C2C interpellé par les équipeurs

On comprend qu’au bout d’un an de vaines discussions, les ouvreurs aient décidé de mettre le problème sur la place publique.

http://www.eci38.fr/historique-des-echanges-avec-camptocamp/
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Afin d’apporter un peu plus d’explications sur les raisons qui nous ont poussé à lancer cet appel des ouvreurs, voici un petit historique de la chronologie des échanges entretenus avec les membres de Camptocamp association depuis plus d’un an déjà:

07.04.2016 : Première réunion ECI/C2C
09.05.2016 : Réponse par mail de C2C, suite à notre entrevue du 7/04/2016, portant sur les points évoqués en réunion
12.12.2016 : Réponse de l’ECI (Lettre recommandé avec AR)
21.12. 2016 : Réponse de C2C par mail
17.02.2017 : Réunion ECI/C2C, compte-rendu de cette réunion fait par l’ECI
puis « amendé » sans consensus par un membre du CA C2C
Avril 2017 : lancement de notre « APPEL DES OUVREURS »
31.05.2017 : propositions C2C relatives aux respects des ouvreurs et références
bibliographiques
18.11.2017: Réunion FFME/CT/Collectif/C2C à Grenoble
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Les vieilles rancœurs comme tu le dis apparaissent à l’occasion de ce conflit, mais n’en sont pas à l’origine. De mon point de vue c’est davantage l’obstination de C2C à vouloir maintenir son offre à un niveau aussi exhaustif que possible. C’est quelque chose de vital dans le sens où c’est en cela que réside l’intérêt des visiteurs et la motivation des contributeurs.
L’idée du collaboratif ne pousse-t-elle pas certains à se dire : je contribue et en contrepartie j’acquiers le droit de m’informer gratuitement).
Sous quelques réserves, le collaboratif serait assimilé à du travail clandestin rémunéré en nature. :joy:

Les modérateurs seraient donc essentiellement des censeurs. Bonne ambiance garantie sur le site !
Crée donc un site similaire à c2c, avec ce genre de règle, tu verras bien le succès qu’il aura.
J’imagine bien ce que ça pourrait donner : on laisse les contributeurs saisir des infos et des schémas, et au bout d’un moment on récupère le tout pour faire une nouvelle version d’un topo papier. Mais quand le topo papier sort, on supprime toutes les infos du site web (ou on ne laisse que des ébauches). Quand un contributeur aura vu tout son travail qui lui avait peut être pris des dizaines d’heures en cumulé, supprimé du jour au lendemain, le tout pour faire un topo papier qui est censé financer l’équipement mais dont les comptes sont opaques, il arrêtera de contribuer sur ce site et il ira voir ailleurs, ou créera son blog pour diffuser les infos qu’il estime avoir le droit de diffuser.
Ce que je décris est ce qui se passe régulièrement, mais sur des sites non contributifs : les auteurs du site savent d’avance que les infos qu’ils publient seront supprimées lors de la sortie du topo papier.

Avec c2c, on peut bien sûr récupérer les infos pour faire un topo papier, mais sans supprimer la source sur c2c. Les licences utilisées permettent justement de garantir à quiconque de pouvoir diffuser ces infos ailleurs, même si c2c viendrait à mettre en place un fonctionnement permettant de supprimer des infos lors de la publication d’un nouveau topo papier.

Tu es juste en train de décrire le fonctionnement de C2C mais à l’envers : à part quelques rares cas, les contributeurs partent du papier (des ouvreurs) pour faire du web !

Sauf qu’on ne supprime pas le topo papier après la sortie du topo sur c2c. Et la grosse différence est que le topo papier n’est pas sous licence libre, et donc seules qq infos sont récupérées du topo papier. Le reste provient des contributeurs eux-mêmes.

Evidemment, une fois que son contenu est mis en ligne et du moment que les utilisateurs n’ont plus la nécessité de se le procurer.
Ce serait un comble que de demander cela aux éditeurs : mais au point où vous en êtes !?. :wink:

Ah, c’est de la faute aux contributeurs, alors !
Si vous supprimez les champs susceptibles de recueillir des infos littigieuses, le contributeurs ne vont pas aller modifier la structure de vos fichiers.

Une fois de plus, je n’aurais pas du nourrir le troll…

Aller, l’autre réponse fétiche de C2C : après « désinformation », « bashing », voici pas le « troll » :slight_smile:

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C’est vrai, mais l’exemple de Haute Roche c’est la communication de la FSGT qui l’a mis en avant. Personne n’avait parlé de ce site avant. C’est donc assez logique que les gens qui fréquentent C2C se demandent pourquoi on parle de ce site et aille voir à quoi ressemble sa fiche sur C2C. Et en ressortent plein d’interrogations sur ce qu’est une page C2C « acceptable » du point de vu d’un signataire de l’ADO.

Au demeurant, je trouve la communication FSGT beaucoup moins maladroite que l’ADO, parce-que moins vindicative. D’ailleurs, ils commencent par balayer devant leur porte en annonçant diminuer le prix de leur topo (bon, perso je dirais qu’un topo dont la dernière édition remonte à 2010, son problème c’est surement pas son prix ou à C2C, mais admettons). Quand je lit ça, j’ai plus envie de réfléchir à la problématique et à ce que je peu y apporter que lorsque un collectif veut m’expliquer ce que la morale m’autorise à faire et ce qu’elle m’interdit de faire.

Tout à fait, et comme C2C et ses topos existent depuis un paquet d’année, plus aucun topo ne se vend aujourd’hui. C’est avec émotion que je repense à l’époque où le « Vieux campeur » proposait des librairies où on trouvait une belle offre de topos sur les rayonnements. Dommage qu’aujourd’hui, ils aient fermé et aient été remplacé par des « Vieux Cybercampeur », où pour 3€ on peu accéder à un ordi pour consulter C2C.

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Ben oui. D’un côté, il y a un site qui cumule toutes les vertus (j’en oublie sûrement):

  • collaboratif
  • associatif
  • sous license libre
  • visionnaire
  • défenseur contre les sites étrangers qui piratent les topos français

Et de l’autres les trolleurs:

  • les équpeurs capitalistes (à 3000 euros le topo)
  • les fédérations de grimpeurs qui comprennent rien
  • les grimpeurs qui comprennent rien
  • les esprits grincheux (les + de 30 ans quoi)
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Alors là-dessus, c’est peut-être pas que de l’ordre de la morale. Si d’aventure les éditeurs de topo-guides concernés par : le ski, la rando pédesre, le VTT, la Slake-line, l’alpinisme, la cascade… s’invitent à la table, ça risque de ne pas passer inaperçu :wink:

Même pas cap’ :slight_smile:

Je comprends que l’ADO soit excédé au point de mettre un peu de vindicatif : Ils sont quand-même face à un mur ! Et joueurs qui plus-est (cf/ supra).

cela demontre la limite de l’argumentation par l’exemple …

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Non ce n’est pas vraiment comme ca que je voyais les choses…
Je verrai bien les équipeurs comme les animateurs de leur « pages » sites : poster des news (nouvelles voies, interdictions, clean up day, cherche bras pour maintenance etc…) et afficher dès la première page du site ce qu’il convient de faire pour décrire leur site :« svp pas de description détaillé… Il y a un topo qui permet le financement et l’entretien du site… »
Avec un avertissement comme ca, je ne pense pas qu’un contributeur passent une 10aine d’heure pour faire un topo.

Tu viens confirmer ce que je disais, l’appel n’était pas un appel à discuter.

J’ai pu lire que cet appel se veut plus « officiel », après de nombreuses tentatives restées infructueuses.

En fait ce sont contre les topos GRATUITS qu’ils ont un problème… Forcément c’est plus dur de lutter.
Comme tous les messages qui leur disent de vivre avec leur temps : mais @laurentM05 est passé au numérique puisqu’il a vendu ses topos à climbing away.

Sans doute, mais cet appel liste des exigences (nous demandons que). Personnellement, je le ressent comme un appel aux pratiquants (contributeurs ou non de C2C) pour leur demander d’arbitrer le conflit. En gros, ça me fait penser à un tract appelant les troupes à une manif pour établir un rapport de force .
Le procédé ne me gène pas. Mais ce n’est pas un appel à la réflexion et à la négociation.

Un tract d’appel à la manif’, c’est souvent caricatural et de mauvaise foi.