C2C interpellé par les équipeurs

Le demandeur c’est D&R. Qui argumentait que ses itinéraires lui appartenaient et que l’IGN ne pouvait les reproduire. (Réponse du berger à la bergère dans doute qand l’IGN a dénonce la convention qui permettait à D&R d’utiliser les fonds de carte IGN pour ses bouquins). Il a été débouté. Encore une fois, une grande voie d’escalade serait peut être considérée comme œuvre de l’esprit après quelques années de procès, appel, cassation… Mais ensuite il faudra attaquer c2c ET TOUS LES AUTRES EDITEURS DE TOPOS. Et il faudra le faire POUR CHAQUE VOIE. Et sans doute que CHAQUE ouvreur le fasse.
Bon courage.
Ensuite, si une voie est une œuvre de l’esprit, comme ça vient d’être dit, ça implique que l’ouvreur, et ses ayants droit 70 ans après sa mort pourraient décider qui a le droit de la gravir et si n’a pas le droit. Désolé, mais ça me semble en contradiction avec le fameux esprit montagne…

Et ça veut dire que pour les couennes, chaque equipeur ferait son topo ne recensant que ses voies, sans faire aucune mention des autres…

Une part de la solution commence justement ici. Bien évidemment il y aura à accepter des effets, en particulier pour C2C de revoir à la baisse leur ambition quant à l’offre de topos. Il faudra sans doute aller vers d’autres sources, web ou papier, et autre… .
J’aime bien ta citation du petit prince… J’en connais qui se sont inspirés du businessman !

Enfin !!! Nous y voilà. La CC innove dans le fait qu’elle reconnaît un caractère de propriété intellectuelle à des itinéraires de randonnée… D’où droit d’auteur, protection et la suite.
C’est intéressant car cela rapproche un itinéraire de rando d’un itinéraire d’escalade. Et pourtant: du gravier dun côté, du rocher de l’autre !
Après quel besoin d’attaquer tous les éditeurs ? Il y en a bien qui s’assurent de la disponibilité du contenu qu’ils publient en accord avec les auteurs. Le collaboratif ne l’interdit pas que je sache

Et si on arrêtait de répondre aux trolls à qui on a déjà tout expliqué et qui reviennent tous les 15 jours pour passer le temps et reposer les mêmes questions ?

Intéressant ce cas avec l’IGN. L’analyse est intéressante aussi, un itinéraire peut constituer une oeuvre de l’esprit juridiquement protégée, mais il faut que cela soit représentatif de la personnalité de l’auteur et que cela constitue un cheminement original. Sauf que dans le jugement c’est chaque fois démonté parce que ça empreinte un sentier pré-existant ou bien que le cheminement est dicté par le relief. Difficile donc d’obtenir le statut d’oeuvre de l’esprit.

Concernant une voie, je pense que ce sera encore plus difficile et qu’on se rapprocherait des recettes de cuisines (ce n’est que mon avis bien sur). On peut très bien protéger une recette de cuisine en fait, mais si un comique reprend la même recette en indiquant 31g de beurre au lieu des 30g indiqués dans la recette protégée, c’est considéré comme une autre recette. Donc personne ne s’emmerde à protéger ses recettes.
J’en reviens aux voies d’escalade: chacun est libre de parcourir la voie comme il le veut, utilisant des prises et des mouvements différents, passant tantôt plus à gauche, tantôt plus à droite. Seuls les points de protection sont fixes, mais leur placement est-il le reflet de la personnalité de l’auteur ou seulement dicté par les possibilités du terrain.

Finalement, c’était une bonne idée de ne pas fermer ce fil, ça redevient intéressant.

Il pleut a torrents. Ca m’occupe.

Nope. La CC ne fait que relever que les 2 parties (IGN et Didier & Richard) s’accordent sur le fait qu’un tracé de sentier est une ouvre de l’esprit.

Ensuite elle explique que
« l’absence de toute certitude sur le caractère distinctif et protégeable des itinéraires reproduits empêche de tenir pour établi le caractère manifestement illicite du trouble dénoncé ». Dit autrement, il est impossible d’être certain qu’un itinéraire dépend bien du droit de la propriété intellectuelle. Du coup, "'il appartient donc à l’éditeur de DEMONTRER, pour CHAQUE itinéraire, son antériorité et son originalité ".

Bon courage pour faire ça sur l’ensemble de la base de données de C2C.

Ensuite, sur un chemin, on est obligé de le suivre. Ce n’est pas le cas pour une voie d’escalade, où il existe moultes façons de passer (à part dans les itinéraires de haute difficulté). Donc tu ne pourras pas si facilement que tu le crois te prévaloir de l’arrêt de la CC pour donnerautomatiquement aux voies d’escalade le caractère d’oeuvre de l’esprit.
Et, je le répète, ca serait pour le coup vraiment totalement contraire à l’esprit montagne. "C’est mon arrière grand-père, mort il y a plus de 50 ans qui a ouvert cette voie, je suis son seul héritier, c’est donc à moi qu’il faut demander l’autorisation pour gravir la voie’.

les deux mon capitaine. Un célèbre ouvreur de l’Isère équipe systématiquement de facon a ce qu’il faille bourriner à mort sur les prises pour arriver à clipper. Il aime ça. Donc équipe comme ça. Ce qui est son droit le plus strict.

C’est mon point de vue aussi, ou plutôt ça peut être l’un, l’autre ou les deux (on va finir par se faire des noeuds au cerveau :stuck_out_tongue: ). A voir comment ce serait tranché en justice en fonction des arguments apportés. Et bien sur, faudra étudier ça itinéraire par itinéraire.

Désolé de ne pas avoir ta science. Puisque tu connais la réponse fait nous montre de ta pensée personnelle…

Bonjour,

Ca me parait bien difficile. Qu’est-ce qui est important pour une voie ? Qu’elle soit exceptionnellement belle, dans le 8 ou le 9, avec du coup très peu de pratiquants mais qu’elle fasse rêver ? Ou bien qu’elle attire un maximum de monde en étant de le 5 ou le 6 ? Qu’elle soit présente dans un site connu pour l’escalade parce que c’est là qu’il y a le plus de pratiquants, ou bien dans un site isolé parce que ça permet aux grimpeurs locaux de pratiquer ?

Bernard

ta réflexion ne m’étonne pas…

une voie d’escalade dépend totalement de l’équipeur…
le cantonner à du BTP est très réducteur…
tu peux mettre 2 ouvreurs sur le même bout de caillou, pas sur qu’ils créent le même cheminement…

c’est pour cela que je préfère appeler cela une ouverture, qu’elle soit du haut ou du bas …

l’ouvreur crée un cheminement, au gré des prises, des formes et parfois même des couleurs…

bien sur il peut y avoir une partie btp en nettoyant et purgeant mais quand cela est fini c’est la création d’un itinéraire qui se fait…

très réducteur ce que tu dis là

Tant que ta pas fait constater, pour savoir si il y a infraction ou pas. Oui. C’est du vent.

C’est le tapage nocturne de Schrödinger! XD

@tanou quels potes ? :slight_smile:
Si tu penses à ma signature de l’ADO, cela fait longtemps que j’ai demandé à ce que ma signature et mon nom soient retirés de la liste sur le site de l’ECI car ne me retrouvant pas dans leur « combat » et doutant de leurs intentions malgré les 4 points officiels.
Ce qui ne m’empêche pas d’avoir mon éthique et ma morale à l’égard des ouvreurs, à l’égard du partage d’informations et de la diffusion de topos plus ou moins complets.

@laurentM05
Bonjour Laurent,
étant donné ton point de vue et ton état d’esprit, je peux comprendre ta réaction (et j’ai même un peu de compassion car je suis persuadé que tu es quelqu’un de sympathique avec qui je m’entendrais bien en « vrai ») mais ayons de la modestie et les pieds sur terre (d’accord on a tous des incohérences et on est tous le con de quelqu’un).

Je n’ai pas ton expérience d’ouvreur et de rédacteur de topo, la mienne est plus petite que la tienne mais j’en ai une.

Ne t’en fais pas je sais ce que c’est d’ouvrir et d’équiper du bas (du haut aussi), je sais ce que c’est que de se taper une marche d’approche avec un sac hyper lourd et de redescendre en rappel et à pieds à la frontale le soir en plein mois de novembre.
Je sais ce que c’est de partir avec 6kg de perfo Hilti, une 12 douzaine de goujons plus 1 relais et 1 clé, un marteau, quelques pitons et quelques coinceurs au baudrier en tête dans une longueur vierge d’équipement.
Je sais ce que c’est que de ne rien manger et presque rien boire de la journée parce que tu es pris dans l’action, que tu veux avancer au maximum la voie.
Je sais ce que c’est que de se poser des questions et d’avoir la trouille parce que tu es plein gaz et qu’il y un brouillard hyper dense à couper au couteau.

Je sais ce que c’est que de dénicher une ligne, de l’imaginer et de la créer, de purger le rocher, de nettoyer les prises, d’essayer ma couenne en moulinette, de marquer ma voie, de la percer, de la coller (et de tester les points après) ou de la goujonner.

Je sais ce que c’est aussi le plaisir de faire son topo et jais ce que c’est aussi le plaisir de voir son nom sur d’autres topos.
Je sais ce que c’est également le plaisir de diffuser et partager les informations (sur topo papier et sur site collaboratif) à propos de ses voies.
Ce que j’ai fait en matière d’équipement (surtout pour la grande voie), reste dans mes plus beaux souvenirs de montagne.

Mais ce que j’ai écrit :

Mais les voies « naturelles » ; non je ne suis pas d’accord. Percer des trous, nettoyer des prises n’est pas une œuvre de l’esprit ; c’est juste du travail type BTP.

Un ouvreur/équipeur c’est juste quelqu’un qui montre la route à suivre et sécurise le chemin à emprunter (ou pas pour ce point).
C’est ce que je pense du « travail » que j’ai réalisé en ouvrant et équipant, tout simplement.
Ce n’est pas une provocation gratuite à ton égard comme on pourrait le penser. Non, c’est ma conviction profonde, ma vision de la chose, ni plus, ni moins.

Alors, je persiste en ré-écrivant que ce n’est pas du tout un œuvre de l’esprit !
On a beau créer un cheminement, imaginer et réfléchir où et comment passer, ce n’est pas une œuvre de l’esprit puisque le rocher était déjà là avant avec ses trous et ses aspérités, on a juste trouvé où et comment passer c’est tout.
Le fait que 2 personnes puissent imaginer 2 cheminements ou 2 solutions différentes n’a rien de spirituel non plus.
Il faut juste faire preuve d’un peu de réflexion, d’intelligence et d’imagination ; c’est tout. C’est à la portée de (presque) tout le monde.
Mais, ne pétons pas plus haut que notre derrière… Ce n’est pas parce que l’on est passé en premier ou presque qu’on est au dessus des autres et qu’on créé une œuvre de l’esprit.

Sur ce, je te souhaite une bon dimanche, un bon réveillon et une bonne année (je suis sincère, vraiment).
Pierre-Michael Tissot (c’est ma vraie identité :slight_smile: ).

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Je suis certain que si on en discutait de vive voix on s’entendrait très bien… :wink:

Pour moi (et sans péter plus haut que son c*l ) cela l’est au départ lorsqu’il faut imaginer, certes guider par le caillou, puis cela se concrétise par le BTP (comme tu dis :wink: )

C’est au départ totalement immatériel puis cela le devient

Un peu comme un architecte… (si je puis me permettre…) qui ensuite se transforme en maçon…

Bref… comme tu dis … bon réveillon et une bonne année… à TOUS et TOUTES…

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Edit modération : réaction à Appel pour la pérennisation des sites d'escalade en France

Heeeuuu, c’est une blague cet appel relayé sur Camptocamp???

  • Appel à signature anonyme (Qui est Antoine De Ville, à l’exception des 500 ans qui nous séparent de sa disparition???).
  • En quoi s’adresse-t’elle au Ministère des Sports qui n’a aucune compétence en la matière???
  • … et surtout, Camptocamp n’est-elle pas la plateforme communautaire, qui, justement, participe à la déstabilisation du système de financement en publiant des plagiats de topo-guides détaillés sans l’accord de ses auteurs?
    A ce titre, peut-être serait-il juste, dans la « description » de la pétition, d’ajouter les plateformes communautaires auprès des « éditeurs étrangers » comme ceux cités en exemples : (rockfax, Jingo Wobbly, …)…
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Sans doute pas le même que celui qui a signé l’appel des ouvreurs. C’est un nom très répandu en fait. :slight_smile: