l’équipement est un art: on a vu que payer des gens qui n’ont pas l’expérience cause des problèmes (cf les falaises du perpignanais et j’en connais d’autres).
Pour l’instant il n’y a pas d’alternative à un équipement réalisé par des passionnés.
Lesquels sont souvent des « marginaux »: (quand on est ingénieur ou avocat on n’a pas que ça à faire que de « donner de son temps gratuitement »)
Du coup, ils doivent être rémunérés d’une manière ou d’une autre pour leur travail: les topos.
Pour l’instant, on en est encore là, mis à part cas exceptionnels, où des collectivités locales ont financé l’entretien, et l’équipement, mais cela reste rare.
Ne pas comprendre que les topos sont pour l’instant la plus grosse source d’entretien et de création des falaises, c’est se mettre la tête dans le sable.
Participer à la vie des falaises, c’est acheter les topos.
tout le monde paye sa baguette de pain!!!
tout le monde paye ses courses, son essence, sa séance d’escalade en salle.
les topos c’est le financement des spits, des aménagement, et de la sécurité.
et les équipeurs sont les acteurs de tout ça.
si vous grimpez, si je grimpe c’est grâce à eux.
et à tous ceux qui participent:-)
si C2C gagne de l’argent grace aux topos (pubs, souscriptions)elle devrait reverser une partie à un collectif d’équipeurs, à la FFME, au CAF, qu’en sais-je?
et idem pour ROCKFAX, MISTRAL, et tous les editeurs qui ne sont pas encore investis.
J’utilisais l’exemple de Fabien Roumanille qui ci-dessus a dû mal comprendre mon propos: io n’a pas équipé toutes les voies du Thaurac, ni de l’Hortus et c’est pourtant lui qui fait le topo; il fournit points, relais et colle à qui veut.
Je ne connais pas le pourcentage de ses bénéfices qu’il reverse, mais j’imagine qu’il est conséquent.
Il peut d’ailleurs le confirmer.
à bon entendeur salut:-)