Les règles de modérations pour travaux / interdictions et primeur à l'édition ont été proposées et testées depuis l'été 2016.
Ce ne sont pas des règles définitives, simplement des propositions élaborées au fur et à mesure des cas rencontrées.
Elles ont été dites plusieurs fois dans cette même discussion.
La position actuelle :
La modération s'effectue a posteriori sur la base des signalements ou des remontées d'informations par un robot, facilitant la surveillance de la base par la communauté.
Tout vandalisme est supprimé. Un auteur de vandalisme peut être bloqué ou banni (différents niveaux de bannissement).
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Le plagiat n'est pas acceptable, il ne l'a jamais été. Il est retiré au plus vite sur signalement si non repéré par la modération. Selon le type de document :
Copie d'une image (cas le plus courant) : le document est purement et simplement supprimé. L'information est archivée dans le forum de la modération afin de conserver qui demande quoi, quand, qui a vérifié, etc ...
- Copie d'une portion de texte significative dans un document itinéraire, point de passage ou article : une nouvelle version ne comportant pas le texte copié est créée, et l'ancienne version comportant la copie est modifiée en supprimant le texte (gestion permise par l'intervention d'un admin dans la base de donnée, demandant un délai plus long que pour l'image, mais possible).
Lorsqu'un ouvreur de voie auteur du topo C2C demande la suppression de son topo, nous retirons toutes les informations si aucune autre sortie n'a été saisie ni aucune information importante ajoutée par qqun d'autre. L'itinéraire reste présent dans la base mais vide comme dans cette version de la voie de l'Eperon mythique des Mioches.
Le retrait d'information est annoncé pour une durée réaliste pour la primauté de publication, inférieure à un an.
A l'issue de ce délai et en l'absence d'indication contraire de l'équipeur, ou dès que le topo est à nouveau présent sur un autre espace publique (blog ou publications papier), ou que la voie recommence à être parcourue, l'itinéraire est remis en l'état, puis modifié au fil des parcours, comme cela a été le cas à l'automne 2017.
Lorsqu'un ouvreur de voie équipée (P1 ou P1+) demande à retirer des informations pour cause de finitions des travaux d'équipement, publication prioritaire, nous ne retirons que le cœur des informations, à savoir les cotations par longueurs / couennes. Le reste des informations subsiste : approche, descente, matériel, champs biblio, champ historique, etc, comme dans cette version de la voie Communauté de Crétins.
Le retrait est annoncé pour une durée réaliste des travaux à finir ou pour la primauté de publication, inférieure à un an.
A l'issue de ce délai et en l'absence d'indication contraire de l'équipeur, ou dès que le topo est à nouveau présent sur un autre espace publique (blog et publications papier), ou que la voie recommence à être parcourue, l'itinéraire est remis en l'état, puis modifié au fil des parcours, comme cela a été le cas en 2017.
Lorsqu'un acteur institutionnel demande le retrait des informations en raison de l'interdiction (temporaire ou non) d'équiper des voies à cet endroit, toutes les infos subsistent pour mémoire de nos pratiques, comme pour les voies de l'Éperon d'Uriol.
Dans les 3 cas ci-dessus, un encart d'avertissement est ajouté dans le document. Celui-ci doit comporter à minima les informations suivantes :
- Une explication du litige, de la modération, du retrait d'information, de l'interdiction de grimper, etc.
- Le nom et contact du demandeur de modération / retrait des données. ce peut être une personne physique ou morale.
- Une date de remise en place de la description de l'itinéraire, ou de fin d'interdiction, etc. Préciser s'il s'agit d'un cas de déséquipement permanent et/ou d'une simple interdiction de grimper.
Dans tous les cas, nous ne modérerons pas les sorties sur le critère qui a servi à la modération de l'itinéraire. Une sortie peut être modérée, mais c'est une modération en plus de l'itinéraire, avec éventuellement un choix différent.
À ceci, il faut ajouter la gestion des itinéraires qui sont soumis à une pression législative de type parc naturel ou négociations avec d'autres usagers de pleine nature.
Divers cas sont apparus dans les Calanques l'an dernier ou dans le massif du Sancy plus récemment.
Nous n'avons pas de solution générale jugée adaptée à la multitude de ces cas particuliers, et un cas par cas paraît être actuellement le plus pertinent.
Dans tous les cas, ce qui guide la modération, c'est l'information plutôt que le blocage de l'information. Il est plus important de signaler l'existence d'une problématique sur une voie : quand, qui, pourquoi, combien de temps, etc.
Deux conceptions de la diffusion d'informations s'opposent :
- l'infantilisation et le "cacher ce sein que je ne saurais voir".
- la considération qu'informer est plus responsabilisant pour les pratiquants.
La modération de c2c privilégie la seconde conception.
Pour information : ces propositions ont été faites à l'ECI en novembre 2016, et il semble qu'elles n'ont pas été acceptées. Cela été découvert par hasard par la modération dans les commentaires d'un itinéraire.