Ce qui est assez incroyable ici, dans ce débat, c’est que les personnes qui font l’effort de répondre et d’argumenter de bonne foi dans ce débat sans sans doute ( je m’avance un peu, mais ls ne sont plus de première jeunesse…) des vieux grimpeurs de la vieille, pour qui l’achat, la lecture d’u topo d’escalade fait partie intégrante du plaisir de grimper. Pas certain du tout que « la communauté » auquel fait référence l’appel des ouvreurs, et qui s’offusquerait de la position prise par C2C, possède et lise beaucoup de livres papier. La désaffection de l’achat des topos papiers passe aussi par là. Les gens ne lisent plus.
Tanou, le problème n’est pas tant de savoir si une voie est une oeuvre de l’esprit que de comprendre qu’elle ne peut pas l’être. A partir de là, on progressera surement sur la reconnaissance et le respect du travail des ouvreurs. et sur les voies de financement de l’équipement des falaises et de leurs usages. En intégrant la révolution internet dans la diffusion de l’information. Et en considérant l’ouverture du milieu escalade au monde du loisir, du tourisme, et à des sportifs qui ne sont plus forcément des Grimpeurs ( avec un grand G).
Accepter l’idée que le tracé d’une voie et son équipement relève du droit d’auteur impose d’en accepter les conséquences. La voie appartient à son auteur et personne ne peut y toucher , voire la parcourir, si c’est son souhait, avant le délais officiel de 70 ans post mortem auctoris. Délais qui peut être augmenter de 30 ans si l’ouvreur est mort pour la France et encore, en grattant un peu, de 8 année pour prorogation de temps de guerre ( saint Exupéry pour le Petit Prince, en france , seulement).
Bien évidemment, durant ce temps, l’équipement ne peut être modifié et le rocher, purgé. D’autres voies ne peuvent la croiser ou, la cotyoyer de trop près. Les relais sont des sactuaires. Son escalade peut être interdite par les ayants droits, comme les représentations de la voie. Ayants droit qui ne manqueront pas , pour faire perdurer le droit, de déposer le nom du secteur ou de la voie ou des caractéristiques majeures ( dièdre de 90 m… toit de la Béda…) comme marque commerciale, comme l’ont fait les héritiers de Tintin avec les personnages des livres…
Puisque je parlais du Petit Prince , en espérant que j’ai le droit de citer une partie du chapitre 13 :
"… Le petit garçon interroge le businessman sur le sens profond de son désir de richesse dans le dialogue suivant :
«– Comment peut-on posséder les étoiles ?
– A qui sont-elles ? riposta, grincheux, le businessman.
– Je ne sais pas. A personne.
– Alors elles sont à moi, car j’y ai pensé le premier.»