Si on met de côté toute la simplification fallacieuse que sous entend cette phrase, je me demande pour rigoler un peu ce qui est pire entre respecter la loi et ouvrir des voies discrètement dans un coin la où ça n’est pas autorisé et espérer ensuite régulariser la situation par le fait accompli
C2C interpellé par les équipeurs
Je ne sais pas faire non plus
Il faut peut etre demander aux modo pourquoi ils liassent ces mensonges sur le site et pourquoi ils laissent les menteurs repétés les mensonges
Tanou, ta phrase s’applique parfaitement à tous les équipeurs de falaises interdites ou en tous non autorisés, ce qui arrive dans beaucoup de coins de France.
Balayez devant sa porte ,
Pour un GV , sans aucun doute;
Par contre pour l’equipement d’un nouveau site et à fortiori pour le équipement d’anciens sites, une voie, c’est une rencontre entre une politique, une organisation et un ( des ouvreurs).
je dirais alors, plutôt, sans projet, il n’y a pas de voies.
Les équipeurs devraient arriver après. Bien évidemment, des équipeurs investis et habiles, orientent cette politique dans le sens de leurs intérêts personnels qui peuvent ( ou pas) se superposer l’intérêt général.
Ma modeste expérience de terrain m’aura appris que parfois les groupements qui incarnent les associations peuvent aussi être pris en " otage" par des ouvreurs qui mettent les associations devant le fait accompli puis viennent se faire régler les factures ou descendre le boulot d’autres équipeurs dans leur amertume de ne pas avoir été missionés pour le travail.
Alors, Laurent ( que je ne connais pas mais dont j’apprécie l’enthousiasme à bien parler de son boulot et à défendre sa cause ici), non, sans ouvreurs, il y aura toujours des voies, car des ouvreurs on en trouve toujours. Apres, c’est comme dans toute chose, il y a de bons ouvreurs et d’autres, beaucoup moins inspirés…
c’est un minorité aujourd’hui…
et cela devient même une problématique …
et il y a eu une évolution aujourd’hui car cela a été limité… par la lois et les réglementation
c’est un mélange de tout ça…
des équipeurs tu en trouves … mais qui suivent un projet, une falaise, non
tu fais une généralité de ton expérience…
??
Bonjour Laurent,
Connais-tu l’article 5 de la déclaration des droits de l’homme et du citoyen ? Le voici :
"Art. 5. -La Loi n’a le droit de défendre que les actions nuisibles à la Société. Tout ce qui n’est pas défendu par la Loi ne peut être empêché, et nul ne peut être contraint à faire ce qu’elle n’ordonne pas. "
On trouve le même principe dans toutes les grandes démocraties :
« Everything which is not forbidden is allowed » est un principe de la constitution anglaise…
Tu parles de ces spots dont il ne faut pas divulguer l’existence sinon on aura des problèmes ?
Bonjour Paul…
Ce que je veux dire, c’est qu’aujourd’hui les acteurs 1er d’une activité, les équipeurs/ouvreurs disent à C2C qu’il y a un soucis dans la manière de diffuser les infos, on leur répond : la loi m’y autorise…
Je te donne des ex…
Sur un petit sommet du Champsaur classique à ski de rando, les gardes du parc ont mis des zones de protection pour les tétras… un signalement, une demande de faire attention… 2 jours après les chutes de neiges les délimitations étaient par terre et les traces de ski coupaient allègrement les zones… la loi les y autorise
Résultat… va falloir un interdit…
Autre exemple (qui peut être déplacé mais… similaire dans le raisonnement)
Aujourd’hui les chinois pillent les terres africaines en y plantant du riz pour l’exportation dans leur pays à moindre coût, leur raisonnement est simple :
- la loi m’y autorise
- on le fait pour notre peuple (communauté)
- et ne se préoccupent pas de l’impact
ce que à nouveau je veux dire c’est plus qu’un appel nous lançons un signal d’alarme sur une situation à un temps « t »…
peut être qu’un jour tous les topos seront gratuit et que les gestions des falaises seront totalement différent…
Mais ce n’est pas du tout le cas aujourd’hui
Mais alors vraiment pas
Et que quelque chose qui devrait se passer en douceur ne passera pas en force …
Et C2C (les dirigeants) veulent passer en force et ça passe pas
je pense plutôt qu’il parle de système qui vont être mis en place pour la gestion des falaises…
- financement, appel d’offre, décennale…
aujourd’hui tout ça est artisanal … si ça se professionnalise on va perdre l’âme de l’équipement, la personnalité des voies souvent liée à l’équipeur…
bref une nouvelle fois perdre de l’humain et des libertés
le lien avec C2C est difficilement compréhensible mais si aujourd’hui tout cela reste artisanal et humain, c’est qu’il y a des gens qui s’en occupe et une de leur motivation est de diffuser de leur propre grès ces informations…
Je ne comprends pas bien : les gardes représentant la loi, il n’y a dans ton exemple que la nécessité de la rappeler, de la rendre plus encore explicite, et de rappeler les sanctions prévues pour ceux qui y contreviennent.
Le problème, si la loi de certains pays africains l’autorise, c’est surtout que le bien commun des africains ne se traduit pas assez démocratiquement dans leur propre loi. Ton exemple est assez mal choisi, car il met en jeu deux pays différents, régis par des lois différentes, ce qui n’a rien à voir avec ce dont parle ce sujet de cette discussion, où tout le monde est régi par les mêmes lois.
je dis les gardes mais cela peut être une assos de protection qui demande aux usagers de ne pas passer là…
une demande… un conseil… une requête…
le skieur outre passe pour différentes raison (liberté, envie , manque de connaissance…)
qui, si elle n’est pas respecté ce transformera en loi
ce que j’essaie d’expliquer c’est que dans notre société totalement régie par les lois c’est dommage de se retrancher derrière celle ci… comme argument…
mais pas de soucis…
ce sont des exemples… rien de plus…
Ouais, bon, le début de ma phrase que tu as tronqué plus haut
Signifiait que ce n’est pas parce que la loi l’autorise que les topos existent sur c2c. Vouloir cantonner les motivations à cet aspect est toujours aussi faux et puéril. De même que parler des ‹ dirigeants › de l’association.
Et bien la loi est justement là pour cela : distinguer entre les demandes, celles qui œuvrent pour le bien public et celles qui œuvrent pour leur bien privé.
Tu parles d’une association de protection de la Nature dont le rapport avec le bien commun est tout à fait défendable. Mais ce pourrait aussi être le cas d’une demande émanant d’une association de boulistes qui mettent des fils barbelés pour se préserver un endroit où ils aiment jouer aux boules. Ou d’équipeurs qui veulent à tout prix équiper un endroit où la biodiversité est menacée…
La loi est précisément faite pour protéger, parmi toutes les demandes, celles qui sont en accord avec le Bien commun.
Les zones de tranquillité pour le Tétras sont gérées par les chasseurs et l’ONCFS si je ne m’abuse. (C’est un détail certes, mais c’est le premier truc inédit depuis un bon millier de posts).
la démarche de produire des topos libre et gratuit est louable mais il apparait que selon les producteurs du travail de base, cela va à l’encontre du développement de l’activité et de sa pérennité…
et lorsque l’on vous dit cela vous répondez : « la loi nous y autorise »
Non, tu déformes et simplifies. Je vais éviter de remettre une pièce dans le jukebox.
ne trouves tu pas que (à la base )une voie d’escalade , la gestion d’une falaise, avec ses autorisations, ses budgets, sont fait pour le bien commun???
les topos viennent ensuite
parce que tu crois que parce que ce post s’éteint on va cesser de défendre ce qui nous semble juste???
mis à part le partage d’infos gratuitement vous n’avez aucun argument…
de notre coté nous défendons une expérience, un artisanat et la continuité d’une manière de faire qui fonctionne…
et je trouve que même si il est parfois difficile à suivre ce débat reste intéressant
Ce n’est pas plutôt « selon QUELQUES producteurs du travail de base » ?
Si ça fonctionne si bien pourquoi s’offusquer aujourd’hui ? C2C héberge des topos depuis plus de 10 ans non ?