C2C interpellé par les équipeurs

Quand meme Lionel, ces deux phrases se contredisent? Tu peux pas dire que d’un coté on nie un probleme, et que d’un autre on s’agite, non?

J’ai pas les stats dans le temps du remplissage de ce champ, donc je vais pas te dire que c’était top/nul avant ces deux ans, j’en sais trop rien.

Les stats actuelles, si j’ai un peu de temps, j’essayerais de les sortir.

Moi je résume surtout qu’en matière de sources et ressources universelles et exhaustives d’infos, de communications, d’échanges, etc., dans cet univers qui est le notre (et les activités qui y sont associées), on est passé en 20 ans de Toutankhamon à Steeve Jobs (si on peut dire !).
Le résultat incontestable est là : le monde de l’alpinisme possède un outil exceptionnellement riche, varié et évolutif (vivant !), oeuvre de bénévoles qu’il faut saluer.
Quant à avoir le nom de l’ouvreur et/ou la date de la première, même si c’est historiquement intéressant, c’est quand même la partie « cosmétique » du boulot. Et à part pour rassurer l’égo de certains, connaître l’ouvreur de 15 ou 300 mètres de cailloux au milieu d’un océan de rochers, on s’en cogne.

Ben non on ne s en cogne pas. Cette activité à une grosse valeur culturelle. Et c’est important d’avoir des supports qui perpétuent cette culture, cette histoire
Pour des gens comme toi déjà très ancré dans cette culture c’est certainement secondaire mais pas d’une manière générale.
C’est aussi une mission importante de ce site. Et autant aller le plus loin possible dans la transmission de cette culture .
Quand on voit des gens qui ont quelques mois d’escalade qui donnent leurs options au même titre qu’un expert , inculquer cette culture sur ce site me semble très important.

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Bon, je sais bien que ce que je vais dire ne convaincra que ceux qui voudront bien être convaincus, et que ceux qui ne voudront pas le croire n’y croiront pas, mais ayant rejoint l’association en 2007 comme dev, quasiment la première chose que j’y ai faite a été de rajouter la case « historique » dans les topos. Il y avait de la demande du côté de l’association, mais le dev sur un site comme c2c, ça demande pas mal d’investissement en amont juste pour savoir comment le bouzin marche, donc tant qu’il n’y avait personne de disponible et motivés pour le faire, ben ça n’était pas fait. Et, ayant un point de vue de l’intérieur, je peux aussi affirmer que c’est un point de vue largement partagé au sein de l’association, des modérateurs, etc, de mettre en avant l’historique des itinéraires.

Il y a cependant effectivement une différence indéniable entre une vision qui voudrait rendre obligatoire ces informations pour rentrer un topo, et une autre vision qui pense plutôt que ce n’est pas une bonne approche, qu’il faut inciter à rentrer ses informations quand elles sont connues, mais que ça ne doit pas être un prérequis bloquant.

Voilà, mes deux centimes :slight_smile:

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La rubrique topos (livres) existe au moins depuis la V5, c’est à dire 2007.

La bibliographie (topos) est un des points forts de la base de donné Camptocamp, à comparer de la moyenne/plupart des topos livres.

F. Labande, S. Coupé, et quelques rares auteurs de topos livres, ont une rubrique bibliographie par itinéraire. Mais, la plupart des topos livres mentionnent que rarement une bibliographie par itinéraire.

+1

Dans un milieu où on parle de liberté , il est toujours mal vu de rendre quelque chose obligatoire.
Et d’une manière générale, en informatique, toute contrainte supplémentaire ralentit l’internaute dans son élan, et il a tendance à ne pas aller au bout de ce qu’il a entrepris!

Qu’est-ce qu’il ne faut pas lire !
C’est vrai que c’est superflu la date pour avoir une idée de la fraîcheur des infos, surtout pour des voies qui « bougent » ou qui ont une composante mixte / neige.

Rien ne t’empêche de créer une ébauche sans info détaillée, tu peux très bien ne pas mettre le descriptif de la voie dans le topo.

Encore faut-il que les contributeurs le mettent à jour.
Mais c’est vrai que quand tu pars dans une voie, tu ne te fies qu’au topo papier, tu ne vas jamais demander à un copain s’il l’a déjà faite, ses impressions, le matos qu’il a utilisé… Sauf que dans le cas de C2C, le copain en question tu ne le connais pas forcément.

+1 pour l’obligation d’indiquer la date des sorties : tes remarques sont complètement superflues si on ne peut pas savoir si elles datent de la veille ou d’il y a 10 ans, même en grande voie équipée ou en rando.
Pour les photos, tu es libre de ne pas en mettre ou de les héberger ailleurs.

Mais la demande de l’ADO s’entend tout à fait : freiner la rentrée d’informations sur C2C est le but. Il n’y a pas « d’erreur » dans leur demande, elle est logique et se comprend tout à fait de leur point de vue. C’est quelque part toute la différence entre la colonne vertébrale philosophique du système éditorial et du système collaboratif qui s’affronte.

Nous ne sommes pas d’accord, je crois que c’est acté.

Le remplissage de l’historique des voies a commencé dès le début, dès 2002, sur une volonté de l’équipe de modération de l’époque, par soucis culturel. Sans champ spécifique au démarrage (il y avait sans doute moitié moins de champs), parcequ’à chaque étape de développement de C2C, les ambitions sont plus grandes que les capacités de réalisation. Et coder un nouveau champs ne se sort pas d’un chapeau comme le dit @xbrrr.

Que @LioT reproche aujourd’hui que ce soucis n’ait pas été LE soucis numéro un, pourquoi pas, c’est son droit. Mais en même temps, vu que nos cahiers des charges sont toujours plus ambitieux que nos capacités de réalisation, il faut faire des choix et reporter certaines choses.

C’est faux.

Après le lancement de la V5 en 2007, j’ai lancé des chantiers pilotes dans le topo-guide afin de montrer le potentiel du projet. L’escalade en Chartreuse a été un de ces chantiers pilotes, avec donc une approche exhaustive de qualité, intégrant notamment la bibliographie et l’historique des itinéraires (y compris quand le champ historique n’existait pas encore). Par exemple : Camptocamp.org
En Chartreuse et de manière systématique à partir de 2007, j’ai mis à jours plus d’une centaine d’itinéraires avec ces informations. Ultérieurement, j’ai fait de même pour le Vercors, le Devoluy …

Des modérateurs V4, devenus des Administrateurs de l’Association Camptocamp, se sont impliqués personnellement pour renseigner l’historique et la bibliographie depuis 15 ans.

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Bel état d’esprit, merci pour ta participation temporaire.

99% du topo wiki c2c vient de topos papiers ou autres qui sont pompés/améliorés.

Faux, et c’est bien le problème depuis le début : certains équipeurs et certains auteurs de topo en sont intimement persuadés, ce qui fait que toute discussion devient quasiment impossible.

99% des utilisateurs de c2c sont justes consommateurs et n’ont jamais équipé une longueur de leur vie.

Tout comme les utilisateurs de topos papiers… je ne vois pas trop l’intérêt de cette remarque !

Et le fait que les utilisateurs de C2C achètent également des topos ça ne te vient même pas à l’esprit ? Voir ce sondage

Tu reconnais que camptocamp améliore grandement la qualiité des topos existants. Ce qui a priori est bon pour la pratique et les pratiquants.
Donc les éditeurs de topos devraient plutôt se poser la question de la qualité ( souvent médiocre) de leur topo.

Tu perds aussi de vue que camptocamp, ce n’est pas que l’escalade sur spits. Ski. Alpinisme. Randonnée. Etc.

Alors c’est vrai que le collaboratif a une puissance d’amélioration que n’auront jamais les topos.
Mais ce n’est pas une raison pour ne pas utiliser l’outil collaboratif.

En passant , Je viens de m’offrir un topo autoedité ( 1000 exemplaires). Il est beau, il va me faire rêver.

Voilà ce que les gens attendent aujourd’hui : du qualitatif. Du beau. De l’histoire.

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Moi je vois surtout bcp (de plus en plus) qui dégainent le smartphone et n’ont que « c2c » à la bouche. Désolé.

Ben oui mais la très grande majorité des contributeurs achètent leurs topos, et les équipeurs utilisent souvent c2c pour connaître l’état de leurs voies. Cambon-le-meneur-de-l’ado notamment.

J’ai effectivement fait ce croquis en ayant parcouru Ranxerox, comme toutes les autres voies de ce croquis.

A l’occasion, il faudrait que je prenne de mon temps pour le mettre au gout du jour, ou plutôt le passer en vectoriel et en couleur.

J’avais acheté un topo pour faire Ranxerox.
C’est quoi le problème ?

Si un jour tu m’as croisée c’est ce que tu auras pensé. Parce que les topos c2c sont souvent meilleurs et que c’est pratique. Pourtant j’ai les topos papier dans ma bibliothèque. Et je suis une contributrice moyenne.

Je n’ai pas pompé le topo que j’avais acheté. J’ai fait mon croquis en fonction de mon parcours de l’itinéraire.