ah ! merci noname123 pour cet éclaircissement.
Mais euh, ces sites on copié/scanné les topos c’est presque sûr.
Certains schémas pour Ceüse par exemple dates de 2011 pour les plus anciens que j’ai trouvé, sur des blogs les photos/schémas/traces/vidéos drones et descriptions de cet été pour les plus récentes. Je ne parle pas des scans de topos disponibles sur des sites moins légaux et pourtant, pour tout cela, depuis des années, y’a pas eu d’appel ?
Mais aujourd’hui, suite a une mise à jour de c2c et non des informations du site puisqu’on a parlé de quelques Topos présent depuis 2009, d’autres avant ou après. Là, maintenant, y’a un problème mais juste sur c2c, les autres on a rien fait avant donc bah tant pis en gros, c’est ça ?
Des intervenants ont pointé l’exhaustivité de sites de grimpe complet mais en fait ce n’est pas encore le cas, juste un point évoqué par un membre…et qui ne sera peut être jamais réalisé donc on condamne en plus un acte qui n’a pas encore eu lieu…c’est pas évident de suivre.
Alors pas chaud chaud pour combattre la diffusion de l’info sur tout les supports du net et du coup…le reste du monde ? Plus facile de taper sur le voisin surtout quand c’est un compatriote ? ah bah non y’a aussi des blogs/sites français sur les autres supports et rien pour eux. Juste c2c, mauvais endroit au mauvais moment je suppose.
L’impacte sur les ventes, on en sait rien. Mais une chose est certaine, la génération qui s’pointe venu au monde avec une tablette risque de vous poser quelques soucis et le temps joue pour eux.
Les topos papier comme pour le monde de l’édition et des imprimeurs qui contrairement à ce que j’ai pu lire, n’en sort pas indemne. Ils ont perdu pas mal de leur part de marché initié en 2011…au profit du numérique et ça fait que commencer. Si en 2015 le marché a eu un sursaut de résistance, fait uniquement dû à la sortie de best seller durant cette année, au US c’est quasi un quart du marché à présent.
Pourquoi y’a de la résistance en France ? La nostalgie de certain moins jeunes, de certains accros des bibliothèques et…20% de taxe sur le numérique…pour le moment.
L’appli c2c (j’ignore si beaucoup l’utilise ? la teste ? au point ?), on la dit néfaste pour l’avenir des ventes…mais elle sera de toute façon nettement en deçà des futures applis qui verront le jour dans l’année à venir, produite par ceux-la même que vous critiquez parce qu’ils ne versent aucun financement aux localités en faisant leur propre business et croyez bien qu’elles seront optimiser pour en faire du business, c’est leur but à ces boites.
L’avenir ? Des drones se baladent déjà à coté des falaises (le bourdonnement est d’ailleurs plutôt pénible) pour filmer les exploits, leurs aventures à ces héros d’un jour et pour raconter la voie, son itinéraire, tracer une ligne sur la vidéo (photo?) qui sera sur un blog, que dis-je c’est « has been » les blogs, sur Facebook partagé à des milliers de contacts inconnus répartis bien au-delà des frontières de notre petit pays, à la vue de tous sans problème d’accès, sans paiement, sans adhésion, sans avoir besoin d’un site comme c2.
Pourquoi « sera » en fait…sic…c’est déjà le cas, mince.
Aujourd’hui ! A la première répétition d’une voie par un grimpeur de la génération du tout connecté, la description, le schéma, sa façon de progresser sur la falaise, le nombre de grain de poussière qu’il a prit dans le visage et ce qu’il a mangé à midi a déjà été partagé avec des gens à l’autre bout de la planète.
Lutter contre ça ? Contre le monde qui évolue ? Contre ce que désire la majorité des grimpeurs/consommateurs ?
Bruno en parlant de l’évolution de l’escalade en 2011
Ces grimpeurs consumériste, quelques-uns ont choisi de leur favoriser l’accès à ce milieu au détriment (à ce qu’il parait) des « valeurs » (morales ? du respect ?) de la grimpe. Pour rendre la discipline populaire et que ces gens « grimpeurs du dimanche » s’amusent et puissent passer à autre chose.
Avec le recul, peut être, que c’était pas un si bon plan que ça finalement. Ou peut être l’inverse aussi, que c’est pour ça que vous pratiquez, votre voisin, vos amis…nos proches, nous même ? aurions-nous fait de l’escalade sans cette démocratisation de la part de ces ouvreurs ?
Alors quoi, vendre encore plus de topos ? Que tout l’monde possède et qu’on préfère modifier au stylo pour lui donner un coté roots, j’en ai un paquet déjà, j’rachéte les mêmes du coup ?
Vendre plus pour équiper plus ? Pour remplacer l’équipement usé ?
Faire un nouveau Topo puis un autre, puis un autre pour équiper une falaise déjà saturé ou ouvrir encore des nouvelles voies sur le moindre petit faux plat qui se presente ?
C’est une vision qui pourrait trouver sa limite rapidement à court terme, on a déjà fait pas mal de chose au niveau ferraillage sur le territoire.
« On a toujours fait comme ça ! Pourquoi changer ! Continuons ! A bas les arbres, vive le papier ! » Ben voyons et en pleine COP 23, z’avez pas honte ?
Les topos, qu’ils soient numérique ou papier, parce que c’est plaisant/valorisant pour l’ouvreur de le faire tant mieux c’est une passion, pour la biblio ok, pour avoir du papier dans les mains au bas de la voie si vous voulez, pour financer une partie de l’équipement parce que ça marche encore, c’est audible.
Mais faut juste ce contenter de ça ? rester dans l’immobilisme (conservatisme) ? Pourquoi s’arrêter là ?
Continuons d’avancer, d’évoluer, puisque c’est ce que désire le monde et que de toute façon nous ne l’arrêterons pas.
Les ricains ont une solution qui marche, essayons !
Le financement participatif, ça semble marcher pour certains, ok pourquoi pas, ça s’tente !
Responsabilisons les assos de la fédé pour obtenir des subventions, en voila un combat qui mérite un peu de cette énergie/temps perdu ici !
Lançons des appels…mais pour regrouper les bonnes volontés pour assister, financer, prendre le relais des ouvreurs avides de transmettre leur passion ! Utilisons tout les outils à notre disposition !
et dix milles autres projets/solutions à tester, allons y, feu !
Vous préférez vous lancer dans une guerre intestine ?
Perdre de l’énergie, du temps et au final votre motivation à tenter de réguler et cloisonner la circulation de l’info à l’ère d’internet et des réseaux sociaux ? Vous êtes sûr de votre coup ?
Y’a peut être même une nouvelle génération de grimpeurs 2.0, tapi dans l’ombre, qui attend de voir qui sortira vainqueur de l’affrontement dans le but d’achever un adversaire affaibli par se combat et pondre sa propre conception du futur modèle de l’escalade. Qui sait ?