C2C ne t’empeche pas de faire un topo papier et de le passer au maire, si?
C2C interpellé par les équipeurs
Vu le temps, l’énergie, l’argent qu’il faut pour faire un topo papier…(ou appli payante)
aucun intérêt d’en faire un face à celui gratuit de C2C
@kxeuge j’ai bien lu…et ton expérience est intéressante…
ben, tu nous expliques que l’interet du topo papier c’est que cela aide sur le plan local parce que cela te (et les autres qui en font) fait connaitre des officiels. Je ne voi pas en quoi l’existence de topos sur C2C change quoi que ce soit a cela.
C’est sûr, et on peut comprendre la grogne. Je serais pareil certainement. Et difficile de se battre contre un phénomène mondial. Ça veut peut être dire aussi qu’il faut changer de mode de fonctionnement en regardant ce qui existe de gratuit pour voir ce que ca peut apporter. Les élus sont tout à fait capable de comprendre les enjeux et ce que l’escalade peut apporter à leur territoire et aux locaux.
Tu me diras qu’il n’y aura pas d’intérêt pour les petites falaises. Et ben si. J’ai cité tout à l’heure Millau qui fournit le topo gratuit d’une falaise alors que c’est pourtant bien fourni en matière d’escalade. Mais cette couenne peu combler un vide en terme de public débutant. J’ai vu ça à St Pierre de Chartreuse aussi, pour satisfaire la clientèle estivale de sa station…
Pour avoir parcouru la via alpina et des itinéraires européen cyclistes, qui nécessite des investissements en terme de signalisation, voies cyclables, balisage… et ben ils mettent le topo en ligne et peut-être inciter les gens à venir (et dépenser, et c’est certain qu’on y laisse des sous sur les territoires traversés).
Je pense qu’il dit que s’il n’y a plus de topo papier, où son nom apparaît clairement, c’est plus difficile de dire que t’es l’acteur local.
mais C2C ne l’empeche pas de faire un topo papier que je sache
Ce que Laurent dit depuis le début c’est le fait que ce soit gratuit sur C2C rend de fait le topo papier presque invendable… Et si il est invendable, il va pas se casser le cul a en faire un. Ce qui est tout à fait compréhensible.
Compréhensible, mais il faudrait commencer par apporter du concret. Aucun des intervenants qui ont interrogés des magasins à ce sujet n’ont eu de retour dans ce sens. Les seuls qui ont des chiffres de vente des topos, ce sont les équipeurs. Y’a t’il oui ou non une diminution des ventes de topos? De quels chiffres parlent-on?
Bonjour,
Il y a une multitude de domaines où il existe des produits gratuits en concurrence avec des payants. Pour que les payants existent, il suffit qu’ils soient mieux connus ou plus pratiques que les gratuits. S’ils ne sont pas mieux connus et pas plus pratiques, les utilisateurs préfèrent bien logiquement les gratuits. Je ne vois pas pourquoi le fonctionnement serait différent pour des topos d’escalade.
Bernard
sauf que c’est une affirmation non etayee par des preuves et qu’en pratique rien n’est moins sur que cela soit vrai.
et du reste dans le coin ou je suis il y plusieurs exemples du contraire (augmentation des ventes de topo papier suite a l’augmentation de la frequentation, en grande partie lie a la mise en ligne de topo sur mountainproject.com)
Il serait intéressant de connaître par exemple des sites bien decrits dans c2c comme les calanques ou Presles.
Quand on voit le nombre de bouquins qui décrivent les calanques ( et des récents 2015-2016-2017…) pas sûr que ça prenne l’eau l’histoire ! Sic😉
Sauf que ce que C2C dit depuis le début : les baisses de topo n’existent pas[1] (sources les ouvreurs eux-même lors de la réunion du 18/11 (abstraction faite de l’érosion) et les magasins de vente (en ligne ou physique)). Alors quoi ?
[1]. Ce qui ne présage en rien de la baisse future. J’entends par là qu’il est possible que C2C ait une action néfaste sur la vente de topos papier dans le futur … ou pas. Ni l’ADO, ni C2C n’ont de voyante à dispo pour trancher. Parfois des énergumènes, mais c’est tout.
j’interviens pas du tout sur c2c.
pour ma part c2c me sert a trouver des coins pour aller grimper avec mes momes.
Quand un coin me plait, j’achete le topo
en librairie.
Je fais pareil avec la musique, j’achete aussi des disques.
Ce debat me fait penser a celui de la licence globale pour lutter contre le piratage des contenus multimedia.
Il me paraitrait assez simple de faire un acces par abonnement à la partie topoguide, genre 10/15€ par an et reverser aux equipeurs une cote part en fonction des dl des topos numerique, le reste des fonds pour servir a organiser des campagnes d’entretient/equipement lourd.
bref il y aura toujours des gens qui ferons de la copie et d’autre qui acheterons.
c’est un debat sans fin et interdir n’est pas la solution.
mes 2 cents
Si on prend l’exemple des calanques.
On peut dire
-que toutes les grandes voies équipées du topo FFME de 2017 sont sur camptocamp ainsi que beaucoup en TA
-Qu’un bon nombre de contributeur camptocamp s’entendent bien avec les auteurs du topo. Ils y apparaissent d’ailleurs dans les photos illustratrices et dans les remerciements.
Que certains auteurs du topo ou équipeurs sont aussi contributeurs sur camptocamp. Nouvelles voies, mise à jour, rééquipement.
Que le topo semble très bien se vendre ( vc dévalisé à la toussaint, potes qui l’ont pris) mais là je suppute
Qu’il est beau, riche en infos, bien fait , et assez juste dans les tracé.
-qu’il existe au moins deux autres Topo ( fenouil rose et aquarelle fenouil) tous deux magnifiques qui se vendent bien aussi.
-que les calanques sont blindés sur beaucoup e secteurs.
Mes conclusion :
Même si parfois ça bronche un peu , la cohabitation fonctionne et s’autoentretient. Que camptocamp augmente l’audience des calanques et que les gens qui viennent de toute l’Europe achètent le topo (audience élargie)
Qu’un beau topo , a jour donc récent , et informatif sur le massif (faune flore conseil) et une plus value que les gens recherche.
Contre Exemple : topo du caroux, promogrimpe dans une certaine mesure, saou synclinal.
J’en veux pour preuve: le logiciel winzip n’est même pas encore mort!
Tu parles aussi (et surtout) d’égo je trouve …
Je te précise que je connais bien et ai bien compris le « reste » de ta pensée (nous avons d’ailleurs échangé à ce sujet).
Attention quand même les Calanques c’est Majeur, nombre de voie, qualité de rocher, cadre, climat.
C’est un peu la star des sites. Donc dire que tout va bien parce que le topo papier de Calanques se vend bien…c’est un peu dire tout va bien dans l’industrie du disque, Manu Chao vend bien…pas forcément extrapolable à tous les recoins de France
Champfromier a été évoqué plus haut, pour être passé à l’auberge qui vend le topo 2/3 fois, je suis certain qu’il en vend plus beaucoup (moins d’un par mois), Jarbonnet pareil…
Bref quand Alexis parle d’érosion, suite au fait que le topo papier vieillisse, il me parait évident que cette érosion est accéléré par la mise à dispo de nouveaux topos et de l’info de manière gratuite.
Evidement ce n’est pas mesurable avec une fonction du type :
nb vente par année n+1 = nb vente année n x 1/ nb de site internet x 1/ nb voie nouvelles…
C’est variable, c’est très difficilement mesurable, d’où l’absence de chiffres comparables.
non, c’est tres simple! Il suffit de faire une courbe du nombre de vente par an. Bien sur cela nescessite d’avoir les donnees, que pour le moment pas grand monde ne partage …
Pour cette falaise (que je connais bien) et le site web (http://topo.champfromier.free.fr/), le site n’est pas complet et ne sera pas à jour « justement » vis à vis du topo papier (« nouvelles » prises auprès d’un des ouvreurs).
oui m’enfin, même avec les données (sous réserve que quelqu’un les aient quand je vois comment c’est géré à la punk, la vente de topos papier) comparer la courbe des ventes de Calcaire en Folie Tome 2, avec Escalade en Lozère 1997 et le dernier topo du Carroux…je ne veux pas présumer de la pertinence du résultat…mais là je pense que vous vous touchez le kiki à imaginer voir quelque chose là dedans.
Donc réclamer des chiffres pour décridibiliser la demande des équipeurs OK. Il semble qu’ils ont été fournis en réunions par l’ECI et la FFME 38. Ne pas en avoir assez pour bien voir un phénomène est autre chose.
Enfin, il ne faut pas oublier que vendre un ouvrage papier, la première inconnue est déjà, vais-je rentrer dans mes frais…il y a un risque financier lié à l’édition, l’auteur ne fait pas Jackepot à toute les parties…Du coup une belle part du malaise des équipeurs/auteur de topo est qu’avec un pompage de leurs infos, le jeu se corse, le risque grandit, et qu’à un moment le jeu n’en vaudra plus la chandelle.