C2C interpellé par les équipeurs

Rien ne t’empêche de créer une ébauche sans info détaillée, tu peux très bien ne pas mettre le descriptif de la voie dans le topo.

Encore faut-il que les contributeurs le mettent à jour.
Mais c’est vrai que quand tu pars dans une voie, tu ne te fies qu’au topo papier, tu ne vas jamais demander à un copain s’il l’a déjà faite, ses impressions, le matos qu’il a utilisé… Sauf que dans le cas de C2C, le copain en question tu ne le connais pas forcément.

+1 pour l’obligation d’indiquer la date des sorties : tes remarques sont complètement superflues si on ne peut pas savoir si elles datent de la veille ou d’il y a 10 ans, même en grande voie équipée ou en rando.
Pour les photos, tu es libre de ne pas en mettre ou de les héberger ailleurs.

Mais la demande de l’ADO s’entend tout à fait : freiner la rentrée d’informations sur C2C est le but. Il n’y a pas « d’erreur » dans leur demande, elle est logique et se comprend tout à fait de leur point de vue. C’est quelque part toute la différence entre la colonne vertébrale philosophique du système éditorial et du système collaboratif qui s’affronte.

Nous ne sommes pas d’accord, je crois que c’est acté.

Le remplissage de l’historique des voies a commencé dès le début, dès 2002, sur une volonté de l’équipe de modération de l’époque, par soucis culturel. Sans champ spécifique au démarrage (il y avait sans doute moitié moins de champs), parcequ’à chaque étape de développement de C2C, les ambitions sont plus grandes que les capacités de réalisation. Et coder un nouveau champs ne se sort pas d’un chapeau comme le dit @xbrrr.

Que @LioT reproche aujourd’hui que ce soucis n’ait pas été LE soucis numéro un, pourquoi pas, c’est son droit. Mais en même temps, vu que nos cahiers des charges sont toujours plus ambitieux que nos capacités de réalisation, il faut faire des choix et reporter certaines choses.

C’est faux.

Après le lancement de la V5 en 2007, j’ai lancé des chantiers pilotes dans le topo-guide afin de montrer le potentiel du projet. L’escalade en Chartreuse a été un de ces chantiers pilotes, avec donc une approche exhaustive de qualité, intégrant notamment la bibliographie et l’historique des itinéraires (y compris quand le champ historique n’existait pas encore). Par exemple : Camptocamp.org
En Chartreuse et de manière systématique à partir de 2007, j’ai mis à jours plus d’une centaine d’itinéraires avec ces informations. Ultérieurement, j’ai fait de même pour le Vercors, le Devoluy …

Des modérateurs V4, devenus des Administrateurs de l’Association Camptocamp, se sont impliqués personnellement pour renseigner l’historique et la bibliographie depuis 15 ans.

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Bel état d’esprit, merci pour ta participation temporaire.

99% du topo wiki c2c vient de topos papiers ou autres qui sont pompés/améliorés.

Faux, et c’est bien le problème depuis le début : certains équipeurs et certains auteurs de topo en sont intimement persuadés, ce qui fait que toute discussion devient quasiment impossible.

99% des utilisateurs de c2c sont justes consommateurs et n’ont jamais équipé une longueur de leur vie.

Tout comme les utilisateurs de topos papiers… je ne vois pas trop l’intérêt de cette remarque !

Et le fait que les utilisateurs de C2C achètent également des topos ça ne te vient même pas à l’esprit ? Voir ce sondage

Tu reconnais que camptocamp améliore grandement la qualiité des topos existants. Ce qui a priori est bon pour la pratique et les pratiquants.
Donc les éditeurs de topos devraient plutôt se poser la question de la qualité ( souvent médiocre) de leur topo.

Tu perds aussi de vue que camptocamp, ce n’est pas que l’escalade sur spits. Ski. Alpinisme. Randonnée. Etc.

Alors c’est vrai que le collaboratif a une puissance d’amélioration que n’auront jamais les topos.
Mais ce n’est pas une raison pour ne pas utiliser l’outil collaboratif.

En passant , Je viens de m’offrir un topo autoedité ( 1000 exemplaires). Il est beau, il va me faire rêver.

Voilà ce que les gens attendent aujourd’hui : du qualitatif. Du beau. De l’histoire.

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Moi je vois surtout bcp (de plus en plus) qui dégainent le smartphone et n’ont que « c2c » à la bouche. Désolé.

Ben oui mais la très grande majorité des contributeurs achètent leurs topos, et les équipeurs utilisent souvent c2c pour connaître l’état de leurs voies. Cambon-le-meneur-de-l’ado notamment.

J’ai effectivement fait ce croquis en ayant parcouru Ranxerox, comme toutes les autres voies de ce croquis.

A l’occasion, il faudrait que je prenne de mon temps pour le mettre au gout du jour, ou plutôt le passer en vectoriel et en couleur.

J’avais acheté un topo pour faire Ranxerox.
C’est quoi le problème ?

Si un jour tu m’as croisée c’est ce que tu auras pensé. Parce que les topos c2c sont souvent meilleurs et que c’est pratique. Pourtant j’ai les topos papier dans ma bibliothèque. Et je suis une contributrice moyenne.

Je n’ai pas pompé le topo que j’avais acheté. J’ai fait mon croquis en fonction de mon parcours de l’itinéraire.

Et comment peux-tu en être aussi sûr ?

Le fait qu’un topo et ses sorties associées se retrouvent en ligne peut également être une récompense, ça augmente la notoriété de la voie et par cascade celle de l’ouvreur et consorts. Je pinaille, mais c’est pour te dire que ce n’est pas un bon argument pour tout le monde.

Un topo meilleur ET gratuit ne doit certainement pas être le problème principal des grimpeurs. Que l’accès à la connaissance soit gratuit et en libre service est une révolution bénéfique que je ne peux qu’approuver et soutenir autant que je le peux. Ce n’est que mon avis.

Au niveau du financement du travail sur les voies, pour que ça reste le plus gratuit et libre pour l’ensemble de ces salauds de grimpeurs, je ne vois pas d’autre alternative que de passer par un financement via le ministère des sports et via la région/département/commune, pour palier à toutes les dépenses (et avec un contrôle de ces dépenses). C’est donc les contribuables qui paieront, et s’ils râlent parce-que « je vois pas pourquoi je paierai un truc que je n’utiliserai jamais » qu’ils réfléchissent pourquoi ils ne râlent pas à propos des autres sports qu’ils ne pratiquent pas.

Avant on pompait en faisant des photocopies. :innocent:

Aller, j’arrête de t’énerver

Pourquoi hypocrite ?
Pourquoi penses-tu que j’ai besoin de copier un topo papier pour faire un croquis ?

Faire un croquis, voir un bon croquis, est surtout une question d’investissement en temps et de volonté. C’est la même chose pour les topos avec texte. Certains topos c2c sont bons, voir très bons, parce qu’on y a passé beaucoup de temps. C’est tout, ni plus, ni moins.

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Ah, c’est marrant ça, mes partenaires de grimpe ont presque à chaque fois les topos, on a donc souvent deux exemplaires dans le coffre de la voiture.

C’est étonnant quand même, une telle différence, surtout que ton niveau fait que tu grimpes avec des bons, non ?

C’est qui « personne » ? Est-ce toi ?

Dans certains de mes meilleurs croquis (je ne parle pas de RX), j’ai intégré progressivement les informations des sorties c2c. Ce n’est donc pas étonnant qu’ils soient de qualité, voir meilleurs que les topos papiers.

Pour faire un bon croquis :

  • Faire de multiples photos de la face, avec différents angles et lumières pour repérer les structures caractéristiques arbre, dièdre, fissure, vire, toit …). Utiliser ces photos en calques, en superposant les différentes orientations, servant de fond pour faire le croquis.
  • faire attention au parallaxe.
  • prendre énormément de photo dans l’itinéraire, voir utiliser une go-pro.
  • noter ce qui ne peut pas être photographié.
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J’utilise un symbolisme de type « UIAA » Camptocamp.org relativement classique.