C2C interpellé par les équipeurs

l’espérance de vie d’un topo est assez courte. Au bout de la troisième année pour un site de couenne, les ventes baissent car les photocopies ou les PDF circulent entre les grimpeurs. Restent alors les ventes lentes pour les amateurs de papier et les amoureux de beau livres qui achètent systématiquement le topo du lieu ou ils grimpent ou pensent venir grimper avec l’idée de se faire plaisir et de contribuer " à l’effort de guerre". Population dont je fais partie.
Passé le délais de deux trois ans, je pense donc que le topo mis en ligne ne nuit plus aux ventes de topos papier. Pour les sites de couennes, la communauté pourrait s’entendre sur un délais de diffusion internet du topo contributif qui s’enrichit progressivement au fur et à mesure des contributions.
Cela dit, cette règle " éthique" n’empêchera jamais un grimpeur de donner des infos précises sur son blog.

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Oui mais il faut bien que tu ais en tête que le travail des équipeurs est bénévole. Je ne pense pas qu’ils aient en plus du boulot ingrat d’équipement ré-equipement, purge,… l’envie (voire les compétences) pour se lancer dans de tels usines à gaz alors que le financement via les ventes de topo papier ne fonctionne pas si mal.

Au passage pour la geekerie des flash code… Tout le monde n’a pas forcément un smartphone. Pour ma part j’en ai un que j’utilise en GV pour éviter d’arracher les pages de mes topos papier (Photo des pages qui m’intéressent) et du coup je peux te dire que dans 80% des spots que je fréquente il n’y a pas de réseau…

Ensuite tu dis passer par C2C ne « me » gênerait pas. OK très bien mais pas mal d’équipeurs ne veulent absolument pas passer par C2C (ou tout autre plate-forme d’ailleurs) afin de conserver une certaine indépendance.

Bref une fois de plus je trouve ça gonflé de demander aux équipeurs devoir s’adapter aux désirs de quelques fanatiques de C2C qui tuent le système à petit feu. Ça ne veut pas dire que le système ne doit pas évoluer mais la moindre des chose seraig en attendant de ne pas perturber cet équilibre fragile.

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ça me fait un peu penser au chauffeur de taxi qui sont souvent en panne de lecteur de carte bleue et qui viennent se plaindre de la concurrence déloyale de Uber.
Question centrale : combien rapporte un topo ?

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OK chacun ses références.

Pour ce que rapporte un topo, si la question t’intéresse vraiment fais une recherche dans les posts de @franchouillard. Il avait détaillé tout cela pour un topo édité par le culbuteurs Hot Roc, topo du Bugey il me semble.

Du coup, un système qui passe par C2C, mais qui garanti que personne d’autre que celui qui donne les sous, n’intervient dans la destination des sous, ca devrait t’aller ?

Souvent on te dit « les bénéfices vont à l’équipement » sans dire ce que sont les bénéfices (avant ou après que les auteurs aient encaissé leurs droits ?) Donc la bonne question est: une fois tout compté combien ça rapporte à chaque auteur et quelle somme va à l’équipement ?

malheureusement, il ne s’agit pas de quelques fanatiques de c2c. Il s’agit d’un mouvement de fond.
Les majors de la musique ont failli crever y’a quelques années d’avoir laissé passer le train de la dématérialisation. Si ce n’estpas C2C qui le fait, de facon LIBRE et GRATUITE, ce sera d’autres qui le feront de façon payante.

Ceci dit je suis d’accord avec Hedera, c2c aurait pu acheter la paix en s’abstenant a l’avenir de renseigner les sites de couenne.
D’ailleurs, il y en a combien de sites de couenne, dont un topo papier finance l’équipement sur C2C ?

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Oui, c’est clair. Quelques itinéraires sont bien décrits sur C2C, quelques … et c’est loin d’être tous. Et en plus, la notion de bon topo est assez personnelle. Par exemple, j’ai acheté ZE TOPO pour soutenir l’escalade iséroise, mais je grimpe avec le Duhaut ! Il est plus simple, les pages ne sont pas glacées, on peut écrire dedans, etc …

C’est marrant, sur les deux topos que tu cites, il me semble bien qu’un des deux a demandé à C2C l’autorisation de reprendre des infos il y a quelques années pour compléter l’ouvrage … autorisation accordée de fait par les licences de contenu.

C’est pour cela qu’être licencié, c’est mieux à mon avis.

Pour la couenne, c’est sans doute comme cela que ca va finir. Juste le nom de la voie et les infos techniques pour la base de donnée et pour un éventuel couple carnet de croix/wish list à dispo des contributeurs (sans doute des étoiles de vote - ca semble plaire, on verra bien), une indication pour trouver le topo papier et ya basta.

La plupart des voies et sites ayant été signalées par l’ECI en 2016 n’étaient publiées nulle part !

A ce jour, il y a 478 couennes décrites sur les Alpes (élargies au massif central) sur C2C. En totalité, pas seulement, celles faisant de l’ombre à un topo. et à tout état de complétude, d’ébauche à top de gamme.

Et qu’il soit bien clair : malgré ce que dit le collectif ou Grimper, rien n’a changé à la direction de C2C depuis la V5, soit 2007 … C’est à ce moment que les sites de couennes sont apparues dans la base.

Tant mieux si ça a servi à éditer des topos.
, si effectivement, les infos qu on trouve peuvent servir à corriger des erreurs des éditions précèdentes.
Après à tous les prophètes qui pronostiquent la mort du topo papier, en comparant avec la musique dematérialisée… comparons avec le livre plutôt qui, lui se porte bien … rdv dans 10 ans … le truc c est qu en montagne , il peut arriver bien plus de trucs à ton smartphone qu à un simple bout de papier…

Mais bon sang, je n’ai jamais écrit qu’il fallait faire disparaître les topos papier !

Simplement, pour des endroits où tu ne vas qu’une fois faire une grande voie, pour des endroits où tu ne trouves pas le topo papier (parce qu’il y a rupture de stock, que c’est dimanche, que t’as pas le temps etc) mais que tu as une photocopie ou que tu es allé chercher le topo c2c, ce serait un moyen direct de contribuer financièrement à l’équipement. Flash code, lien vers un site internet ou tronc qu’importe finalement… Mais je suis convaincue qu’il y a quelque chose à faire de ce côté. Ça n’enlève rien à l’intérêt d’un joli topo papier, c’est complémentaire !

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L’idée était de mettre à disposition un support parmi les autres, rien de plus hein !

Ben le flash code près des voies pour les financer, ça fera que juste les voies/sites les plus fréquentes seront les plus financés. Pas top , on finira avec un tas de bouses suréquipées…:blush:

Libre à l’équipeur de mettre des sous pour des voies moins fréquentées !
L’idée d’un appel à projets ou d’un fond commun (qui pourrait être fédéral aussi hein !) avaient également été lancées etc.
Je ne sais pas quelle serait la meilleure solution, mais ça mérite de réfléchir, je pense.

Du coup je comprend pas trop la logique:
Il ne faut pas un acteur unique qui fagocite tout pour l’indépendence des ouvreurs, mais il faut pas non plus que ce soit a l’echelle d’un seul site sinon seuls les sites en vogue avec des voies au mieux dans le debut du 7 profitent des financements.

Du coup on fait quoi ? Des topo qui regroupent plusieurs sites et donc plusieurs equipeurs ? Y a pas de problemes ethiques?

Il n’y a aucune évidence publique de que la publication de topos en ligne « prétérite » l’entretien des voies existantes.
D’abord parce qu’il n’y a aucune évidence publique de que les ventes de topos papier descendent
(et tu peux bien croire qu’étant donnée la forte motivation des ouvreurs, si ils avaient l’évidence ils l’auraient déjà publiée)
Ensuite parce qu’il n’y a aucune donnée publique sur la corrélation entre vente de topos et entretient de voies. Au contraire on voit des équipeurs qui équipent mais qui n’éditent pas des topos et des éditeurs de topos papiers qui publient les infos de voies qu’ils n’ont pas équipés.

ce ne sont pas « leurs infos », il ne faut pas faire de l’intox.
Du moment où un ouvrage, que ce soit une voie d’escalade, un pont routier, ou un bâtiment, est sur la voie publique, les infos le décrivant sont du domaine public.

Tu ne peux pas comparer une voie et un pont. Le pont est financé avec les impôts. Là , je pense, ce qu essayent de dire certains equipeurs, c est que : ils équipent avec leurs sous , et que l édition de topos leur permet de participer à l équipement et leur permet aussi, je pense , une certaine forme de reconnaissance. Ne déstabilisons pas cet équilibre… et ne publions des topos de couenne qu avec leur accord

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On notera que souvent le topo Camptocamp participe à l’édition du topo papier en y apportant du contenu. À plusieurs reprises le contenu de Camptocamp a été repris par des auteurs de topo papier qui nous demandent parfois l’autorisation (pas nécessaire, dés que la licence est respectée) . C’est aussi ça le service que Camptocamp rend à la communauté:
Alors que les infos d’un topo papier classique protégé par copyright meurent dés que l’éditeur « meurt »* (sens réel ou figuré!), les licences libres de Camptocamp permettent que n’importe qui puise perpétuer l’édition au delà de Camptocamp et même après Camptocamp si l’association venait à disparaître.

*: en tant qu’alpinisme, plus que grimpeur de couenne, un cas qui me fait mal dans l’âme est la disparition du guide Vallot, introuvable en librairie et logiquement irréproductible de par son copyright.

Je reprends alors, Dani cher Président c2c (et je croyais qu’on devait respecter l’anonymat sur les forums? ), leurs créations , pas leurs infos, ces choses sur lesquelles ils ont passées des heures bénévolement, certes à destination des grimpeurs, et que vous vous appropriez sans concertation…
Vous aimez bien ce mot « domaine public » à c2c, mais vous en faites ce que vous voulez sans certitude… il n’y a juste, pour l’heure, pas de précédent qui prouve le contraire … …
et on parle encore une fois tout simplement d’éthique, un mot que vous connaissez moins bien semble t’il :wink:
mais bon…à quoi bon … …

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EDIT MODERATION: merci de respecter son interlocuteur, la courtoisie étant essentielle pour un échange constructif.

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Justement Camptocamp est le seul topo (papier ou non) que je connaisse qui ne s’approprie pas les informations, sinon qui les rend libre et gratuitement à la communauté