C2C interpellé par les équipeurs

et moralement?

@laurentM05 ; en effet, le problème n’est pas je pense légal ; il est éthique et déontologique :slight_smile:

Et, on ne peut pas/on ne doit pas empêcher le partage d’information. La finalité, sera dans le compromis et le dosage.

ça me rappelle ces guerres de premières dans les années 90 entre les Anglais (Ben Moon et Moffat?) et les Français (Legrand?).
Oui, moralement, je comprends qu’un équipeur puisse se sentir dépossédé. C’est pourquoi l’une des propositions du courrier de c2c va dans le sens d’une non description immédiate dans certains cas. Je crois que @Dani a remis le courrier plus haut dans la discussion.

la finalité serait peut être d’éduquer en montrant (déjà) l’exemple…
(et moi je ne suis vraiment pas un exemple à suivre …:wink:

toujours se retrancher derrière cette affirmation (sortie d’où??? y’a une loi???)
c’est un peu comme dire « c’est pas moi, c’est eux… »

Désolé Thomas, c’est rejeté, tu lis bien. Mais là pour le coup, c’est la vraie ligne rouge. Ok pour modérer à la demande en fonction de critères (et des pas ont été faits depuis le non, pas de frein à l’information, d’autres seront faits n’en doute pas), NOK pour ne pas conserver le versionning. Même le robot rabot versionne !

Et vous quels sont vos pas ?

C’est pas l’existence de C2C qui est remis en question mais simplement le fait de décrire des couennes dans C2C…

@laurentM05 , ce que je voulais dire c’est que je pense que quand quelque chose « tombe » dans le domaine « public » ; en l’occurrence une voie d’escalade. On ne peut pas empêcher les informations à son sujet de circuler et de se partager (et tout ça ne se partage pas que sur C2C).

Il faut juste doser :wink:
Une exemple de comment je vois la chose (c’est moi qui avais créé le site) : Camptocamp.org.
Je renvoie vers le topo de Gille Brunot pour plus d’infos. Ses topos (de très bonne qualité) contribuent directement au financement de l’équipement/entretien de « nos » voies (je serais d’ailleurs bien curieux et intéressé qu’il intervienne ici).

Le « versioning » comme l’appelle Gros est effectivement automatique pour TOUS les documents, même les documents personnels. Je pense d’ailleurs que c’est idem avec wikipedia. Peut-être y aurait-il moyen de ne pas faire apparaître aux non-modos des anciennes versions dans certains cas, mais ça devient une usine à gaz à mettre en place ensuite.

A partir du moment ou chaque ligne (couenne) est rentree par un/des individu l’ayant parcourue je ne vois pas pourqoi cela devrait etre le cas.

bien evidement, completement d’accord sur ce point.

ça donne envie d’y aller :wink:

Pour reprendre l’exemple du site de Rumney que j’ai evoque plus haut, chaque voie a ete rentree par soit 1) l’equipeur, 2) la personne ayant fait la premiere ou 3) un/une repetiteur.

Cela me semble evident que c’est comme cela que cela devrait fonctionnner sur C2C.

Apres, qu’il y ait un topo papier ou non ne change rien, si ce n’est que le topo papier peut/doit etre reference sur la/les page approprie de C2C (ce qui en passant lui fait de la pub).

Merci de me lire et de me citer intégralement :

J’ai remis en gras les passages les plus importants ;-).

Il ne s’agit pas d’un site de couennes financé par la vente d’un topo, mais d’une « grande » voie de 5 longueurs. Et oui, si on interdit de décrire les grandes voies sans l’accord explicite de l’équipeur et qu’il faut la supprimer si il change d’avis, on remet en question l’existence même de C2C. Et on est nombreux a avoir le sentiment que c’est ce que certains voudraient.

Des Statuts de l’association

La [seule] mission de l’Association Camptocamp est de favoriser l’échange d’informations

Il est tout à fait possible d’empêcher, limiter, décourager l’échange d’information, mais c2c-association serait une autre association.
Ceci dit les statuts d’une association peuvent se changer en effet.

Face à cet effort demandé à C2C: ni plus ni moins que changer de mission, quels sont les pas faits ou proposés par les ouvreurs ?
Arreter d’ouvrir ? (Ou ouvrir moins?)
Arreter de faire de topos papier ? (Ou faire juste les pages impaires ?)
Une aïdoïopoïèse ? (Allez… partielle :wink:)

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Hier aux Piolets d’Or, l’Anglais Paul Ramsden évoquait dans son film (https://pioletsdor.net/index.php/fr/home/ascensions-laureates-2017) a évoqué la « facilité » avec laquelle les grimpeurs anglais semblent pouvoir obtenir des aides financières auprès de l’alpine club. Mais l’orientation alpine et le peu de couennes équipées font que l’Angleterre est très différente de la France.

Le problème de la France (et peut-être de l’Espagne ou de l’Italie?) ne serait-il pas le grand nombre de couennes, le grand nombre de visiteurs (de non-locaux), et donc finalement un mauvais ratio équipeurs / grimpeurs impliqués? Auquel cas, la problématique du financement de l’équipement ne devrait pas retomber sur la non-vente des topos-papiers ou le développement du collaboratif, mais sur l’attrait de la facilité de pratiquer la couenne au soleil plutôt que de poser des coinceurs sous la pluie, et donc l’usure prématurée du rocher, du matériel, et des chemins.
Qu’en pensez-vous?

tout à fait…je crois que c’est plus ludique pour la plus grande part des grimpeurs d’être au soleil dans le sud de la france ou en espagne plutôt que dans une grotte sous la pluie en angleterre …

aujourd’hui il est "facile " quand le site peut être un attrait touristique de trouver des sous (subvention) pour ré équiper ou entretenir
plus compliqué pour équiper de nouvelles voies

alors quand le site est d’intérêt local… tous le monde s’en fou et ce sont ceux là qui vont poser problème

les sites phares drainant pour le moment grâce à la vente des topos de quoi subvenir à l’entretien
ex : ventavon, j’y ai ré équiper un secteur facile grâce à ceuse …

Si, je pense qu’il faut se poser cette question, si effectievement il existe un topo papier qui participe au financement de l’équipement : ne pas donner d’infos ni trop précises, ni exhaustives …

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tout a fait d’accord.
Et, personnellement, j’ai l’impression, mais peut-être me trompe-je, que la V6 en obligeant de rentrer UN itinéraire POUR CHAQUE couenne, rend la chose PLUS FASTIDIEUSE qu’avant où on pouvait créer un site et lister les voies les unes après les autres.

Par exemple toutes les voies avec toutes les infos et schéma sauf la cotation, ou bien une liste alphabétique et donc la cotation, ce qui permet d’avoir des topos très intéressants en complément du papier (car on peut ajouter toutes les infos qui manquent dans les topos comme le nombre de point, longueur, intérêt, type d’escalade, commentaire, ev. cotation révisée si celle du papier fait débat, …). Et ça ne remet pas en cause, pour le moment, l’équilibre économique…

A plus long terme on verra bien comment évolueront les pratiques de financement…
En ce qui me concerne je préférerai une vrai gestion chapeautée par une vraie fédé (pas une fédé de la résine et de l’auto-congratulation), qui récolte et distribue les sous, avec une vision globale de la pratique et qui puisse favoriser la diversité des escalades (des sites plus ou moins, ou pas équipés, des sites familiaux et d’autres laissés plus sauvages, etc…)

On touche là quand même une partie du problème: C2C a plutôt été considéré comme un espace communautaire favorisant nos activités mais là il lui est reproché de nuire à ces activités en réduisant considérablement la source de financement de l’équipement qui repose sur quelques uns.
La réponse qui est fait ci-dessus par Dani juge des intérêts de C2C en tant que tel : l’organisme C2C se défend pour lui même, pas pour les activités pratiquées …

Je salue le courage de Laurent, il n’est pas facile de s’opposer à l’accès à la gratuité, moi aussi ça me plait bien d’accéder aux topos en un deux clic, gratuitement. Mais si on est un peu responsable on sent bien qu’il y a un problème.

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