C’est super rigolo qu’on en reparle, je me suis demandé si ce sujet serait un jour relancé!
Le haut polischellu était réelement l’un des deux objectifs majeurs du voyage, et nous avions tout planifié en fonction. On avait prévu d’y passer deux jours en fin de sejour, mais le jour du départ, le col etait fermé et la rando interdite en raisons de dangers de feux de forets (nous ne sommes meme pas allés à bavella car des gendarmes prévenaient à zonza qu’on ne nous laisserait pas passer le col).
Puisque nous n’avions plus le temps d’y faire une ascension (on avait plutot songé à la punta polischellu, ou une pointe mineure (1331…)), mais le lieu et la remontée du ruisseau m’avait litteralement obsedé durant six mois, donc meme si ce n’etait pas pour grimper, je voulais y aller.
C’est comme ça que tres legers, un petit sac, un peu d’eau, de la bouffe, une corde, nous sommes remontés au pied de A Taula, avec de nombreuses pauses baignades, dans un cadre incroyable. Meme pour une « rando » (enfin c’est surement un peu plus que ça!!), ce coin est extra-ordinaire, et on y devine en rive droite des possibilités de grimpe incroyables pour les suivants, avec une majorité de parois qui dépasse souvent 600 metres, à priori.
Nous n’avons malheureusement pas pu profiter pleinement de notre arrivée en ces lieux car il a fallu fuir un orage… On reviendra avec des sacs plus lourds surement, d’autant plus que quelques lignes plus modestes doivent se cacher.
J’espere ne pas en avoir trop dit (sinon que l’on me censure!!), car c’est vrai que de rever à un petit coin de mystere et finalement y aller plusieurs mois apres, meme si c’est dommage que nous n’ayions pu y grimper, etait une experience charmante. Il serait vraiment dommage que ce coin ne s’asseptise réelement, tout comme le massif entier, qui est encore tres sauvage à certains endroits, au grand bonheur de tous!
Si j’ai tout de meme un conseil à donner, Bavella est à eviter fin aout, on a vraiment eu tres tres chaud (on a meme failli mourrir de soif dans le teghie lisce!), mais heureusement le vent nous aura permi une journée magnifique au dos de l’elephant.
Et également, que tous les tres bons grimpeurs aillent faire la porte des cieux aux teghie lisce, pour une leçon de modestie!! Quece qu’on s’est fait peur dans ces fissures, pourtant superbes, mais expo. Nous nous sommes arreté à la vire car nous n’avions plus d’eau, mais nous sommes tout de meme fiers d’avoir grimpé cette grande fissure de quatre longeurs, qui, sur le topo, est la principale difficulté de la voie, ainsi que le passage mythique. Ce serait sympa que quelqu’un me rapporte ses impressions sur cette voie, elle m’a vraiment marqué!!
Et je tiens à remercier tous les acteurs de ce post, qui m’ont fait rever cette année, meme si A Taula, c’est pour plus tard. Mais etre à son pied donne un aperçu des mysteres qu’elle garde et explique pourquoi ce lieu est magique.
A suivre…