C2C interpellé par les équipeurs

peut être parce que l’on ne veut pas « siéger » avec des personnes qui nous ont pompé des topos pendant des années…(je parle pour moi)

@laurentM05

Et le financement public ? Je sais bien qu’il na faut pas compter que sur ça.
« Nous » payons des impôts et taxes, à travers cela finançons (pour rester dans le domaine du sport) un tas d’équipements et aussi en partie la grande fête commerciale que sont les jeux olympiques.

@laurentM05

Je sais que c’est facile à dire mais peut être faut-il mettre amertume et historique de côté et participer à l’évolution et à la progression.

Bon, sur ce c’est l’heure de partir au boulot !

compliqué… il y en a déjà tant que ça reste « artisanal »
j’ai peur que l’on passe à l’appel d’offre… aux sociétés etc etc

là c’est moi qui part bosser

Si tes topos sont pompés tu aurais gagné un procès depuis longtemps. C’est donc un mensonge.

C’est de la jalousie : un concept moderne collaboratif collectif fait des meilleurs topos numériques. C’est normal.

Ca c’est ridicule. Si tu mets en ligne un topo de couennes sur c2c, avec un lien vers une plateforme de financement participatif, le financement reste indépendant de c2c, et c2c n’a aucun droit de regard dessus.

Ca tu n’en sais rien, et c’est probablement complètement faux. Perso je suis tout à fait prêt à contribuer et je ne suis pas le seul.

Absolument, il n’y a rien à dire là dessus. La volonté de reconnaissance est loin d’être le pire des motifs pour lesquels nous agissons.

Technique assez rodée que d’agiter un épouvantail pour justifier son point de vue. Admettons que tu aies raison de défendre le « système actuel » (qui est loin d’être aussi unifié que tu le prétends, mais passons). Je ne vois pas ce que la vente de topos papier vient faire dans l’équation. Un bon topo en ligne et un système de financement participatif peut tout à fait faire le job et assurer la pérénité du système actuel.

Désolé, j’avais pas bien compris ta remarque, tu voulais parler du temps passé par l’équipeur. Certes, les équipeurs donnent de leur temps. Mais ce n’est pas sans contrepartie non plus (il y a des satisfactions à ouvrir « sa voie », à grimper dedans, et des satisfactions de reconnaissance de la communauté). En tout cas j’espère qu’il ne faut pas remplacer des broches tous les 5 ans, parce que sinon les falaises vont ressembler à du gruyère…

(message supprimé par son auteur, sera supprimé automatiquement dans 100 heures à moins qu’il ne soit signalé)

De nombreuses personnes parlent de financement participatif, en échange de quoi les topos seraient gratuitement disponibles sur la toile.
Il existe un département où c’est déjà le cas : l’Ariège.
La quasi intégralité des voies sont répertoriées sur le site du CAF des Montagnards Ariégeois, et le site du CT09 propose un lien pour faire des dons destinés à l’entretien des falaises.
Je leur ai donc écrit pour avoir un retour d’expérience, si possible plus ou moins chiffré, sur cette initiative.
Suivant leur réponse, on verra si les grimpeurs sont aussi altruistes que certains le prétendent …

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Les topos ne sont hélas pas encore dispo sur le site du CT09 avec le lien pour faire les dons et ça peut occasionner un manque de visibilité mais le retour sur le sujet reste très intéressant merci

Topos en fiches

Le Comité Départemental est en train de développer une série de topos d’escalade sous forme de fiches étanches faciles à transporter, bon marché et qui pourront être regroupées dans un fichier.

Chaque fiche correspond à un secteur d’escalade.

Il est prévu pour chaque secteur une version en anglais et une autre en espagnol.

Les fiches seront vendues à 1€50 pièce, dans plusieurs lieux : commerces, Offices du tourisme…

Seront bientôt disponibles les fiches Topos sur les différents secteurs d’Auzat.

Pour faire bonne mesure, il faudrait aussi voir si la vente de topos papier à vraiment baissé depuis que C2C existe. Or il semble que ce ne soit pas le cas.

Ce que j’essaye de vous dire est qu’un topo n’est pas indispensable pour grimper et qu’il n’est donc pas nécessaire de demander un embargo sur les informations concernant les couennes comme vous le faites.
Ensuite, comme je te l’ai dit on peut quand mêm vouloir un topo pour beaucoup de raisons différentes.
Certains dont je suis achèterons tout pleins de topos papier, pour pouvoir les feuilleter, ce qu’on ne peut pas faire avec C2C ou autre, avoir une vue d’ensemble d’un site ou d’une région, contribuer à l’équipement, etc.
D’autres, sont allergiques aux topos papiers pour plein de raisons légitimes (voir intervenant plus haut) et n’achèterons pas ces topos papiers même s’il n’y a plus les couennes sur C2C.
En fait, c’est une vision d’équipeur de penser que les autres grimpeurs sont tellement nuls que:

  1. ils ont absolument besoin d’une information minimale pour parcourir des voies d’une longueur et se précipiteraient tous pour acheter le topo papier s’il n’y avait pas C2C et
  2. ne l’achèterons pas s’il peuvent trouver l’info gratuitement sur le net.

Edit : j’avais mal compris ta réponse …

Quand tu proposes le même service gratuitement, et même avec une qualité dégradée (voir l’exemple du mp3 par rapport au support physique), immanquablement les ventes du service payant s’en ressentent.
Je vais reprendre l’exemple de l’Ariège (décidément …) où il existe trois sortes de topos d’escalade :

  • ceux assez schématiques proposés gratuitement par le CAFMA et quasi exhaustifs,
  • ceux de J-D Achard qui sont superbes, très bien illustrés et où chaque voie bénéficie d’un commentaire ,
  • et le Rockfax.
    Quand tu vas sur le terrain, tu t’aperçois que seuls les groupes d’anglais et quelques allemands prennent le Rockfax, quelques toulousains ou ariégeois emportent ceux de JD Achard qu’ils ont acheté à l’époque où ils n’avaient pas internet, et l’immense majorité des gens 90 - 95 % (locaux, espagnols, doryphores, etc …) ont des impressions des topos du CAF (et moi le premier).
    Il faudrait être bien couillon pour payer un truc que tu peux avoir gratuitement de manière légale !

Ce qui est dommage, c’est qu’il n’y a pas d’info historique (ou tres peu), et seulement une liste d’equipeurs principaux.

Tout a été dit sur ce post, et plusieurs fois.

Autant je peux comprendre le débat « topo gratuit collaboratif » vs '‹ topo papier des acteurs locaux › (mon opinion est assez tranchée en faveur des acteurs locaux) autant je ne comprend pas que certains considèrent les équipeurs comme de dangereux dictateurs avec un ego mal placé!

Les équipeurs, en plus d’équiper, tracent aussi les chemins, sécurisent les pieds de voies (et parfois c’est titanesque), participent aux réunions, etc. C’est bien grâce à eux que l’on peut grimper (surtout en couenne pour ce qui nous déchire ici!).

Alors se faire clouer au pilori par des gens qui se contentent de consommer leurs voies avant d’aller baver sur eux sur Internet, tranquillement installés dans leur fauteuils je comprend que ça soit dur a avaler.

Cette phrase est suffisamment bête pour être signalée…

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Est-ce que c’est le CT09 (FFME) qui s’occupe de l’entretien des voies équipées par le CAFMA (CAF) ?
Si oui, il serait nécessaire de promouvoir cette possibilité de faire un don, en mettant un lien vers le site du CT09, ou un lien direct vers la page de don, dans chacune des pages de topo du CAFMA.
Car actuellement, qqun qui regarde les topos en ligne du CAFMA ne sait pas du tout qu’il est possible de faire un don pour l’entretien de ces voies. Il n’y a aucun lien vers le CT09 dans le site du CAFMA. Et spontanément, il n’y a aucune raison d’aller visiter le site du CT09 après avoir regardé des topos sur le site du CAFMA.
Donc forcément, le montant des dons sera faible.
J’espère que tu ne vas pas utiliser ce (mauvais) exemple pour décrédibiliser l’idée du financement participatif.

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Petite anecdote pour défendre les équipeurs :

L’autre fois avec quelques copains du CAF Dijon nous décidons d’aller découvrir une falaise à 1h de chez nous : Cohons.

Un topo vieux et pas vraiment à jour est disponible sur Internet, fait par un BE il y a longtemps. On se dit que l’on va acheter le topo local si on le trouve en arrivant mais difficile car on est dimanche.

Sur place on rencontre un des équipeurs historique du site, très gentil qui nous fait découvrir sa falaise avec passion et va jusqu’à redescendre au café du coin nous chercher un topo qu’il nous offre gratuitement!

Il nous demande simplement de ne pas oublier de s’arrêter au café en passant prendre une bière pour faire marcher l’économie locale.

Bien sûr on s’arrête au café, on achète deux autres topos, on commande bières et cafés et on passe un super moment.

Tout ça pour dire que l’escalade et la grimpe en falaise c’est aussi et surtout des acteurs locaux, souvent humainement généreux.
Et que si on ne veut pas perdre ça il faut absolument faire attention et ne pas complètement anonymiser le truc en dématérialisant à tout va (c’est de ça qu’on parle quand on dit collaboratif).

La responsabilité de tout le monde c’est surtout la responsabilité de personne. Si les acteurs locaux disparaissent (je ne parle pas de ne plus poser de spits, je parle d’arrêter de s’investir localement dans la vie d’une falaise) alors l’escalade en falaise va mourir. Je le vois comme ça.

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Bonjour,

Mais c’est vraiment parce que tu ne veux pas acheter le topo, ou c’est parce que finalement les fiches synthétiques sont plus pratiques ? Je vois des grimpeurs avoir les livres de topos chez eux, mais ne partir grimper qu’avec des photocopies ou des fiches synthétiques pour ne pas abimer leurs livres, le fait qu’ils soient sur les sites avec des fiches ne prouve pas qu’ils n’achètent pas les topos.
Par ailleurs, le topo livre pour ceux qui n’ont pas l’envie, pas la place, pas les moyens, d’avoir une bibliothèque chez eux, ça leur donne l’impression de payer pour de l’inutile, ça ne veut pas dire qu’ils ne paieraient pas pour participer à l’équipement, mais à condition que ce soit vraiment pour de l’équipement. C’est un peu comme les dons aux associations, qui permettent de faire plein de choses, mais qui baissent considérablement si une enquête révèle que la majorité des dons va à la publicité ou à l’indemnisation des responsables de l’association.

Bernard

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