont bien assez respectueux des volatiles, le plus important serait de continuer leur rôle d’informateurs, et d’arrêter de faire les flics des zones naturelles. En plus ils commenceraient à être respectés des gens concernés.

Ce qui m’intéresserait, c’est de l’information brute, sur les piafs qui volent par chez moi, sur leur régime de vie etc. J’ai été à des conférences qui parlent de tout ça, heureusement sans membres de la LPO sur les gradins.

2 Likes

Euh… Quel rapport avec la Lpo ?? Ici on parle du parc des calanques… Soit dit en passant j’ai déjà fait une conférence destinée aux grimpeurs sur les oiseaux des falaises (aucun rapport avec la Lpo non plus, juste pour dire que des infos y en a pour ceux qui veulent en avoir)

2 Likes

Ecolo, lpo, parc, climatologues… tout ça c’est la même sale engeance qui veut nous empêcher d’aller grimper pour protéger leurs saloperies de piafs. Piafs qui font rien que chier sur la carosserie de nos belles bagnoles.
Vivement un Trump en France.

:smiley:

(Oui, je caricature. C’est fait èquesprais).

4 Likes

Tu as raison, et donc je me suis trompé… Par contre c’est encore plus tordu que ce que j’imaginais

J’ai croisé avec la liste UICN rouge :
https://uicn.fr/wp-content/uploads/2016/09/Tableau-Liste-rouge-Oiseaux-de-France-m%C3%A9tropolitaine.pdf
Des espèces vulnérables et en baisse (fuligule milouin, sarcelle d’été, tétras lyre…) sont chassables et pas protégées.

A l’inverse des oiseaux en hausse, LC, donc non menacées, sont protégées.
D’ailleurs en ce qui concerne les grimpeurs, on peut noter que les espèces que l’on rencontre le plus dans les interdictions (grand duc, faucon pélerin, vautour fauve) sont pas menacées de disparition et en hausse. Preuve de 2 choses : soit les grimpeurs sont des bons élèves, ou alors ils sont mauvais élèves mais ca n’affecte pas la santé de l’espèce.
Conclusion, dans les 2 cas, pas besoin d’aggraver la situation à mon sens, ca se passe plutôt bien.

On en a déjà parlé, le principal problème c’est le manque de confiance que l’on peut avoir , autant j’ai confiance en toi car tu connais bien les 2 versants (grimpeur et connaisseurs des oiseaux), autant je n’ai pas confiance au Parc et de ses représentants vis à vis des grimpeurs qui est une cible facile. C’est regrettable d’en être arrivé là, (et mon unique expérience (drolistique) vis à vis de gardes de ce même Parc, ne me rassure pas plus).

Ben vi. Fallait etre chasseur au lieu d’etre grimpeur. Ils sont nettement plus puissants que les zécolos.

C’est justement parce qu’is sont protégés que la survie de l’espèce n’est plus aussi menacée qu’avant la protection.

J’aimerai le croire, c’est surement vrai pour certains, mais d’autres espèces protégées n’ont jamais été menacés (goelands, moineau, hirondelle,…), ou le deviennent maintenant (et c’est pas à cause des grimpeurs ! )

laquelle ? Y’a 5 espèces en France. Sinon, c’est un très mauvais exemple, L’hirondelle de fenêtre et l’hirondelle rustique sont en régression en France et en Europe.

Je pensais que la LPO était partie prenante, au vu des mesures radicales, typique de leur mode de fonctionnement. S’ils n’ont effectivement rien à voir (ce dont je doute quand même, ils ont au moins un rôle indirect, ou sont tout simplement dans les comités du parc), alors je suis complètement hors sujet désolé.

Pareil de mon côté, mais destiné à des parapentistes, c’était très sympa. C’était en particulier intéressant de comprendre un peu mieux les moments/endroits où la cohabitation est possible, et quand elle ne l’est pas. Et également la place de l’humain dans cet environnement.

Pour parler d’animaux terrestres, il est juste aberrant que certaines espèces soient chassables alors qu’il est compliqué de maintenir leur nombre (je pense en particulier au chamois dans certains coins que je connais bien). Mais c’est un autre sujet. J’avais vu des discussions lunaires sur des quotas définis de manière que la population reste à peu près stable, pour des espèces menacées d’extinction.

1 Like

C’est au contraire un bon exemple. La plus répandue celle des fenêtres. Elle est protégée depuis 1976 et est en baisse depuis…

nope.

https://www.calanques-parcnational.fr/fr/conseil-economique-social-et-culturel
Tu remarqueras qu’il n’y a que deux khmers verts sur les 30 membres.

elle est en baisse parce qu’elle est protégée ?

Je veux bien entendre que la liste des espèces protégées n’est pas parfaite, mais j’aimerais d’autres motivations à la modifier que « ce type de piafs, j’en vois souvent donc pas la peine de les protéger ».

? malgré que, c’est signe que la protection ne s’attaque pas aux bonnes causes ? Elle interdit de déranger ou tuer, mais ca semble inefficace. Tu vois pas le lien ? qu’il y aurait d’autres causes bien plus importantes ?

Ce que je dis c’est que le lien entre « protégé » et « menacé » est difficile à établir.
Menacé devrait impliquer protégé, ce n’est pas toujours le cas.
protégé devrait impliquer non menacé, ce n’est pas toujours le cas.
Non protégé devrait impliquer menacé ce n’est pas toujours le cas.
et ainsi de suite.
Et il y a beaucoup de positions dogmatiques. En effet, le plus simple c’est d’interdire toutes les falaises, mais vu les exemples cités, on n’est même pas sur que cela serve à grand chose.

1 Like

et donc on devrait pouvoir en rajouter une couche en les chassant, les dérangeant, en détruisant leur nids ?

C’est une question d’équilibre, sans pression de chasse (par grand prédateur ou homme) les populations déjà faibles ne se brassent pas, avec pour conséquences eugénisme, maladies, etc…
Après détruire les nids ou causer des dérangements durant la période de reproduction n’avance à rien bien entendu !

Côté face je suis triste et dépité de lire ici autant de contrevérités, sophismes amenant à des conclusions aberrantes, comparaisons hasardeuses que je n’ai pas la force de répondre à chaque proposition, ça prendrait des pages et des heures. Côté pile ça me motive pour refaire une conférence d’information sur les oiseaux des falaises, le pourquoi et le comment de la protection des espèces, et rien qu’avec tout ce qui est écrit ici ça donne vraiment de quoi faire, aussi je remercie tout le monde. Et bien sûr j’inviterai tous les locaux à venir écouter et débattre du sujet ( ça devrait se faire à Aubagne, la date n’est pas encore fixée et ne dépend pas de moi)

13 Likes

Je reviens quand même là-dessus car ma réponse initiale est trop lapidaire, je vais donc être plus précis. A ta question la réponse est oui, sans hésitation. A titre personnel je connais au moins 4 sites à grands-ducs qui ont été désertés à la suite de l’impact direct des grimpeurs et au moins un de faucon crécerelle. Je te donne seulement deux exemples concrets: dans le Garlaban j’ai découvert un grand-duc en 1988. Il a été suivi pendant les trente années suivantes, avec bon succès de reproduction. Un accord verbal avec les grimpeurs (via la fédé) a été de ne plus équiper de nouveaux sites sur les rives droites, ce qui a été à peu près respecté jusqu’à ce que quelqu’un passe outre (peut-être par ignorance de cet accord d’ailleurs), et est allé équiper à proximité de cette aire. La repro a échoué et le site a été déserté, jusqu’à aujourd’hui apparemment.
Dans les Calanques je signale à un équipeur (à l’époque je croyais que c’était quelqu’un à qui je pouvais faire confiance, refusant ce que je prenais pour des ragots sur son compte) qu’il ne faut pas équiper de voies à proximité immédiate d’une nouvelle aire que j’ai trouvée. Quand j’y retourne quelque temps après je vois des scellements à quelques mètres de l’aplomb de l’aire , aire qui a été définitivement abandonnée. Ce ne sont que deux exemples. Et pour la petite histoire à Chateauvert les premiers temps on voyait souvent des coquilles d’oeufs aux pieds des voies… et nombre de trous patinés ne sont pas patinés à cause des grimpeurs mais par les entrées et sorties des oiseaux sans doute pendant les dizaines ou centaines d’années précédentes. Et il est clair que si la disparition de l’Aigle de Bonelli a été évitée de justesse (seulement une vingtaine de couples subsistaient en France au début du siècle) c’est bien parce qu’un plan de sauvegarde a été mis en place avec entre autres des mesures d’interdictions locales ( permanentes ou temporaires)

11 Likes

Tu as deux côtés face :slight_smile:

Merci :slight_smile: Corrigé