C2C interpellé par les équipeurs

.
Je comprends tout a fait que tu aie été plus qu’énervé de voir les infos de ton site piratées et copiées-collées sur C2C sans merci ni bonjour ni mention de la source de l’info.
Mais si tu as fermé ton site et arrêté de partager l’info, c’est ça qui a tué l’activité. Pas la présence de l’info sur C2C. Enfin, indirectement… ;-).

Ça ça s’appelle du vandalisme et ça ne passera pas. Tu connais les licences du site. Tu ne peux pas sur un coup de tête décider que ta contribution n’auraient qu’à toi.

Je fais une modification super importante : moins d’infos pour plus d’aventure …

Boa t’inquiète y’en a qui ne demandent que ça pour le cas présent :wink:

J’ai mes differents (nombreux) avec krystof, mais pour le coup des cascades du champsaur, les accusations de Laurent Girousse ne sont pas à prendre pour argent comptant…

1 Like

Les ouvreurs pourraient donc prendre au jeu C2c " qui doit être uniquement un moyen d’échange d’informations " en remplissant les fiches de leur sites, le forum… avec des infos pédagogiques d’éthique et de morale pour rappeler le financement et les contraintes de nos terrains de jeux :smiley:.
Pourquoi pas aussi une campagne d’information sous forme d’affiche par exemple dans les SAE et à faire relayer sur les réseaux sociaux ! ?

1 Like

pourquoi le ferais je alors?

(un peu de politesse serait agréable… du style L.Girousse ou Laurent ou M Girousse ou LaurentM05 merci

peut être mais c’est issue de l’action de C2C

My bad, j’ai répondu vite.

Je dis juste que tes accusations ne sont pas forcément partagées par tous, ce n’est pas un fait établi et accepté.

j’imagine bien que le fait ne sera pas établis par C2C lorsqu’un illustre membre s’illustre ainsi
et ce n’est pas ce que je demande
je sais qu’à l’époque il fallait faire du chiffre pour c2C afin de prendre sa place
quoi de plus facile de recopier un topo plutôt que d’en faire réellement un…

et j’ai bien peur que cela fasse pareil pour les couennes

1 Like

Ma première sortie (et mon premier topo) sur C2C, c’est la pente centrale au Pelvoux en
2004. C’est le nom de mon compagnon de cordée de l’époque qui apparait et à ce
moment, je n’ai pas jugé utile de rajouter le mien. Après un but l’année d’avant
(et oui le retrait glaciaire et le Labande un peu vieux), on s’était dit qu’il
serait utile de laisser les infos sur lalocalisation de l’attaque quelque part
et C2C semblait tout indiqué. En tant
que pur amateur et habitant loin des montagnes, je trouvais ça super ! On
touvait des conditions pour les goulottes, des infos sur des voies (genre
Pilier Girod Vivet en Face NW du Dôme), des trucs dans les Pyrénées et Je
rajoutais des topos SE Directe à l’Ossau, Mysoginos ou Racs à Ordesa, des voies
à Montrebei … Je donnais et je prenais : J’obtenais des infos pour la
Walker etc … C’était super, même si avec
le temps, je trouve que les infos sont soit plus dures à trouver, soit plus
diluées, soit il y en a moins. J’ai toujours voulu donner des topos et des
infos car je pense qu’avec les bonnes infos, beaucoup de gens peuvent faire
beaucoup de choses. Ces infos circulent facilement dans un milieu pro ou
apparenté (j’ai eu l’occasion de m’en rendre compte) et mal dans un milieu
amateur et déconnecté de la montagne. C’est
pour ça que je rentre mes sorties (pas toutes) même au-delà du fait que ça permet de me la
péter un peu :sunglasses:, avec les sorties sur Manitua ou le Poisson.

Maintenant vu la tournure que prend C2C et même si je ne
partage pas toute l’analyse de l’ECI (voir mes posts plus haut), ça ne me donne plus envie de participer
Sur ce, je vais grimper …

3 Likes

Attention : l’activité ski de rando est très soutenue dans le Champsaur…il ne faudrait pas confondre l’existence de CR sur c2c et la réalité de l’activité sur le terrain :blush:
Je te garantis que quand je sors je croise ou aperçoit de loin beaucoup de skieurs.
Le nombre de CR est par contre quasiment nul, c’est vrai
Mais heureusement je dirais : c2c n’est ni indispensable ni obligatoire que je sache pour aller skier en montagne !
LIBERTE :grin:
Moi j’y ai trouvé énormément d’intérêt depuis 2 ans que je m’y suis mis. D’autres voient les choses autrement : heureusement !
À mon avis, il ne faut pas avoir de volonté de drainer la majorité de l’activité. Si ça se fait tout seul par intérêt, OK, mais sans que ce soit le but recherché à tout prix…

3 Likes

Je suis d’accord c’est l’essence de C2C, là où le site est le plus utile !! Permettre d’aller dans des voies où circulent peu d’infos sinon, donner les conditions pour les activités où c’est primordiale (glace, ski, haute-montagne), ou donner des infos non dispos ailleurs ! (des infos complémentaires sur les GV ou les couennes par exemple)

3 Likes

Tentative pour faire un point, enfin une virgule :wink:
La diffusion de l’information est une activité qui est commerciale depuis bien longtemps. Si l’accès est parfois « gratuit » , dites-vous bien qu’en réalité vous le payez d’un manière ou d’une autre (notamment par la collecte d’infos sur votre navigation-web, publicités…) . Pour les offreurs, l’intérêt est que cette information soit la moins chère possible (libre de droits, pas de piges) et la plus commode à collecter (ex. quand ce sont les autres qui font le job sans rien demander) !

En rentrant bénévolement des infos initialement issues de topos :

  • vous œuvrez en fait pour ceux qui vont la diffuser et
  • vous appauvrissez ceux qui créent les itinéraires auxquels elles ses rapportent.

Imaginez tout ce que des milliers de clics sur une voie pourrait apporter aux ouvreurs, auteurs, éditeurs… C’est pourquoi dénier ce droit est contre-productif !

Contributeurs, utilisateurs, même combat ! En reconnaissant et en respectant les droit des équipeurs, vous vous donnez le moyen de pérenniser votre activité car ces droits deviennent une matière protégée dont le droit de diffusion négocié avec C2C permet à terme pour l’essentiel :

  • d’être rémunérée le cas échéant (financement d’ouvertures, entretien, topos de qualité, amélioration des moyens de diffusion…)
  • d’être protégée vis à vis des autres challengers de C2C sur le net qui voudraient en faire leur fond sur le net.
1 Like

Ce post a le mérite de préciser les voies de financement de l’escalade sportive : des équipeurs qui oeuvrent avec passion et enthousiasme en libéral, sur fonds propres, ou qui assure la maitrise d’oeuvre d’une collectivité ( CT, Club, commune…) via un emploi rémunéré. La commande du travail d’équipement peut se doubler on non de la commande du topo associé, qui est à la fois signature de l’artiste et mode d’emploi de la falaise et de ses sites ( historique de l’équipement, réglementations diverses, info nature…).
Les topos d’escalade traditionnellement rétribuaient le travail de l’équipeur " bénévole" ou rémunérait celui de l’équipeur pro. Et devenait au fil du temps une rente de situation. Jusqu’à ce qu’une nouvelle instance ou une personnalité forte, s’arroge le « droit » de rééquiper un site ou d’éditer un nouveau topo. En gros, la filiation topo = moyens financiers pour le équipement, s’estompe dans le temps et en général devient source de conflits : jalousie, concurrence entre les ouvreurs, existence de topos « marrons », crise de droits d’auteurs et tout ce que nous avons pu lire ici avec ce que font des entreprises d’édition plus ou moins pirates sur les grands sites internationaux. Problème aussi quand l’équipement d’un site " propriété " d’un ouvreur forte gueule ( heu, doucement les flingues, je pense à un pb actuel dans ma région. Pas d généralisation…:slight_smile:), ne correspond plus aux standards d’équipement d’un loisir ouvert à un grand nombre.
Il est de tradition en escalade de reconnaitre l’inspiration de l’ouvreur et le travail de l’équipeur. Mais la loi dit que l’ouverture d’une voie n’est pas une oeuvre de l’esprit. Les usages des nouvelles génération de grimpeurs, même si la tradition alpine " de reconnaissance de l’oeuvre" perdure dans le milieu, font que l’achat des topos , la constitution d’une bibliothèque, cette quote part pour participer à l" l’effort de guerre", le plaisir de connaitre un site et les gens qui ont œuvré ici, et surtout de découvrir les voies… devient très secondaire face à la frénésie de consommer au moindre prix de l’escalade et des performances.
Je ne vois pas comment interdire la constitution de ̶to̶p̶o̶s̶ répertoire de voies par les pratiquants eux même. L’industrie du disque a du trouver les parades , l’escalade doit faire de même. Et les solutions individualistes me paraissent complètement inadaptées.
Deux solutions :

  • Oui à une quote part, parfaitement identifiée dans une ligne budgétaire fédérale, du cout de la licence fédérale. Ce qui veut dire que tous les grimpeurs sont licenciés, une gestion centralisée. Et une communauté se soude autour de son projet
  • Accès payant via des vignettes individuelles " style ski de fond" vendues à l’entrée des sites ou offertes à l’achat du topo du site.
    Plus d sites, plus de voies, plus de points : Le nombre des grimpeurs de couennes explose, le nb de site de couennes s’accroit, la standardisation " sans risque" des équipements devient une nécessité .Les grimpeurs de couennes sont-ils prêts à participer au financement de leur pratique de masse ?
1 Like

Pas gagné :confused::confused:

1 Like

En tous cas les diffuseurs d’infos-topo-etc. de tous poils lorgnent là-dessus.

Toutafe et c parlé voulais dire.

C’est à dire ? Tu peux l’éclaircir ton propos ? :ghost: