C’est grotesque de rappeler au passage que les apiculteurs ne « locaux » ne sont pas du tout heureux de la présence de l’ours? En parler au passage, hein, parce que ailleurs quelqu’un a écrit que les locaux étaient enthousiasmés par le retour de l’ours …
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Parler des abeilles effectivement … parce que là je n’entends rien grand chose de la part des écolos. Pas de grandes passion, pas de manif « sauvez nos abeilles ». Pas de subsides en jeux? Pas de budget de recherche à se faire attribuer. Pas de bisounours en colère?
Parce que justement « question d’échelle », j’ai l’impression que c’est un problème qui rend grotesque toute cette agitation autour de l’ours.
[quote=yugo]Laisse moi t’expliquer ou réside le sophisme puisque je n’ai pas été assez clair.
« pourquoi protéger l’ours alors que les abeilles meurent empoisonnées par les pesticides? »
« pourquoi dépenser des milliers d’euros pour l’ours alors qu’on manque d’instituteurs? »
Tu opposes deux taches qui ne sont pas antagonistes. Tu juges une tache plus prioritaire que l’autre. Tu en conclues que la seconde devrait être mise de cote, sauf qu’elles sont indépendantes. Certes nos budgets et notre temps ne sont pas illimités, mais il faut comparer ce qui est comparable. Donc comparons les couts et les bénéfices.[/quote]
Tu me prêtes des intentions que je n’avais pas.
[quote=papaours ou un autre]Quant au « pognon » de cette réintroduction, une fois de plus, ce sont des sommes ridiculement faibles et ce pognon a permis par exemple de financer 400 postes de bergers dans les Pyrénées…
Une fois de plus, incomparable avec les millions d’euros de subventions de la PAC par exemple.[/quote]
Mon but était de chiffrer « concrêtement » ces sommes ridiculement faibles.
De dire à quoi elles correspondent en fait.
De dire à quel point ces dépenses sont insensées.
1 ours coutait donc en 2006 au moins 3 instits : cela, ce n’est pas de la langue de bois.
Pour moi, c’est très « comparable », tout le monde peut comprendre.
Et en plus, cela concerne bien l’environement pyrénéen et cela concerne aussi les priorités, bien entendu.
Quant à « chiffrer » le ROI d’un ours par rapport à celui de 3 instituteurs …
Par ailleurs, non, ces propositions ne sont pas indépendantes : toutes les décisions politiques sont en fait interdépendantes, liées entre autre par un budget global qui doit être contenu.
Il s’agit d’utiliser au mieux l’argent du contribuable. Sans doute les doux rêveurs qui ont initié le retour de l’ours n’ont-ils jamais imaginé son côut réel et la somme des nuisances occasionnées aux professionnels et aux pratiquant de la montagne.
J’attends toujours de savoir d’où vient le budjet qui aurait financé 400 postes de berger.
J’attends toujours de connaître le nombre d’ours recensés en 2006.