C2C interpellé par les équipeurs

De la Belgique à Grenoble.
Ils prévoient un tome 2 pour « de Grenoble à Cagliari » ?

Tu sais s’il y a les falaises du Doubs, dedans dis donc ?( Alliteration :-))

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Dommage de modérer, vous donnez des arguments à ceux qui vous critiquent. L’article du lien en question date du 18 décembre donc plus récent et même si il n’apporte peu ou rien au débat ce n’est pas le seul post dans ce cas ici.

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Bonjour Rapha,
Le lien polémique ayant déjà été cité une fois dans ce fil,

le reposter deux fois de suite quelques messages plus loin s’apparente à du spam volontaire.

y a meme montfaucon

j’ai l’impression que c’est très français cette logique de topo pour financer l’équipement
on viverait moins dans un pays de sauvage, on pourrait faire comme un pays voisin et laisser une tirelire (deja vu plusieurs fois pour l’entretien d’un sentier)
l’avis d’un vampire :stuck_out_tongue:

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Amusant de constater que les arguments développés dans ton lien sont quasiment identiques à ceux des partisans des topos made in camptocamp, à savoir :

  • la vente de topos ne rapporte pas un rond,
  • les topos sont trop chers, mal branlés et rarement actualisés,
  • ce n’est pas du plagiat, on est dans notre bon droit.
    Et pour appuyer sa rhétorique, on a droit à à des cours sur le libre marché et les appels de fonds et même des arrêts de la Cours Suprême américaine (on croirait entendre Jean-Pierre Gaillard !!!).
    Et enfin, last but not least, l’inéluctable leçon de morale qui sous-entend que les ouvreurs sont des gens profondément élitistes qui se désintéressent des voies destinés aux débutants.
    Ça me fait gentiment marrer ce genre de discours, surtout quand il est repris sur un site (C2C) partisan d’une certaine éthique concernant l’environnement et l’économie et qui devrait donc, en théorie, promouvoir les circuits courts.
    Quoi de plus court que le topo local ? Directement de l’ouvreur au grimpeur en passant par le magasin local (et non pas Amazon comme le suggère l’autre zouave).
    Quoi de plus éthique ? soutenir les ouvreurs qui s’engagent localement ou au contraire en faire des assistés qui dépendraient du succès de leur crowdfunding ?
    De toute évidence je ne partage pas les mêmes repères moraux que l’auteur de cette diatribe, surtout quand il prétend que l’argent n’a pas d’odeur : « you could even sell the Rockfax guidebooks and use the profits from that the pay for bolts, it really doesn’t matter where the money comes from ».
    Au final, Rockfax fait des topos par cupidité, et les contributeurs de C2C par vanité, ce qui ne vaut pas mieux.
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c’est un point important que tu abordes, la vanité

De plus ce qui me fait bien marré c est que ces arguments a deux balles ont été rabâchés a maintes reprises et je pensais que d après les modos c était considéré comme un spam, mais je ne vois aucun avertissement de leur part ! hum

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Comme quoi quand on pense comme eux tout passe !!

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ce qui est considéré comme spam est de poster plusieurs fois un lien vers un même article…
ce qui n’est pas le cas pour le lien posté par limbo

Sur l’éthique je ne vois pas en quoi d’un côté ce serait de l’assistanat alors que de l’autre ce serait du soutient : je préférerais 100 fois participer à un crowd funding pour les sites que je fréquente plutôt que ce que je fais actuellement, acheter des topos mal faits, chers, parfois bourrés de pubs, d’attaques ridicules (les bds idiotes du topo de saint leger, les commentaires aigris sur les gens qui achètent d’autres topos ALORS que tu as acheté « le bon »).

A contrario acheter certains topos (le 7+8, itinéraires d’un enfant gaté…) est un plaisir.

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Moutfaucon ? En ai-je foré des trous à Montfaucon ! Mais j’étais jeune, alors, et depuis j’ai changé d’avis. Et puis, à l’époque, C2C n’existait pas…

oula
je trouvais intéressant d’essayer de rechercher ce genre de débat à l’étranger (pour finalement ne trouver q’un seul truc en rapport, et finalement ca concerne la france directement)
mais meme ca c’est de trop?

j’ai souvent voulu acheter le topo de Remigny, où je vais de temps en temps. Le resto où, « parait-il », on peut trouver le topo est à chaque fois fermé… j’ai fini par imprimer quelques scans trouvés sur le net. Et apparemment pas à jour du tout… mais c’est pas grave : le topo ne l’est pas non plus. J’ai pu le vérifier en comparant mes impressions foireuses avec le topo (foireux) qu’un grimpeur m’a prêté le temps de la comparaison…

et puis j’ai acheté deux topos numériques de solutré et vergisson, en me disant que là ce serait à jour, vu que c’est numérique. perdu… c’est la foire à neuneu !

Les topos « d’avant » n’étaient pas mieux… mais on n’avait pas internet pour offrir la possibilité technique d’un truc à jour.

comme tu as 1000 fois raison !!! mais il est difficile, voire impossible, d’adhérer à cette idée alors qu’on est soi-même auteur de topo…

on est pas rendus, je vous le dis…

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J’ai eu la curiosité de savoir où était Remigny : google -> http://www.remigny.fr/page-escalade-21.html
"Au début [2000], beaucoup de désherbage et de débroussaillage par des bénévoles ; puis les parois sont nettoyées et les voies équipées, essentiellement par Mathieu Midonet , B.E. du comité, et autres grimpeurs locaux.
Depuis 2006, le collège Louise Michel de Chagny, à travers son A.S. escalade et ses professeurs d’E.P.S., en a édité le topo et s’occupe de l’entretien du site en collaboration avec la municipalité.
Conclusion : ce sont des collégiens encadrés par des profs qui ont pondu le topo (perso je trouve ça plutôt sympa comme initiative). On est bien loin du pseudo élitisme de la race des seigneurs des falaises qui vous toisent du haut de leur 8a !

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Oui.
Mais on est aussi tres loin du topo qui permet d’entretenir le site. Ça ressemble plus à un projet pédagogique qu’autre chose.

Si quelqu’un veut contrôler les informations le concernant sur internet: il doit suivre lui-même cette information et faire le ménage. C2C a l’avantage de permettre aux équipeurs de modifier directement ce qui concerne leurs voies.

Ce que d’autres sites internet ne permettent pas et si les propriétaires de ces sites refusent toute modification, il n’y a pas moyen de les forcer à la faire, hormis en ayant des arguments légaux sérieux à faire valoir (ce qui est rarement le cas). D’ailleurs cela concerne aussi certains topos papiers commerciaux où je n’ai pas l’impression que les auteurs demandent toujours à l’équipeur, ni ne lui reversent quelque chose.

Donc c’est une chance que les équipeurs ont. Mais sous prétexte qu’ils n’aiment pas C2C ou n’ont pas envie de faire ce travail de mettre à jour les informations concernant leurs voies, ils exigence que des bénévoles:

  1. Qui ne savent pas forcément qui a équipé telle ou telle voie recherche qui est l’équipeur
  2. Le contacte pour lui demander ce qu’il l’autorise à mettre
  3. Le recontacte éventuellement 42 fois, dont 12 par courrier parce que l’équipeur ne lit pas ses mail et mets directement son courrier au vieux papier
  4. Pour enfin apprendre que ce dernier ne l’autorise pas à publier que ce soit, sous prétexte qu’il a un droit moral sur le site qu’il a équipé.

Je ne sais pas si certains imaginent la lourdeur de cette manière de faire, alors qu’il est beaucoup plus simple que l’équipeur en question vienne ici et mette à jour les informations qu’il veut et supprime ce qui le dérange.

Quant à la demande de supprimer toute informations concernant les voies d’escalade elle est également absurde Car d’une part, ce n’est pas la position de tous les équipeurs. D’autre part, cela signifie aussi de renoncer à l’une des raison d’exister de C2C, alors que ce dernier n’enfreint pas la loi. Et contre-productive, car au lieu d’avoir principalement un seul site où ils peuvent librement modifier les informations, les équipeurs risquent d’avoir un nombre important de sites suivre, sans forcément avoir la possibilité de les modifier.

C2C peut et doit donc sans doute leur faciliter la tâche, mais que si les équipeurs ne veulent rien faire d’autre à part donner des ordres, ils risquent bien d’être les perdants de toute cette histoire.

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Ce n’est pas si simple, à partir du moment où un contributeur est auteur d’un document dont le contenu n’est pas illégal, un autre contributeur ne peut pas simplement supprimer des informations. Il s’agira d’un cas de « conflit d’édition » entre deux ou plus contributeurs. La modération sert aussi à régler (ou au moins à aider, voire en cas de différent persistant, à trancher) le cas entre les deux. Et ce quels que soient les statuts des deux contributeurs.

…dans la limite de ce qu’on appelle le vandalisme.