C2C interpellé par les équipeurs

Pour la différence entre éditeur et hébergeur de contenus.. C’est vachement important de savoir de quoi on parle dans la discussion. Pour ma part, il ne fait pas de doute que C2C est un hébergeur et non un éditeur.
D’ailleurs, pour apporter un peu d’eau au moulin, voici un article sur la responsabilité de Wikipedia, site dont s’inspire clairement C2C.

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@pfff : je te pose à nouveau la question posée plus haut, que tu n’as pas du lire :

Question n°2 : qui a prévenu le cd38 du fait que l’intégralité des pdf haute définition (version imprimeur) du Ze Topo édition 2 se trouvaient librement accessible sur un ftp, évitant ainsi que ce topo papier ne soit diffusé sur internet ?

Pour moi j’ai pas de doute que c’est nous tous (en mode contributeurs) qui mettons du contenu dans c2c et que c’est nous tous qui imprimons ensuite le topo gratos (en mode editeurs ).

C’est aussi visible que le nez sur la figure…mais bon.

Ce qui empeche pas c2c d’etre utile a tous : rentrer ses sorties pour souvenir et/ou divulgation d’infos/avis divers, alerte sur un itineraire, tout l’aspect « up to date », puis les forums (notamment partenaires, petites annonces).

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Dans ton lien on trouve ca :

Selon l’article 6 de la loi LCEN du 21 juin 2004, l’éditeur est défini comme la personne ou la société qui « édite un service de communication en ligne » à titre professionnel ou non, c’est-à-dire qui détermine les contenus mis à la disposition du public sur le service qu’elle a créé.

Donc c2c est bien un editeur non ?

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Je crains que tu ne doives te plonger plus avant dans la définition juridique d’hébergeur et d’éditeur cf le lien donné juste au dessus par jewok :

"un éditeur de site Internet est une personne ou une Société qui publie, c’est-à-dire qui met à disposition du public, des pages sur Internet (il sélectionne les contenus, les assemble, les hiérarchise et les met en forme sur un support de communication en ligne ".

« un hébergeur est une personne physique ou une Société qui a pour vocation de mettre à la disposition des internautes des sites Internet conçus et gérés par des tiers. Il assure le stockage d’images, d’écrits, de sons ou de messages, pour le mettre à disposition du public. »

Je pense qu’il est plaidable que C2C soit un considéré comm un éditeur pour les topos, vu qu’il a mis en place une hiérarchisation et catégorisation (escalade, glace, randonnée, …).

Par contre pour ce forum, il n’est qu’hébergeur. Si je dis « Jean-Marc Schmurtz est un connard et un voleur qui mange des enfants », ledit m.Schmurtz ne pourra pas se retourner contre C2C, mais uniquement contre moi.

Oui on est d’accord. C2C n’est pas hebergeur mais editeur.
Enfin c’est ce que je comprends.

ca doit pouvoir se plaider. Mais c’est pas gagné d’avance, loin de là… Il est à la croisée…

Yaka lancer un crowfunding ici sur c2c pour payer l’avocat specialiste !

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Je ne suis pas convaincu. Si lors de l’ajout d’un nouveau contenu, celui-ci est inaccessible au public et qu’un modérateur doit valider (ou non) sa publication, alors C2C est éditeur. Mais si, comme dans le cas présent, C2C fourni un service au public pour mettre en ligne un contenu (en l’occurrence un topo), il est juste hébergeur de contenu. Dans ce cas, C2C est juste tenu de supprimer au plus vite un contenu signalé et « manifestement illégal ».
Donc non, même pour la partie topo, il ne m’apparaît pas flagrant que C2C soit un éditeur. D’ailleurs, je ne vois pas la différence avec Wikipedia dans le système de fonctionnement actuel, et il est dit clairement dans mon second article que Wikipedia est hébergeur, pas éditeur.

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Un autre lien pour essayer de comprendre mieux : http://www.liberation.fr/ecrans/2009/03/17/qu-est-ce-que-vraiment-un-editeur-sur-internet_960191

On a l’impression que c2c est un peu a cheval sur les deux definitions…

C’est vrai.

J’ai dit; et me rendors.

Ça a le don de me gonfler ce genre de sectarisme de classe, de caste ou je ne sais quoi! :angry:
Y’a un label estampillé de la confrèrerie pour savoir si on appartient au bon groupe?

Je vais plutôt repenser au célèbre squetch des inconnus pour me détendre!

Les obligations de l’hébergeur sont uniquement de retirer les contenus illégaux une fois qu’il en a connaissance; les contributeurs sont légalement responsables de leurs contributions, et toute plainte de plagiat (mais aussi diffamation, etc) sera dirigée vers l’auteur des propos.

Alors que l’éditeur, lui est responsable des contenus qu’il édite, même si il n’en est pas l’auteur.

A partir du moment ou il n’y a pas de contrôle à priori des contributions, il ne peut y avoir de responsabilité éditoriale. Rajouté au fait que :

  • pas de comité éditorial
  • pas de directeur de publication

Il n’y a pas de doute sur le fait que C2C est hébergeur.

Le législateur aurait pu interdire le principe de contributions sans contrôle à priori, mais il a choisi de définir pour cela le statut d’hébergeur.

D’autre l’ont judicieusement fait remarquer : C2C et wikipédia sont identiques sur ce point la.

Edit : ben en fait, j’ai juste redis ce qu’à écrit @jewok

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Oui je comprends un peu mieux.
Il reste que je comprends aussi l’appel des ouvreurs et pas mal de choses me genent dans cette histoire.
C’est pas parce qu’on a un texte bien ficele qui nous couvre qu’on est tout blanc tout propre, enfin selon moi…

Pas certain dans la mesure où l’hébergeur, laisse entière liberté à son auteur de disposer du contenu qu’il a mis en ligne sur la plateforme (exemple : pour les blogs sur Overblog, ou pour les sites web sur e-monsite.com)

Au début quand l’appel est sorti je me suis posé la question.
J’étais plutôt mal disposé parce que j’ai acheté cet été le dernier topo Ailefroide de Cambon. Il a toujours profité de ses topos pour régler ses comptes avec tous ceux (ils sont nombreux) qui ne partagent pas son point de vue mais sur cette dernière version c’est vraiment lourd et ça m’a gonflé.
Ceci étant, je me suis quand même demandé s’il n’y avait quelque chose d’important, si une partie au moins de l’appel n’était pas justifié. Et pour moi la seule justification possible c’est la mise en danger des topos papier. J’ai compris au cours de la discussion que ces topos, ce n’est pas juste un problème d’argent mais aussi de notoriété de légitimité dans les discussions avec les autres parties.
Et franchement je ne crois pas un minute que les topos de C2C mettent en danger les topos papiers de voies d’escalade sportive.
Pourquoi je pense comme ça. Mais parce que depuis le temps que cette discussion se déroule, j’ai eu tout loisir de regarder comment se comportaient les gens autour de moi (et pour ça évoluer dans un club de 1000 adhérents, fréquenter différentes salles, ça aide). Ce que j’en vois, c’est que ceux qui grimpent en extérieur, jeunes ou vieux continuent à plébisciter les topos papier. Par contre effectivement, il y en a de plus en plus qui ne mettent pas souvent les pieds dehors, y compris des vieux, et n’ont donc pas (ou plus) le réflexe topo.
J’ai pu voir aussi que ceux qui vont sur C2C sont rarement de purs grimpeurs de rocher. Ce sont plutôt des gens qui font principalement de la haute montagne, alpinisme, rando glaciaire, cascade, également des skieurs ou des randonneurs. Il y a aussi quelques pur grimpeurs mais plutôt typés TA.
Ceux qui se cantonnent à l’escalade sportive surtout en couenne, ne vont jamais sur C2C. Ils n’ont aucune raison de le faire. Pas besoin d’aller se renseigner sur les conditions du moment. Et comme grimper est une activité de groupe, on trouve toujours quelqu’un à qui emprunter le topo quand on ne l’a pas soi-même. Pour l’escalade sportive, un topo papier correctement fait c’est mieux que tout ce qu’on trouvera sur C2C.
Bien sur, je n’ai pas de statistique, mais j’ai quand même autour de moi un panel de grimpeurs de taille respectable, grimpeurs de tous types et de tous niveaux.
Après avoir un peu sondé tout ce monde, ma religion est faite, ce n’est pas C2C qui peut faire baisser la vente des topos papier d’escalade sportive.
Si baisse il y a, ce qui m’étonnerait fort quand je vois le nombre de topos qu’ont les gens autour de moi, il faut chercher d’autres raisons. L’une de ces raisons peut-être le transfert de l’escalade de l’extérieur vers les salles. J’arpente très régulièrement les calanques depuis plus de 40 ans. Il ne faut pas se leurrer, aujourd’hui il n’y a quasiment plus personne. Il y a peut-être eu un transfert vers d’autres sites, la ciotat le var, etc, sites que je ne fréquente pas ou peu. Mais bon pour ce qui est des calanques elles mêmes, si le nouveau topo qui est vraiment très très bien se vendait moins que l’ancien, je pense que je saurais pourquoi. Je remarque que depuis la parution de la version précédente, c’est 4 salles d’escalade qui ont ouvert à Marseille et que les deux historiques (BAG et grimper) ont entre temps refait peau neuve.
Pour en revenir à l’appel des ouvreurs, je pense que beaucoup de signatures correspondent à une inquiétude compréhensible mais en fait infondée. Je comprend qu’on fasse des choses comme la mise en valeur de l’historique. Mais logiquement je ne comprendrais pas que les bénévoles impliqués dans l’association se mettent en 4 pour calmer cette inquiétude qui pour moi est en grande partie irrationnelle. De plus, il me semble que le sujet de l’appel, l’escalade sportive, reste quelque chose de marginal dans C2C. En tous cas, ce n’est certainement pas la branche sur laquelle C2C est assis comme Laurent se plait à le dire. Et je l’aurais mauvaise si toute l’énergie que les bénévoles investissent dans C2C se trouvait détournée des autres aspects pour satisfaire les demandes infondées et souvent irréalistes (ex: modération à priori) listées dans l’appel.
Voilà, je crois n’avoir jamais fait une intervention aussi longue depuis que je fréquente ce site. Mais il fallait que ça sorte

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Bien qu’une partie ait signé l’Appel, heureusement que tous les ouvreurs ne sont pas comme toi ! J’insiste, ce n’est que l’égo qui est problématique dans cette « histoire ».
Ou si ce n’est pas le cas, il faut que tu apporte la preuve incontestable que les ventes baissent à cause de C2C, que C2C nuit au développement de notre activité.
Donne nous aussi la part chiffrée des ventes de topos dans l’équipement des voies.

Il n’y a qu’à voir les superbes topos que sort et vend Gilles Brunot pour la Haute-Savoie (je parle d’exemples concrets et que je connais) et énormément de voies sont sur C2C.

Depuis le temps que C2C existe (car ce n’est pas nouveau les topos et les topos exhaustifs, loin de là ; pourquoi vous vous réveillez seulement maintenant ?), l’escalade se développe, les topos papiers sont publiés et vendus.

Délivrer des informations (dans tous les domaines et pas que dans l’escalade), que ce soit gratuit ou payant, peut se faire de plusieurs façons et par plusieurs sont de cloches.
Personnellement, bien que fréquentant C2C et consultant les topos, j’ai une très nette préférence pour le papier et les topos non numériques. Mais C2C et les topos ont leur intérêt et leur légitimité car ils sont le fait des utilisateurs des voies d’escalades.
Bon, comme je l’ai déjà évoqué, je pense qu’il doit y avoir un compromis de trouver sans doute.

Et puis, pourquoi avoir autant peur de C2C ? Toutes la population grimpante ne vient pas sur le site, loin de là quand on voir le monde qu’il y a en montagne et au pied des voies j’en doute.

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Publier des topos (exhaustifs ou pas) est bien de l’information pourtant :wink:

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Bon, sinon j’espère que l’on va allègrement dépasser les 3000 messages dans le w-e :grin:

Je pense pouvoir dire sans trop me tromper que quand tu habites Paris ou la Suisse et que tu as envie d’aller au sud pour la Toussaint (Presles, Calanques) tu vas plutot sortir une poignee de voies via l’outil c2c que d’acheter le topo…
Avec l’outil topo de c2c, en 10min tu as choisi la voie selon tes criteres favoris (difficulte, equipement, orientation, denivele).
Un p’tit coup d’oeil aux sorties pour voir si c’est plebiscite et bingo, roulez jeunesse.
Apres…