Posté en tant qu’invité par KaboréMahama:
tu peux aussi m’envoyer les questionnaires.je repondrai aussi .
ton projet m’intéresse beaucoup.
merci
Posté en tant qu’invité par KaboréMahama:
tu peux aussi m’envoyer les questionnaires.je repondrai aussi .
ton projet m’intéresse beaucoup.
merci
Posté en tant qu’invité par mariblu:
Donc si j’ai bien compris, pour tout le monde :
C’est la valeur émotionnelle de la course, et le sentiment du réconfort, que vous apprécier plus que le bâtiment lui-même! Je parle ici de l’aigle et des refuges equivalent!
Le refuge est alors apparenté au cocon, à la petite cabane si chère à nos enfances qui nous permet de se protéger du grand méchant loup ( la tempête de neige)…
Ne peut-on pas avoir le même sentiment dans une cabane contemporaine? Es-ce la sueur incrustée dans les murs des cordés précédente qui vous manque ? Es ce l’imaginaire des 100 dernières années qui vous fascine?
Ne pouvons nous pas prévoir les 100 prochaines années, ne pouvons nous pas créer de nouvelles histoires ?
Chaque grande période de l’histoire à ces cathédrales, non ?
Posté en tant qu’invité par GLaG:
Chaque grande période de l’histoire à ces cathédrales, non ?
Mais on ne détruit pas forcément les anciennes cathédrales pour bâtir les nouvelles.
Et puis perso, à tout prendre, je préfère la cathédrale de Chartres à celle d’Evry…
Posté en tant qu’invité par gilles:
bivouac = sac lourd
ça peut etre tres sympa un bivouac (souvenir d’une soirée de printemps à bonnepierre, on avait meme monté une bonne bouteille…) mais on est forcément ralenti (poids, et dépard beaucoup plus long le matin)
refuge=confort et sécurité
depuis que je me paye systématiquement la demi pension c’est encore mieux
et puis faut pas etre trop élitiste, les randonneurs on aussi le droit de profiter des refuges, tant qu’ils respectent le sommeil et les horaires…
gilles
Posté en tant qu’invité par p’tetbenquoui:
j’aime bien le style un peu décallé de la métaphore du grand méchant loup… ça fait un peu dessin animé le coté tempête de neige, mais une bonne tempête ou orage, quand tu te retrouves là haut bloqué sur ta vire, tu peux pas t’imaginer ce que tu en rêves de ton abris, et là, tôle ou matériaux high tech, on s’en fou royal !! (déjà que desfois, une couverture de survie permettrait de changer pas mal la situation…)
par contre « Chaque grande période de l’histoire à ces cathédrales, non ? », ça fait un peu formatage de son secteur d’activité, non ??
C’est la valeur émotionnelle de la course, et le sentiment du réconfort, que vous apprécier plus que le bâtiment lui-même!
il est bien que tu comprennes que le but des alpinistes, c’est pas d’aller passer la nuit en refuge… le coté « visite » n’est pas très répandu dans notre petit monde… tu sais, dans les itinéraires engagés, du moment que tu peux dormir et te reposer un peu sans risquer gelures et autres subtilités, ça suffit…
pour les courses plus « classiques », il est vrai que le pb est différent, mais là, je vois mal ton abris se révéler suffisant…
Ne peut-on pas avoir le même sentiment dans une cabane contemporaine?
surement, mais si la précédente allait, pourquoi vouloir à tout pris la changer… pour apporter un confort non souhaité par la majorité des utilisateurs réels ?
en fait, je comprend pas trop le pb de ton étude :
pour les itinéraires hyper fréquenté, la cellule proposée ne me semble pas appropriée, capacité insuffisante et autogestion semblant difficile sur des itinéraires très « touristiques », où les défauts et impolitesse de notre société arrivent à monter à plus de 3000m : « y’a qu’a voire le vallot !! »
pour servir de remplacement aux cabanes de hautes altitude (type face italienne du mont blanc, bivouac canzio,… et même l’aigle) : pourquoi pas, mais je ne suis pas sur que la demande se fasse actuellement sentir, pourquoi pas en remplacement lorsque le temps viendra, mais laissons les utilisateurs que nous sommes le demander, nous sommes assez grands pour juger de l’état de nos lits, d’autant plus que nous sommes les seuls à y mettre els pieds !!
pour étoffer « l’offre de couchage » dans des zones de plus basse altitude, pour le départ de courses plus « classiques » : pourquoi pas, mais la densité de refuge me semble actuellement suffisante, non ? des départs de courses loin des refuges, il y en a encore pas mal, mais l’isolement et la tranquillité ne sont ils pas une qualité, et ce que viennent chercher la plupart de ceux qui parcourent ce genre de courses ??
bref : il y a t il vraiment un besoin, autre que celui de servir de prétexte à vouloir réformer et apporter un modèle de confort à des personnes qui ne sont pas demandeuses ??
Posté en tant qu’invité par tilt:
Après une nuit à l’aigle, tu devrais aussi tenté une nuit à la belle étoile dans une zone de bivouac recensé, t’auras une superbe expérience si le ciel est dégagé. Comme ça tu mettras un toit en verre dans ton module
Posté en tant qu’invité par Francois:
tilt a écrit:
Après une nuit à l’aigle, tu devrais aussi tenté une nuit à la
belle étoile dans une zone de bivouac recensé, t’auras une
superbe expérience si le ciel est dégagé. Comme ça tu mettras
un toit en verre dans ton module![]()
Alors ça, c’est une idée géniale!
Tous les avantages du bivouac sans ses inconvénients.
Posté en tant qu’invité par Alex:
on est au moins 2 ;o)
GLaG a écrit:
Et puis perso, à tout prendre, je préfère la cathédrale de
Chartres à celle d’Evry…
Posté en tant qu’invité par p’tetbenquoui:
francois à écrit :
tilt a écrit:
Après une nuit à l’aigle, tu devrais aussi tenté une nuit à la
belle étoile dans une zone de bivouac recensé, t’auras une
superbe expérience si le ciel est dégagé. Comme ça tu mettras
un toit en verre dans ton module![]()
Alors ça, c’est une idée géniale!
Tous les avantages du bivouac sans ses inconvénients.
il est vrai que si tu laves aussi bien les carreaux que tu lazures le chalet, ça risque d’être plutot pas mal au final
;o))
Posté en tant qu’invité par Sofie:
> j’aime bien le style un peu décallé de la métaphore du grand méchant loup… ça fait un peu dessin animé le coté tempête de neige, mais une bonne tempête ou orage, quand tu te retrouves là haut bloqué sur ta vire, tu peux pas t’imaginer ce que tu en rêves de ton abris, et là, tôle ou matériaux high tech, on s’en fou royal !! (déjà que desfois, une couverture de survie permettrait de changer pas mal la situation…)
Hummm… Expérience vécue ? Mais je suis d’accord : l’important d’un bivouac et la base d’un refuge (cf. définition première du mot refuge : asile, retraite, lieu où l’on se retire pour échapper à un danger, se mettre à l’abri - cf. Petit Larousse) est de pouvoir s’y abriter AU SEC et SANS VENT quand on en a besoin.
[i]> - pour étoffer « l’offre de couchage » dans des zones de plus basse altitude, pour le départ de courses plus « classiques » :
pourquoi pas, mais la densité de refuge me semble actuellement suffisante, non ? des départs de courses loin des refuges, il y en a encore pas mal, mais l’isolement et la tranquillité ne sont ils pas une qualité, et ce que viennent chercher la plupart de ceux qui parcourent ce genre de courses ??
bref : il y a t il vraiment un besoin, autre que celui de servir de prétexte à vouloir réformer et apporter un modèle de confort à des personnes qui ne sont pas demandeuses ??
[/i]
Mais nous sommes dans une société de consommation, de plus en plus assistée, cher P’tetbenquoui et aujourd’hui…nous n’avons plus de besoin, nous créons les besoins. D’où l’intérêt de ces cellules mobiles. Aucune nécessité aujourd’hui, on s’en passe très bien. Mais demain, lorsque ce genre de bâtiment aura été installé, ce sera impensable de les supprimer!!!
PS : et c’est là que je me dis que je suis quand même un peu rétrograde… !!
Non, comme beaucoup d’autres, je reste partisane pour laisser sans habitation les vallons actuellement « vierges », afin de permettre à ceux qui le recherchent de gouter la solitude de ces vallons.
Mais ce projet me semble de plus en plus intéressant : il nous interpelle sur la notion de refuge, son évolution actuelle, son devenir. Et combien d’entre nous s’était vraiment déjà posé la question ?
Par ailleurs le débat m’amène vers d’autres interrogations :
Le questionnaire a-t-il été proposé sur des sites internet spécialement dédiés à la randonnée ? J’aimerais bien savoir si les gens qui randonnent par monts et par vaux, voire sur plusieurs jours mais sans jamais pratiquer l’alpinisme pensent la même chose…
Par ailleurs, question plus technique directement destinée à Marie :
Dans la mesure où de telles cellules seraient installées et à partir du moment où elles accueilleraient du public, quelles seraient les prescriptions d’urbanisme à respecter, étant donné que les zones où elles seraient implantées sont le plus souvent classées N (donc nécessité d’une étude localisée de risques et de sols avant tout accord d’aménagement) ?
Bon courage…
Posté en tant qu’invité par oli974:
Moi je suis bien content qu’il y ait des refuges, tant qu’on n’en met pas partout, comme dit Sofie.
C’est commode pour une course, et puis, comme la plupart des randonneurs ne vont que là où il y des refuges, ça laisse le reste de la montagne à peu près vide!
Je connais des coins assez sauvages pour n’y croiser personne de la journée!
Evidemment, ça se mérite: poids du sac et cheminement moins évident (Mais ce dernier point est un « plus » pour moi!) .
Sinon, ce qu’il y a de royal avec le bivouac, c’est de pouvoir aller n’importe où, sans itinéraire contraint, m’arrêter pratiquement où bon me chante, à l’heure que je veux…
Et quel bonheur de dormir à la belle étoile!
Posté en tant qu’invité par typloum:
je suis d’accord avec toi.
Les refuges accessibles à tous, et ben qu’ils acceptent tout le monde, les randonneurs comme les alpinistes, c’est normal. Des améliorations peuvent être apportées sur la salubrité, l’accueil semble t-il.
S’il n’y a plus de place et ben il suffit d’attendre, ou d’investir dans du matos adapté aux bivouac. Après tout quelques nuits de bivouac et le matos est rentabilisé non ?
En cas de mauvais temps impromptu et ben tout le monde se serre.
Pour ce qui est des refuges dans lesquels on ne voit pas de randonneur, il suffit juste de leur demander leur avis.
Si ce serait bien que les refuges soient équipés de casiers pour le matos de bivouac de ceux qui dorment dehors moyennant petite participation…bien que l’intérêt du bivouac soit aussi d’être peinard loin des refuges…
Posté en tant qu’invité par Francois:
Sofie a écrit:
Mais nous sommes dans une société de consommation, de plus en
plus assistée, cher P’tetbenquoui et aujourd’hui…nous n’avons
plus de besoin, nous créons les besoins. D’où l’intérêt de ces
cellules mobiles. Aucune nécessité aujourd’hui, on s’en passe
très bien. Mais demain, lorsque ce genre de bâtiment aura été
installé, ce sera impensable de les supprimer!!!
Certes, d’où l’intérêt de ne pas en installer.
Posté en tant qu’invité par jc:
gilles a écrit:
on avait meme monté une bonne
bouteille…)
et avec l’altitude, l’effet de l’alcool est doublé…
Posté en tant qu’invité par mariblu:
Glag :
Chaque grande période de l’histoire à ces cathédrales, non ?
Mais on ne détruit pas forcément les anciennes cathédrales pour bâtir les
nouvelles.
Je ne veux pas détruire les anciennes cathédrales, je suis pour la conservation de tous les refuges qui témoignent d’un intérêt patrimonial ! Mais peut-on nier l’insalubrité de certain refuge, surtout quand il s’agit de boite de conserve qui ne présente aucun intérêt patrimonial ou esthétique ? Ne peut-on pas remplacer ces édifices? Ou doit-on en profiter pour les évacuer, et rendre les pleins pouvoir à la nature ?
Es ce que les partisans du Wilderness, aimeraient raser tous les refuges ?
C’est vrai que le caf et vous (la plus part) considérez que le maillage des refuges est complet.
Moi je me place juste dans l’utopie d’une demande, que j’essai d’appliquer à une réalité.
Et même si vous avez l’impression de n’avoir aucune demande, avec tout ce que vous me dite j’ai plutôt l’impression que c’est le contraire ! Une demande, ce n’es pas obligatoirement une prise usb, télé, et un chargeur téléphone multiprise ! Une demande c’est aussi un casier pour mettre ces affaires, une meilleure gestion de tous les rejets (eau de cuisine, sanitaire…)… et j’en passe !
p’tetbenquoui:
il est bien que tu comprennes que le but des alpinistes, c’est pas d’aller
passer la nuit en refuge… le coté « visite » n’est pas très répandu dans
notre petit monde… tu sais, dans les itinéraires engagés, du moment que
tu peux dormir et te reposer un peu sans risquer gelures et autres
subtilités, ça suffit…
Je sais très bien que vous ne montez pas là haut pour visiter des refuges, mais tant qu’à faire, ne peut-on pas faire abstraction de la course, et se poser des questions sur la notion d’abri et d’espace de survie ? Même si la course reste l’élément générateur, ne peut on pas apprécier la configuration d’un refuge ? ( je parle à ceux qui fréquentent les refuges) son intégration au site, sa configuration intérieur et ses qualités esthétiques … ?
Sofie :
Le questionnaire a-t-il été proposé sur des sites internet spécialement
dédiés à la randonnée ?
Non, je ne peut pas tout faire en même temps, c’est déjà pas mal de travail; mais c’est vrai que la comparaison devrait être intéressante, et qu’il serait peu être plus ouvert à ce genre de « vacances en pleine nature »
Par ailleurs, question plus technique directement destinée à Marie :
Dans la mesure où de telles cellules seraient installées et à partir du
moment où elles accueilleraient du public, quelles seraient les
prescriptions d’urbanisme à respecter, étant donné que les zones où elles
seraient implantées sont le plus souvent classées N (donc nécessité d’une
étude localisée de risques et de sols avant tout accord d’aménagement) ?
Je crois pouvoir dire sans me tromper, que le refuge doit répondre aux normes ERP (établissement recevant du public) catégorie REF (refuge) plus qu’à un règlement d’urbanisme. Ce qui paraît un peu absurde, c’est qu’il doit respecter les normes handicapées, alors que ces derniers sont incapables de monter là haut. La nouvelle législation, impose des escaliers encloisonnés, des sols et murs lavables… qui tendent à faire disparaître le bois. Mais là, plus qu’un problème d’architecte ( qui ne respecte pas la valeur patrimoniale des vieux refuges) c’est un problème de législation.
Pour ce qui est de l’implantation, le parc et la charte environnement imposent que les aménagements soit réversibles, laissant ainsi le choix aux générations futurs, de les conserver ou non.
51 questionnaires, c’est génial
Posté en tant qu’invité par jc:
mariblu a écrit:
51 questionnaires, c’est génial
pas bien vu le questionnaire…mais bon… j’attends toujours!
Posté en tant qu’invité par gilles:
Deux demandes - selon le sens du message ci-dessus - qui me feraient plaisir :
Posté en tant qu’invité par toussaint:
marieblu a écrit:
Bonjour,
En tant qu’étudiante en architecture, je fais appelle à vos
expériences et vos sentiments pour me guider dans mon projet de
diplôme.
J’aimerai travailler sur l’accueil des randonneurs et des
sportifs de moyenne et haute montagne, plus particulièrement
sur les nuitées en refuges et le bivouac.Aidez moi, j’ai besoin de vous !
Envoyez-moi votre adresse Internet, et je vous enverrais un
questionnaire (à cocher), sur la manière de passer la nuit en
montagne.Pour en savoir plus :
L’implantation de la plupart des refuges a été liée à la
pratique de l’alpinisme classique. Aujourd’hui, les refuges
sont devenus pour la majorité des gens un but de balade et ne
peuvent donc plus fonctionner de la même manière. Cette
nouvelle clientèle, souvent plus âgée et plus aisée, demande un
confort supérieur. Ainsi, les prestations et leurs tarifs
évoluent. On assiste à une réelle mutation des refuges dans les
normes d’hygiène et de confort.
Parallèlement à ce phénomène, les équipements de bivouac
deviennent de plus en plus légers et performants, et offrent la
possibilité aux alpinistes et grands randonneurs de ne plus
s’arrêter en refuge, jugé alors trop cher et sur-fréquenté.C’est avec ces derniers que j’ai envie de travailler. Il s’agit
d’offrir une alternative répondant aux attentes des pratiquants
de la montagne fuyant les « refuges - hôtel », recherchant un
rapport privilégié au site, et ne cherchant pas prioritairement
le confort.
Le projet prendrait ainsi la forme d’un module écologique,
autonome (énergie, sanitaire), préfabriqué et héliportable.
Tout en s’intégrant au site par une démarche environnementale,
la cellule sera capable d’accueillir 4 à 8 personnes en
optimisant l’espace disponible pour le plus grand confort et la
meilleure fonctionnalité.
Afin de m’appuyer sur une situation réelle, j’étudie plus
précisément le site du glacier blanc dans le parc des écrins
qui présente des problèmes de sur-fréquentation, et où le
refuge des écrins annonce une augmentation des nuitées de 18 %
en 6 ans (alors que tous les autres refuges sont à la baisse).Je fais appel à vous afin de trouver un public intéressé par ce
projet et d’en satisfaire les attentes.
Je vous remercie de bien vouloir prendre quelques minutes pour
m’accorder votre aide.Marie
Posté en tant qu’invité par Oliv:
et pourquoi pas un refuge sommaire en bonnes pierres dans le vallon du même nom vers 3000m (avant le col des écrins côté La Bérarde)…
Posté en tant qu’invité par mariblu:
Je viens d’envoyer les résultats du questionnaire à tous ceux pour qui j’avais le mail.
Si jamais j’en ai oublié, n’hésitez pas à vous manifester.
La suite au prochain épisode :- )
marie