C2C interpellé par les équipeurs

Bonjour,

J’ai du mal à comprendre : une ébauche permet de signaler où est un nouveau site, quel topo existe, et où on peut l’acheter. C’est une incitation à fréquenter le site et à acheter le topo, tout le contraire du risque de mort des topos ?

Je reste vraiment dans le doute sur l’attitude à avoir. Par exemple, il y a une nouvelle falaise d’escalade sur le Chatel. Ne serait-il pas préférable qu’il y ait une description ici, qui mentionne ce site, en donne l’accès et une description générale, précise les précautions, et indique où le topo peut être acheté ? J’ai visité cette falaise, mais n’ai encore rien inscrit ici, attendant de voir si quelqu’un de plus habilité décide de le faire, ou m’indique qu’il vaut mieux ne pas le faire, je trouve cette incertitude regrettable. On ne peut pas arriver à décider que c’est aussi simple de décrire un site d’escalade qu’une rando ? Pourquoi est-ce que les ouvreurs de sites d’escalade ont l’air d’avoir plein de droits, alors que les ouvreurs de sentiers de rando restent anonymes, tout en se donnant au moins autant de mal si ce n’est peut-être plus de temps en temps. Par exemple j’en ai vu travailler après de multiples négociations et avec une mini-pelle mécanique pour aménager des sentiers utilisables en joélette, d’autres installer des chemins de mémoire avec des plaques explicatives ou commémoratives, je pense que leur travail est tout aussi important que celui d’ouvreurs d’escalade, et tout aussi controversé (faut-il « dégrader » la nature pour équiper un sentier accessible à des handicapés ?)

Bernard

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Mollotof demandait assez logiquement pourquoi personne des ouvreurs ne donnait son avis sur la proposition de charte.

Plusieurs réponses possibles :

primo : - faites votre cuisine seuls, puisque c’est fondamentalement demandé comme tel:" seuls les gros contributeurs voteront". Cuisinez seuls.

secondo
Personnellement, l’(omni)-présence de Bubu, son (omni)-science,et son entêtement m’ont fait préféré la ballade en VTT avec les enfants, la baignade au lac & la grimpe à la joute stérile.

tertio
Plus fondamentalement faire écrire cette charte par les gros contributeurs reviens à demander à des prisonniers d’écrire la loi sur le viol…
bel exercice schizophrénique que de justifier l’injustifiable, s’autocensurer, mais pas trop, légitimer l’insoutenable pour pouvoir encore se regarder dans une glace…4 pages ne seront pas de trop pour intégrer toutes les petites excuses, tous les petits biais qui vous font encore vous regarder en face, et tenter de noyer le poisson.

et enfin
comme le dit très bien Bourass Je ne suis pas certains que votre avis représente « la communauté », .
Il représentera les contributeurs de C2C.

Donc merci Henri de ton point de vue, que je recoupe pleinement. ET les conclusions aussi, je pars grimper, j’ai la caisse et il fait beau ! Bonne semaine à tous

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Non, il n’est pas toujours préférable de tout mettre sur internet dès que créé.

Pour plusieurs raisons c’est bien que certains site de grimpe ne soit pas sur C2C,
Voici 3 exemples, si le site :

  • n 'est pas fini d’équiper
  • est en cours de conventionnement
  • est sur une propriété privée et que le propriétaire et/ou l’équipeur demande à ce que le topo ne soit pas sur internet

Il n’y a alors aucune raison à se dépêcher de publier de l’info « fraiche » pour attirer les foules.

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Les deux premiers points sont explicitement spécifiés dans un paragraphe du projet de charte, et sont une condition excluante, i.e. justifient qu’un topo ne soit pas mis sur c2c. Voir la citation de ce paragraphe en bas de ce message.

Le dernier point est au moins en partie recouvert par les deux premiers (propriété privée = problèmes de conventionnement éventuels = point 2, abordé dans le projet de charte ; demande de l’équipeur probablement pour cause soit de travaux en cours, soit de topo en cours de rédaction, les deux points étant abordés dans la charte).

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Heureusement que (certains membres virulents) la vierge ADO est là pour apaiser le débat et aider à trouver une solution !

ce n’est pas le cas du site en question. Il a été inauguré officiellement la semaine dernière. Le club équipeur en fait la promo sur Facebook …
Je me suis auto-censuré aussi vu l’ambiance en ce moment. Mais je trouve dommage que ce site ne soit pas signalé sur C2C. Et je serais contre que le topo détaillé soit ici, sauf évidemment si le club équipeur l’autorise explicitement…

Merci du lien… un bel exemple concret et d’actualité
je retiens :

  • 5 ans de négo…et pas 12 mois comme dans votre charte… à méditer.
  • Un crownfunding qui pétouille pour trouver 400€ (juste le matos)-mieux vaut pas à ce stade cherche à financer le temps…à méditer aussi.
  • Des membre de C2C qui aident…à méditer aussi

Je ne comprend pas bien Bernard Guerin, tu y es allé, tu as vu les gars qui grattent là bas, tu sais qu’il y a eu 5 ans de négos, donc que ça doit être sensible…Tu as eu l’occasion de leur demander le topo, le pourquoi le mettre ou pas le mettre sur C2C,
Je pense que tu en sais plus que moi, du pourquoi le topo n’est pas -AUJOURDHUI, LA MAINTENANT TOUT DE SUITE - sur C2C.
Laissez les respirer et choisir leur canal et contenu de diffusion, au lieu de faire les enfants pressés relous 2.0.

Il faut le lire jusqu’au bout, ce projet de charte :

À la fin de la période, le gestionnaire local peut demander un renouvellement.

En d’autres termes :slight_smile:

  • le gestionnaire estime que les négociations vont aboutir rapidement car elles sont déjà bien avancées (exemple, estimation de 3 mois) => demande auprès de c2c de ne rien publier avant 6 mois (pour se donner de la marge).
  • le gestionnaire estime que les négociations vont être longues (projet tout juste en train d’être élaboré, blocage important avec le propriétaire) => demande auprès de c2c de ne rien publier avant 12 mois. Au bout des 12 mois, rien n’a abouti => demande de renouvellement expliquant l’avancée insuffisante => prolongation de 12 mois supplémentaires.

C’est pas compliqué, et ça repose sur du bon sens.

Bonjour,

Je n’ai pas encore discuté avec eux, c’est le CAF du village à côté de chez moi, mais je n’y suis pas adhérent, j’hésite à le devenir, je n’y trouve pas l’attrait qu’avait le club à mon ancienne adresse.
Même pour avoir le topo, je l’ai eu parce que j’ai participé au financement, donc j’étais sur une liste de gens à qui ils le donnaient le jour de l’inauguration. La personne qui le donnait n’est pas une des responsables de l’équipement (même si elle est de la famille proche).
Je n’ai pas du tout l’intention de publier le topo sur le site, je trouve que ça ne sert à rien. Par contre, j’aimerais mettre l’itinéraire conseillé d’accès, les suggestions d’itinéraires à éviter avec les explications que j’ai eu pour ça, une simple indication du nombre de voies de chaque niveau pour que les intéressés sachent ce qu’ils vont trouver s’ils viennent ici.
Quand je suis arrivé à ce village il y a 2 ans, mon premier réflexe a été d’aller à l’office de tourisme pour leur demander s’ils avaient le topo des voies d’escalade à proximité, ou sinon où je pouvais le trouver. Ils ne savaient pas. Du coup, j’ai cherché, j’ai acheté, et je leur en ai fait cadeau pour qu’ils puissent le présente aux suivants qui leur demanderaient comme moi.

Bernard

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Et ils croient que ctoc est leur ennemi !

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Liberté, j’écris ton nom !

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(message supprimé par son auteur, sera supprimé automatiquement dans 100 heures à moins qu’il ne soit signalé)

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attention, une telle appli, si elle est payante, ne gêne nullement les signataires de l’appel.

Elle peut etre payante (usage) et ne pas rémunérer les équipeurs.
L’article insiste beaucoup sur la communauté des grimpeurs. Il n’a pas l’air de rentrer en ligne de compte qui a esuipé quoi.

En fait, je veux pas être pessimiste pour nos amis ouvreurs, mais c’est de toute façon ce qui nous pend au nez :
-des applis (ou sites internet) payantes qui ne rémunèrent pas les ouvreurs;
-des applis (ou sites internet) gratuites qui ne rémunèrent personne;
-des applis (ou sites internet) payantes qui rémunèrent les ouvreurs mais que tout le monde risque d’abandonner en faveur des deux premières.
Quand ce sera le cas, C2C devra bien s’aligner ou alors il choisira de ne plus traiter d’escalade, mais uniquement d’alpinisme et de ski. Ce qui ne me gênerait pas plus que ça.
Mais en attendant que tout cela se mette en place, rien n’empêche de favoriser encore pendant quelque temps la vente de topos en occultant certaines infos. C’est un choix (peut-être un peu réactionnaire) qui se défend.
Mais ces infos VONT FINIR pas être publiées ailleurs, on n’y peut rien.

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merci beaucoup pour lien vers alpinemag.fr et les articles de Cédric Sapin-Defour,
j’ai son dictionnaire impertinant de la montagne sous l’oreiller, un magnifique texte.
Un coup d’oeil décallé mais tellement juste, l’oeil chirurgical !
Je ne savais pas qu’il écrivait des articles sur le net, c’est vraiment superbe de traiter aussi du fond des choses avec son style si…percutant…droit à l’essentiel !
J’adore.
J’imprime, j’encadre !

Et il le fait sur fond d’idéologie dégoulinante, du même type que l’on peut le lire très souvent ici même.
Je préférerai un peu plus de pragmatisme dans la critique .
Je l’invite aussi à s’investir un peu dans l’équipement de voie, l’ouverture , et on verra s’il arrive à dépasser ce sentiment d’apropiation de la chose , dû au travail accompli.
Mais son idéologie en fait peut être un surhomme…

Une critique intéressante porterai sur la notion d’évolution de ce sentiment de propriété vers la notion d’intérêt public .
Ce qui dans l’absolu se fait …Mais avec quelques réticences pour certains …

Y’a que moi qui trouve la mention de texte totalement hors sujet dans la présente discussion ? Bref, les on est chez nous sont presents chez les ouvreurs comme ici.

D’accord avec toi…

une campagne de finacement en cours :slight_smile:Kocoriko | Rééquipement de voies d'escalade

envoyez des sioux a Ludo Pin et Boris Bihler