C2C interpellé par les équipeurs

Eh, il est passé où, mon sondage?

La censure est en mal d’amour, ou quoi?

Bubu, tu as peur que je te trompe, ou quoi?

En quoi est-ce que mon sondage serait moins important que les âneries répétées en boucle depuis bientôt 5000 messages sur ce fil?

Quoique l’on pense du contenu de cette discussion, merci à chacun d’essayer de respecter cette règle (et les autres comme la courtoisie) :innocent:

édit : dans la mesure où ces messages expriment une forme de lassitude à la lecture de ce sujet fleuve, ils ont été réintégrés dans le fil de discussion.

Je précise que le profit de la vente de la table de @Kieran devait être reversé aux ouvreurs. Mon sondage était donc parfaitement dans le sujet, mais vous faites tout pour nous empêcher d’aider les ouvreurs, c’est triste! (Je vous accorde que j’avais pris cette décision de façon unilatérale et sans consulter le vendeur, mais je suis certain qu’il aurait été d’accord.)

Quant à mes propos discourtois, je présume que vous faites allusion à l’usage du terme « ânerie » dans mon précédent message, puisqu’il s’agit sans doute d’une de mes rares entorses aux règles élémentaires du savoir-vivre. Ben à ce tarif-là, il me semble que pas mal d’autres messages pourraient être censurés :slight_smile:.
Mais juste un détail pour ma gouverne, vous qualifiez comment, des propos répétés en boucle et sans aucun ancrage dans la réalité, vous autres, de la censure? Des fariboles? des calembredaines? des fadaises? Oui, ce serait plus joli, je vous l’accorde. Je retire donc le terme « ânerie », Mea maxima culpa.

N.B. Attention à ta réponse, je sais bien que c’est un de mes amoureux qui se cache derrière la censure de ce fil!

l’équipement est un art: on a vu que payer des gens qui n’ont pas l’expérience cause des problèmes (cf les falaises du perpignanais et j’en connais d’autres).
Pour l’instant il n’y a pas d’alternative à un équipement réalisé par des passionnés.
Lesquels sont souvent des « marginaux »: (quand on est ingénieur ou avocat on n’a pas que ça à faire que de « donner de son temps gratuitement »)
Du coup, ils doivent être rémunérés d’une manière ou d’une autre pour leur travail: les topos.
Pour l’instant, on en est encore là, mis à part cas exceptionnels, où des collectivités locales ont financé l’entretien, et l’équipement, mais cela reste rare.
Ne pas comprendre que les topos sont pour l’instant la plus grosse source d’entretien et de création des falaises, c’est se mettre la tête dans le sable.
Participer à la vie des falaises, c’est acheter les topos.
tout le monde paye sa baguette de pain!!!
tout le monde paye ses courses, son essence, sa séance d’escalade en salle.

les topos c’est le financement des spits, des aménagement, et de la sécurité.

et les équipeurs sont les acteurs de tout ça.

si vous grimpez, si je grimpe c’est grâce à eux.

et à tous ceux qui participent:-)

si C2C gagne de l’argent grace aux topos (pubs, souscriptions)elle devrait reverser une partie à un collectif d’équipeurs, à la FFME, au CAF, qu’en sais-je?
et idem pour ROCKFAX, MISTRAL, et tous les editeurs qui ne sont pas encore investis.
J’utilisais l’exemple de Fabien Roumanille qui ci-dessus a dû mal comprendre mon propos: io n’a pas équipé toutes les voies du Thaurac, ni de l’Hortus et c’est pourtant lui qui fait le topo; il fournit points, relais et colle à qui veut.
Je ne connais pas le pourcentage de ses bénéfices qu’il reverse, mais j’imagine qu’il est conséquent.

Il peut d’ailleurs le confirmer.

à bon entendeur salut:-)

Même lorsqu’on écrit un long post, il faut peut-être penser à se relire avant de « poser » de telles affirmations définitives.
Pour ce que je suis en mesure de constater au quotidien, dans ma pratique personnelle et de mon engagement dans diverses associations (accessoirement CAF et club de judo), je suis en mesure d’affirmer exactement l’inverse ! Aussi bien pour les encadrants d’activités que pour les membres du bureau (présidents / secrétaires / trésoriers) qui sont pour la plupart Bac + 5.

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Luccio, comme notre président, sépare peut être le monde en deux : les ingénieurs/avocats/consultants qui réussissent et n’ont pas de temps à perdre et ceux qui ne sont rien.

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Bonjour,

Tous les cas de figure peuvent se rencontrer :

  • Ceux ayant une très bonne situation financière qui se disent qu’ils gagnent bien assez et qu’ils peuvent facilement travailler un peu moins et garder du temps pour faire du bénévolat,
  • Ceux ayant une très bonne situation financière qui se disent qu’il vaut mieux qu’ils gagnent le plus possible et qu’ils paient plein d’impôts pour du service public ou qu’ils donnent plein de subventions à des bénévoles,
  • Ceux qui ont une mauvaise situation financière qui se disent qu’ils ont plutôt intérêt à faire du bénévolat qui les motive plutôt qu’un travail qui ne rapporte presque rien et n’est pas motivant,
  • Ceux qui ont une mauvaise situation financière et qui se disent qu’ils doivent tout faire pour l’améliorer et ne peuvent pas prendre plus de temps pour faire du bénévolat.

Je les comprends et respecte tous.

Les seuls qui ne me plaisent pas, ce sont ceux qui ont une très bonne situation financière qui se disent qu’il vaut mieux qu’ils gagnent le plus possible mais qui ne veulent pas payer d’impôts ni verser de subventions. En 2017, 1% de la population mondiale a accaparé 82 % des richesses.

Bernard

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on appelle ça forcer le trait: de la caricature, que si l’on prend au premier degré, on occulte le sens du message…
Bien sûr, le monde n’est pas binaire, ceci dit ce n’est pas le fond du sujet, et cette déviation n’est propre qu’à altérer le débat:
Les topos pirates doivent reverser une part de leurs bénéfices, ou cesser de pirater.
La loi ne l’impose pas, la morale oui.
Si vous étiez de bonne foi, vous auriez cherché à répondre aux arguments plutôt qu’a Tenter de dévier le sujet sur un détail. N’auriez-vous pas le sens de l’humour?

xxx.

Je n’ai peut-être pas tout saisi de ton analyse, mais pour moi, un engagement bénévole ne se fait pas à en fonction d’une situation professionnelle ou familiale et encore moins après un bilan financier, mais est le résultat d’un engagement personnel qui implique engagement et empathie.
Toutefois, celui qui rentre physiquement épuisé de son travail aura du mal à ressortir pour entraîner les 20 enfants du club local ou pour se plonger dans la comptabilité du club.
De fait ceux qui ont une situation professionnelle confortable ont par définition un boulot moins physiquement pénible (même si le stress peut être une composante majeure), ont quelqu’un pour garder leur enfants par ex, et sont donc plus disponibles.

Bonjour,

C’est bien ce que je voulais dire, soit les gens ont une bonne situation et ils peuvent faire du bénévolat (mais tous ne choisissent pas d’en faire), soit ils sont dans une tellement mauvaise situation qu’ils préfèrent s’en remettre aux aides sociales ou autres, et faire du bénévolat.
Mais pour ceux qui sont dans une situation « moyenne », et qui doivent se battre tout le temps pour arriver à gagner de quoi vivre, ça fait un sérieux frein pour arriver à faire aussi du bénévolat.

Bernard

un exemple: pour équiper les milliers de voies que : Bruno Clément, Pierre Rouzo, Claude Vigier, Bruno Fara, Jean-Marc Cambon, Anthonin Rhodes, Christophe Louis, Manu Salles, Olivier Obin, Ivan Sorro, Raphael Storbecher, j’en passe tellement, il est impossible de citer tous les équipeurs de France…
Il leur a fallu individuellement des milliers d’heures, pendant lesquelles ils ne travaillent pas (quiconque vit dans notre société capitaliste sait ce que cela implique).
à cela s’ajoute que les points d’ancrage se trouvent dans les magasins, et pas dans les jardins, et il faut les payer: entre 20 et 40€ la longueur, donc il faut débourser de l’argent.
souvent les équipeurs, pour avoir du temps, sont saisonniers, instituteurs, etc.
du coup, sur leur salaire ils doivent sortir les frais d’équipement.
Du coup, la vente des topos leur permet de financer leur activité.
faire des topos pirates, c’est enlever une partie de leurs moyens de financement, donc de leur capacité à équiper, et à entretenir les falaises.
donc, les topos pirates, c’est tuer la poule aux oeufs d’or.
je pense que si les grimpeurs qui se contentent de consommer connaissaient un peu mieux les réalités de la fabrique des falaises, ils comprendraient ça tous seul…
L’escalade est un sport particulier car celui qui fabrique le stade le fait avec son temps et son argent: cela n’existe quasiment dans aucune autre activité.
pour une falaise de 100 voies: compter 150 journées de travail, 3000€ de matériel, sans compter l’essence, l’achat du perfo, les cordes etc…
et tout le monde trouve normal de se pointer avec un topo pirate en falaise???
Je pense qu’il y a un gros manque de morale dans ce monde, et ceci dit il n’y a aucune raison pour que l’escalade échappe à cette règle.
Heureusement que de nombreuses personnes le voient et participent, sinon nous n’aurions pas de falaises où grimper.
Pierre Rouzo avit fait quelques beaux dessins sur les topos pirates.

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  1. Ayant été (et étant encore parfois) « petit » équipeur, j’ai toujours considéré que l’argent que je dépensais pour ça faisait partie de mon budget loisir, au même titre que mon matos ou mes fringues. Ça s’appelle AUSSI du bénévolat.
  2. C’est un peu pesant de systématiquement passer sous silence les subventions (argent public) parfois conséquentes provenant des collectivités locales, territoriales ou autres et qui servent (théoriquement😇) à l’équipement.
  3. Il a été très largement argumenté ici, ce que je constate depuis des lustres : les grimpeurs qui n’achètent JAMAIS de topos, sont rares et de toute évidence peu représentatifs. Mais faute de chiffres, il est tellement plus facile d’argumenter le contraire…
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Juste pour dire que la discussion va etre fermee en fonction de ce sondage peu visible a pas du tout partial :innocent: :

Le seul hic c’est que les ouvreurs qui se sont manifestés sur ce fil de discussion on clairement dit que c’était pas une histoire de sous et que de toute façon les topos ça rapportais quasiment rien au niveau :moneybag: argent :moneybag:pour l’équipeur :sweat_smile:.

Ça bien sur en plus du fait que on a toujours pas de données sur le fait que les ventes des topos « officiels » baissent. A mon avis parce que ce n’est pas le cas :grin:.

@mollotof je remets une pièce dans la machine pour aller plus vite aux 5000 :smiley:

J’en rajoute une aussi (4444 plus interressant que 5000 :innocent:).
Comme dit Luccio, il y a des cas ou le pb financier peut se poser et se comprendre.
D’autres ou le pb est plus d’ordre moral et ethique on va dire.

Les 2 sont tout a fait entendables pour moi.

4444 !!! c’est beau …
je me prépare pour le 6666 (the number of 6 beasts :smiley: ).

Ici quand on argumente sur le fait que les ventes de topos ne baissent pas, on nous explique que ça va arriver.

Quand on argumente que la vente du topo rapporte moins que les subventions, on nous dit que le problème n’est pas financier mais moral.

Quand on argumente sur le fait que moralement ce que fait camptocamp ne nous semble pas poser problème, on nous explique que le pb est financier

Etc etc.

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oui mais, comme ça on va arriver plus vite aux 5000 :smiley:

On est tout à fait d’accord, Jamais n’existe pas, et toujours non plus: le monde n’est pas binaire.
Et je suis un petit équipier aussi, et j’utilise les moyens persos pour équiper.
Le cas des subventions existe, le système D, j’ai un ami qui donnait beaucoup de points à Philippe Saury, et ça marche partout pareil.
Ceci dit les topos sont une grosse part de financement, et il y a une grande différence entre équiper quelques voies par-ci par-là, et équiper des centaines voire des milliers de voies comme Graou, Cambon, Fara, les frères Remy,chaqun ayant eu des moyens de financement differents.
La part des topos dans les voies Cambon (il faut lui demander)
Est sans doute énorme.
Sans les topos, pas de voies Cambon: à vous de choisir