C2C interpellé par les équipeurs

Bonjour Zorg,
Je m’étonne qu’on se repose encore la question, car CharlesB y avait me semble-t-il bien répondu plus haut en donnant des précisions juridiques…

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Zorg avait du rater les postes au dessus ou la différence entre hébergeur et éditeur avait été expliquée. Au plan légal j’entends. Pas au plan "ce que moi, myself et i, entre nous on appelle un éditeur.

C’est Noël est-ce qu’il y a une trêve des hostilités ?

Allez, plein de papillotes et de bises, même à tout le monde de l’ECI.

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J’ai pas raté les posts . La seule différence entre un éditeur et un hebergeur c’est le contrôle antérieure ou postérieur de l’information et la responsabilité .
Et j’ai bien dit à plusieurs reprise aussi que C2C est hébergeur.
Il n’empêche que hébergeur/éditeur reste dans un processus de publication, avec à la base un auteur/contributeur et au final une information diffusée/publiée.
La diffence est subtile entre les deux mots mais de toute façon pour un topo cela n’a pas beaucoup d’importance . Au final c2c fait des topos publiables.
Et c’est, si l’on remonte au fil qui me fait réagir à cette distinction , la notion importante dans le sujet en cours.
Et surtout, comme je l’avais dit dès le début du topic , c’est comme cela que le ressentent beaucoup de gens signataire de l’appel : c2c un méga éditeur de topo. Ou pour être plus exact : c2c un mega hebergeur de topos publiables .

Personnellement je ne suis pas dans une vision hostile. Je discute, c’est tout.

Très bonne fêtes aux lecteurs de ce topic. Grimper, skiez, amusez vous et n’oubliez pas d’être heureux !!

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Là, je crois qu’il faut réviser le code de la propriété intellectuelle !
Pour faire simple, selon l’INPI :
" Le droit d’auteur, qui porte sur les œuvres de l’esprit (écrits, photos,
partitions, logiciels, etc.), confère à l’auteur un droit de propriété
exclusif sur sa création, aussi bien en matière de droits moraux
(divulgation, par exemple) que patrimoniaux (droit d’exploitation de
l’œuvre : représentation, reproduction ou adaptation). Si le droit
d’auteur s’applique dès la naissance de l’œuvre, la protection qu’il
apporte suppose d’en prouver l’existence.**

Voici pour en savoir un peu plus sur les licences CC. Donnez-vous la peine de traduire, cela vaut le coup !
https://creativecommons.org/faq/#is-creative-commons-against-copyright

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On est censé y apprendre quoi ?

Que le diable se cache dans les détails :wink:

Si tu pouvais être plus explicite, parce que bon là :question:

Si je mets le lien, c’est bien pour que celles et ceux que cela motive aillent y chercher de l’info et se faire une opinion à propos de ces licences et de leur mise en œuvre. Si je réponds directement, on est repartis pour une centaine d’assertions contradictoires et stériles.

Ok, si tu veux. J’avais pas compris ça puisque tu mentionnes un point particulier de la FAQ,ce qui, je pensais, signifiait que tu voulais pointer qqc.

Que tout le monde aille lire ce que signifient les licences utilisées sur c2c j’y suis plus que favorable :slight_smile:

Bon. Point de trêve de Noël…

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Tres clair pourtant.
le droit d’auteur d’un point de vue propriété intellectuelle, porte sur le topo, en tant que livre. la voie n’est pas considérée comme une oeuvre de l’esprit sur laquelle pourrait s’appliquer un droit.
A contrario, Le droit d’auteur d’un point de vue « grimpeur », porte sur la création de la voie. cette voie est attribuée définitivement, par une communauté, à son( ses) ouvreur.

Non, le droit d’auteur découle de la création et il la protège : L112-1 et suivants
Le topo n’est qu’un moyen à la disposition de l’auteur pour rendre publique sa création. L’œuvre est réputée crée du fait de sa réalisation et indépendamment de sa publication.

Sauf qu’une voie d’escalade ne répond pas aux critères. Je me doutais bien qu’on tournerait en rond :disappointed:

Lesquels ?

Puisque le dernier jeu semble de répéter des posts et des questions déjà abordées mille fois, pourquoi ne pas répéter celui-ci, qui ne semble pas avoir été lu ? [quote=« Dani, post:232, topic:199458 »]
Le plagiat concerne le droit d’auteur qui s’applique aux oeuvres de l’esprit. C’est à dire celles qui relèvent de la creativité et l’originalité de l’auteur. Mentionner un auteur / ouvreur ne relève pas de la créativité et l’originalité de celui qui le mentionne.
Pour la même raison, la reprise d’infos factuelles (longueur, cotation…etc) ne peut pas constituer du plagiat, sauf si il y a quelque aspect dans la présentation de ces infos, qui est original, créatif… etc et dans ce cas c’est la manière de présenter qui ne peut pas être copiée.
Par contre, une photo, un schéma, un texte rigolo, ou à la limite une briève description subjective de la voie « quelques pas morpho avec un gaz à couper le souffle », pourraient être objet de plagiat.
Quant à si la voie en elle même est une oeuvre de l’esprit ou pas, ce n’est pas important pour ce débat. Si elle l’était tu n’aurais pas le droit d’équiper une voie à l’identique ailleurs mais tu pourrais toujours la décrire, de la même manière que l’on peut décrire une statue, un livre ou un film, sans pour autant le réproduire.
[/quote]

Si je comprends: Pour résumer, une voie d’escalade est autant une œuvre d’esprit qu’une route départementale.
IGN la dessine en gris clair, Michelin la dessine en jaune…

Justement, c’est important car c’est ce qui fonde le droit de l’auteur et à le voir s’étendre à la publication qu’il en décide.
L’auteur d’une création intellectuelle acquiert le droit de disposer et d’exploiter sa création comme il l’entend.