J’ai trouvé cet article à traduire pour ceux que ça intéresse
Belle perf masculine en escalade !
ah ouais 
Y’a des puristes de chez puristes.
Etrange que l’utilisation de la perceuse soit autorisée. Ça devrait être tout percé au tamponoir 
oui je l’avais lu mais ca ne permet pas de comprendre le problème invoqué.Je vois toujours pas la différence. SI ce n’est qu’en effet tu peux « cacher » ultérieurement un passage fait en artif à l’ouverture.
Mais sur spits c’est pareil, tu peux bien disquer des tiges.
Bref, ca anime la communauté c’est l’essentiel
oui mais je comprends toujours pas : tu peux bien faire la même chose avec des spits : faire une echelle et ensuite en enlever.
Tu peux aussi grimper en artif sur crochets pendant 10m et mettre qu’un seul spit à la fin 
Si je comprends bien les ultra-puristes locaux estiment que l’utilisation de spits amovibles réduit trop l’engagement puisqu’on peut se permettre de faire des échelles à spit à bout de bras à l’ouverture, alors qu’en posant directement des protections permanentes il faut vraiment grimper entre les points perfo au cul
Edit : j’avais pas vu ton dernier message. Oui tu peux, mais j’imagine que c’est moins envisagé car ça laisse plus de traces ? Enfin dans tous les cas c’est le manque d’engagement qui semble être reproché
Oui c’est exactement ça, du fait que les pulses laissent des petits trous, il est plus facile de masquer leur utilisation en bouchant le trou avec un peu de sika et quelques méthodes pour gommer finement la chose.
Alors que les goujons, une fois en place, il faut revenir disquer, eventuellement mettre une plâtrée de sika pour gommer ce qui dépasse, et tout de suite la voie porte le sceau du méfait.
Un dernier point c’est qu’avec du pulse, comme c’est du 8mm, on peut percer bien davantage. Ca va plus vite, et on a plus de trous avec le meme accu, donc ça pousse facilement à faire chauffer le perfo (du temps des tamponoirs, on mettait surtout moins de points car c’était long et pénible).
L’argument avancé par les ayatollah de l’éthique, c’est qu’en faisant ainsi, on rend aujourd’hui possible n’importe quelle ligne, en les ouvrant de manière peu élégante. Alors que potentiellement cela aurait pu être le grand projet (la grande aventure) d’un ouvreur ambitieux qui s’en serait senti capable. L’idée est de défendre le terrain de jeux des générations futures, tout en défendant une certaine tradition qui veut que l’ouverture reste avant tout une aventure. Ouvrir ainsi, avec une echelle de pulse, c’est peut-être tuer une belle aventure pour un grimpeur de demain.
Sans approuver ni le deséquipement, ni ceux qui se prétendent chevaliers de l’éthique, c’est un argument que je trouve néanmoins entendable. Peut-être car à mes yeux, l’ouverture reste surtout une histoire d’aventure. Maintenant je pense que c’est très subjectif…
Après je pense que le poids des traditions est particulièrement important à Montrebeï, et Sharma ne vient pas du même monde. Ça doit probablement jouer aussi…
Les goujons aussi tu peux les faire disparaître facilement : il suffit de percer un peu plus profond que la longueur du goujon et ensuite une fois la plaquette retirée tu peux simplement enfoncer la tige au fond du trou d’un coup de marteau (et boucher avec ce que tu as sous la main pour faire joli). Mais ça reste quand même plus long et contraignant à poser et retirer que les pulses (et un autre avantage des pulses, c’est qu’on les réutilise).
Pour les arguments contre l’utilisation des pulses pour s’aider lors de l’ouverture, il y avait ce sujet concernant une pétition et qui contient des arguments.
C’est exactement ça .
Les histoires des voies mythiques d’avant l’avènement du tamponnoir et du perfo sont agrémentés de la référence au nombre de pitons utilisé par l’ouvreur pour renforcer l’aura de l’exploit de la cordée.
A une époque plus récente la voie au Tenaille de Monbrison “si t’as peur jappe” d’une certaine faisait expressément mention d’une longueur ( la première) difficile ouverte du bas avec un seul point en milieu de longueur.
Donc si à Montrebei il y a une éthique à respecter et bien c’est tant mieux pour la mise en valeur de la performance et de la difficulté à ouvrir du bas pour les ouvreurs.
N’est pas Mussato, Piola, frères Rémy ou Sharma qui veut (pour ne citer qu’eux).
L’ouverture de voie c’est du bas.
L’équipement c’est pendu sur une corde c’est à dire du travail accro pas plus.
Je préciserais qu’il faut toujours percer un peu plus profond, justement pour pouvoir enfoncer le goujon.
Ça arrive que ça merde, on tombe sur une fissure qu’on a pas entendu au marteau, ou bien la collerette ne prend pas, il faut renfoncer le goujon.
On peut respecter la valeur d’une belle ouverture du bas sans en tenir des propos réducteurs, dénigrants, et tellement faux quand on a un minimum de vécu en escalade sportive…
Dénigrement ?
Pendu sur une corde ce n’est pas progresser en tête sur ses petits doigts , avec coinceurs,crochets,clous avec ou sans perfo au baudrier. De même que réussir une voie en moulinette n’est pas équivalent à un parcours en tête.
Minimum de vécu : en tant qu’équipeurs sur des hauteurs comprises entre 15 et 400 m je cause de ce que j’ai vécu et ne revendique hélas que trois ouvertures du bas digne de ce nom à l’égale de mes illustres prédécesseurs .
Je me suis laissé allé à suivre la mode et facilités de l’époque. Regrets éternels. Tout fou le camp ! 
Donc respect à ceux qui s’obstinent à ouvrir encore du bas avec un minimum d’éthique.
Ils ne courrent pas les rues.
Que 3 itinéraires ?
Ma mémoire me joue peut-être des tours mais il me semblait que tu avais beaucoup ouvert avec BBX non ? (donc j’imagine du bas)
Et bien dans ce cas pourquoi tu rajoutes « du bas » quand tu parles d’ouverture, si pour toi ouvrir ce n’est que bas . Si on ouvre du bas , on ouvre aussi du haut .
Débat déjà longuement débattu , ailleurs .
Evidemment que c’est plus exigeant d’ouvrir du bas mais ouvrir n’inclus pas, dans sa définition, la manière de créer une voie , mais le simple fait de créer une voie , un itinéraire. En points fixes, amovibles ou en solo .
Et ouvrir du bas ce n’est pas forcément en respectant une règle stricte de pose de points en même temps que tu grimpes et libère à vue .
C’est tout un univers avec plein de manière faire quant au style , à l’éthique. Chose que tu connais bien, visiblement.
C’est la différence entre équipeurs et ouvreurs. Après je pense qu’on à besoin des deux.
En couenne on équipe, en montagne on devrait toujours ouvrir…
J’avais et ai toujours ma petite éthique personnel.
Donc en ouverture du bas intégralement je n’en ai que cinq à mon actif ( Granier, Gillardes, Presles et Tenaille de Monbrison). Le reste c’est un mixte pour cause de qualité du rocher et nettoyage.
Par exemple cette année aux Gillardes s’est ouvert « du bas », par une cordée allemande, une voie où je ne mettrais pas les chaussons bien que ce soit une belle ouverture de très ( trop) haut niveau. Respect.
Et il s’est commencé aussi cette même année un « chantier » d’équipement «du haut» qui sera sans aucun doute très beau mais plus fréquentable ( car purgé et astiqué) et donc parcouru.
La finalité des deux approches n’est pas la même.
La communauté grimpante a besoin des deux comme tu le précises car il en faut pour tous les goûts et il faut faire et composer avec son temps et le miens est loin derrière moi 
Tout à fait . Et les règles et coutume locale en cours à Montrebei sont tout à fait respectable et à respecter.
Edu Marín dans CATXASA 9A, Santa Linya (Catalunya)
Un 8b+ flash pour Mejdi
Joli !
(et chouette récit)
Adam flash deux 8b+ à la journée
« Deux des plus belles journées de ma vie » : un doublé jamais vu pour Adam Ondra ! · PlanetGrimpe - Toute l’actualité escalade « Deux des plus belles journées de ma vie » : un doublé jamais vu pour Adam Ondra ! · PlanetGrimpe - Toute l'actualité escalade