C2C interpellé par les équipeurs

Je ne sais pas ce que tu fais comme boulot mais si je te met un concurrent qui bosse gratos , on verra si tu tiens le même discours.

Ok, mais un forum suffit !

Puisque nous faisons le tour ici du travail des équipeurs et de la nature du droit d’auteur.
Un retour d’expérience vécue ( couvert depuis longtemps par la garantie décennale :slight_smile: )
Un organisme crée un poste, embauche un pro pour équiper, réequiper des sites et concevoir le topo des sites( édité par l’organisme).
à la fin, l’équipeur peut il demander à percevoir un droit d’auteur sur les ventes du topo ?
l’équipeur peut il se prévaloir d’un regard (re :slight_smile: ) sur les travaux futurs de rééquipement des voies et les éditions futures du topo ?

Ca m’arrive tous les jours :slight_smile: . Ce n’est pas parce que ça me fais chier que je doit changer ma vision du droit et de la morale… Je dois juste comprendre les nouvelles données, et m’adapter. Sinon je crève.

Encoe une fois, d’un point de vue légal (droit d’auteur et concurrence), l’angle d’attaque contre C2C est juste irréaliste et mène tout le monde droit dans le mur.

heuuu là tu cherches à retourner ce que l’on vous reproche

effectivement, les 2 payants ce serait plus normal

nous sommes nous entendu sur un prix

as tu relu ce que tu as écris???

la base, non rempli EN TOTALITÉ actuellement par c2c

Si demain je veux faire une voie et que je veux avoir un avis dessus, et que je poste un message, pas certain d’avoir une réponse…Moi je suis un petit grimpeur, et les contributions me permettent de me comparer à d’autres grimpeurs (que j’ai référencé) qui ont le même niveau/ curseur engagement que moi. Parce qu’un avis d’un grimpeur fort qui engage, ben il m’est pas beaucoup utile, car il va me dire que c’est facile et super bien équipé -)

si dans son contrat de travail c’est stipulé…
mais ton ex est vraiment spécifique… comme tout contrat de travail

Je suis d’accord :slight_smile:

Tu as raison mais le forum pour cela est supérieur au topo. Car il est situé dans un contexte: Quand, qui, comment, pourquoi…suite à quoi etc…

Je pense que tu ne connais rien au commerce. Ce n’est pas une entente de prix. Et dire que l’édition de topo par C2C ne coûte rien et ne rapporte rien et faux.

???
Ben quand même, c’est très ressemblant !

Chantiers et entreprises d’insertion vs paysagistes par exemple ?
Associations d’éducation populaire vs centres aérés et nounous ?
Concerts gratuits vs salles privées payantes ?
Spectacles bénévoles vs intermittents du spectacle ?

Et j’en passe. Pourtant, tout le monde trouve sa place…

Les topos diffusés sur c2c ne produisent pas de bénéfices. Des copies peuvent en produire, mais pas diffusés par c2c.
C’est comme si on disait qu’un topo papier produit un revenu à l’imprimeur, qui ne reverse jamais rien à l’entretien des falaises.
Si c2c reversait une somme non symbolique issu des revenues publicitaires (donc qq (dizaines de) milliers d’€, et pas seulement qq centaines d’€ par an), les bénévoles de c2c qui s’occupent de la pub arrêterait rapidement de s’en occuper car tout serait reversé à l’extérieur de c2c.
Et au passage, c2c devrait combler le manque par d’autres sources de recette.
c2c fait une énorme pub gratuite pour des centaines de topos papier, il n’y a aucune baisse de vente de topo papier, mais ça ne suffit pas, il faudrait en plus que c2c reverse aux équipeurs une part de ses recettes prévus pour le fonctionnement de c2c !
Si vous voulez tuer c2c, c’est une bonne manière.
Heureusement que tout est sous licence libre et que le contenu tient dans une clé USB, parce que l’assoce c2c est de plus en plus en danger, attaqué depuis l’extérieur et depuis l’intérieur…

Ce n’est généralement pas totalement gratuit et surtout c’est limité dans le temps et l’espace. Imagine que demain sous couvert que je produis des voitures ( ou autre chose) en quantité industriel avec des bénévoles, je peux les donner gratuitement… légalement peut être mais l’impact sur le milieu économique serait destructeur. Voilà l situation avec les topos C2C.

Voilà une acceptation de la réalité de C2C qui fait avancer les choses. L’édition de topos pour C2C dans sa forme actuelle ( libre accés + gratuité + Topo téléchargeables) est une source de revenue et c’est bien pour cela que C2C défend bec et ongle un système qui est bien plus prêt d’Uber que de Blablacar.

A propos on sait qui se fait payer pour la partie hébergement et maintenance ?

… + la gratuité de la matière première :wink:
Après quant à l’édition, le mot me paraît impropre.

C’est Exoscale.

Blablacar est une société privée, dont le but est de faire de profit et de le redistribuer à ses actionnaires. Tout comme Uber. Ou comme Auchan.
C2C est une association Loi 1901, qui ne peut en aucun cas redistribuer ses bénéfices, si bénéfices il y a.
Absolument rien à voir.

Oh Si ! Blablacar profite d’un système et redistribue entre tous les acteurs. Comme C2C Uber profite d’un système et refuse de « distribuer » aux acteurs du système.[quote=« CharlesB, post:1688, topic:199458 »]
A mes yeux, C2C est dans la meme case que les topos pirates, même si c’est une association à but non lucratif.
[/quote]

Personnellement, je suis contre les pirates. Ils existent soit, mais ce que je ne supporte pas c’est quand ils essayent de nous faire croire qu’ils travaillent pour le bien public.

Non non non ! Ce qu’a dit Mollotof est exact : Blablacar, Uber, Airbnb, etc. sont des entreprises qui utilisent le bénévolat de clients pour enrichir des actionnaires. Ils ne redistribuent rien, sauf à leurs actionnaires. Personne ne s’enrichit via C2C, personne n’est actionnaire de C2C. Honnêtement, et ce n’est pas pour défendre C2C particulièrement, mais on ne peut pas comparer les deux modèles. [quote=« captain-iglo, post:1668, topic:199458 »]
les auteurs de topos ne vont quand même pas détailler la voie pas par pas, tu n aimes pas chercher par toi même ?

cela fait aussi partie des plaisirs de l escalade et c est quand même rare de se perdre dans une voie équipée, non ?
[/quote]

Je m’attendais à ce type de remarque : si on pousse le raisonnement jusqu’au bout, on arrive à ne plus rien donner comme indication du tout. Bien sûr que le plaisir de recherche d’itinéraire fait partie de l’activité. Mais il y a parfois des endroits paumatoires, sans que ça ne soit voulu, et quand plusieurs cordées se sont plantées et ont dû faire une réchape malcommode, ça ne me semble pas déraisonnable ni dénaturer l’escalade que de signaler la difficulté. Bref, c’était un simple exemple et je m’éloigne du sujet.

Comment est ce possible ? C’est quoi c2c dans ton propos ?