Avoir le niveau ... ca veut dire quoi pour vous?

Posté en tant qu’invité par nicolas:

Une approche des equivalnce des niveaux :

http://www.geocities.com/nick_the_old_one/equivalence.gif

Posté en tant qu’invité par J.Marc:

C’est intéressant, mais je crois que je ne le donnerai que demain, mon avis. Car là, je crois que j’ai atteint les limites de mon niveau à suivre ce forum en temps réel, et je suis totalement épuisé !

Posté en tant qu’invité par J.Marc:

Pour le moment, un niveau 8+, c’est-à-dire 8c, ne peut s’envisager qu’après travail. Il me semble que tous nos messages, pour l’instant, n’ont concerné que le « à vue ». Le niveau après travail, c’est encore plus compliqué, et il faudrait en faire un sujet à part ! Car pour le niveau max, facile : on donne la meilleure perf ; mais dire qu’on fait du 8a+ après travail régulièrement, qu’est-ce que ça signifie ? D’autant qu’il faut intégrer le travail préalable en moule, le nombre d’essais… pfiouh !

Posté en tant qu’invité par m@t:

La plus grosse gamelle que j’ai pris, c’est sur un sentier tout plat longeant une falaise, j’avais pas accroché mes lacets.
je n’ai pas le niveau 1-.

Posté en tant qu’invité par J.Marc:

Claude a écrit:

De toute façon les voies

intéressantes sont celles pour lesquelles on n’est pas sur
d’avoir le niveau.

J’aime bien cette phrase, même s’il y a beaucoup d’autres bonnes raisons de trouver une voie intéressante.

Posté en tant qu’invité par Pierre P.:

J.Marc a écrit:

Pour le moment, un niveau 8+, c’est-à-dire 8c, ne peut
s’envisager qu’après travail. Il me semble que tous nos
messages, pour l’instant, n’ont concerné que le « à vue ».

Vi, c’est bien ce qui me « gene ».
Si on suit ce raisonnement: Pierre Bollinger n’a pas un niveau 8b+/8c. Pourtant certaines de ses croix dans ces cotations se sont faites au 1er ou 2eme essai.
Meme si je suis plutot d’accord sur le fait de dire 80% des voies a vue en posant les degaines constitue une bonne base pour evaluer un grimpeur dans des cotations moyennes (5/6) autant plus les cotations montent, moins ca me parait fiable.

Posté en tant qu’invité par J.Marc:

C’est pourquoi les grimpeurs de haut niveau affichent souvent 2 niveaux : à vue, et après travail ; il n’est pas indispensable de trouver un compromis entre les 2.

Posté en tant qu’invité par Raphael:

Hey moi je vais donner mon avis su la question tu essaye par exemple six voies en 6C si tu en sort plus de quatre à vue sans repos ni sec s’est que tu est dans le 6C bon apres il y à d’autre facteur si tu ny arrive pas s’est peux etre car tu n’étais pas dans ton meilleur jour enfin voila
Raphael

Posté en tant qu’invité par Bc:

Bien entendu il fallait prendre le 100% dans l’esprit et non a la lettre. Evidemment rater UNE ou quelques fois une voie d’un niveau ne signifie pas que l’on n’est pas du niveau.
Mais dire que reussir 80% des voies d’un niveau pour se pretendre de ce niveau me parait tomber dans l’auto satisfaction.
Illustrons, croyez-vous qu’un musicien dise j’arrive a jouer 80% des morceaux qu’interprete l’orchestre, j’ai donc le niveau pour jouer dans l’orchestre ou mon style me permet de jouer Mozart a la perfection, mais Berlioz ce n’est pas trop mon truc, je prefere ne pas jouer cet auteur?
Pour en revenir a l’escalade, reussir 80% des voies d’un niveau, c’est rater une voie sur cinq dans ce niveau. L’echec me parait trop eleve.
Si vous faites une voie, genre Cambon pic de la fare 35 longueurs avec du 6a/6b que vous arrivez en 32me longueur deja passablement entame physiquement et que vous savez que vous pouvez louper 1 fois sur 5 votre 6a/6b je ne pense pas que vous soyez dans une serenite extreme dans la longueur.
Je pense pour ma part qu’une exigence de reussite de plus de 90% (disons un echec sur une douzaine de tentatives) permet d’afficher le niveau annonce.

Posté en tant qu’invité par Glop glop:

Merci Bc !!!
;o)

Posté en tant qu’invité par Baloo:

oui, mais le musicien il est apres travail lui.

les meilleurs concertistes ont certainement pas le niveau Mozart a vue … enfin je crois, je fais de l escalade pas de la musique !

Baloo

Posté en tant qu’invité par bernard:

Pour moi avoir le niveau , c’est reussir à vue , le gars qui reussi une voie coté 8b,ou 6b au deuxieme ou 10eme essais je suis désolé n’a pas réussi la cotation annoncé . La cotation d’une voie ce fait à vue que ce soit du 8 ou du 5. En compete le gars qui se plante ,il est éliminé , un peu pareil pour le gars qui veux faire des croix dans son carnet.

Posté en tant qu’invité par J.Marc:

Qu’une cotation établisse la difficulté d’enchaîner une voie à vue est une chose ; mais que réussir une voie après travail n’aie aucune valeur, là, pas d’accord !

J’adore le « à vue », mais en cas d’échec, je ne vais pas laisser tomber : je travaille, et le jour où ça y fait, et bien je suis rudement content ! Comme la plupart des grimpeurs dailleurs. Réussir à vue a quelque chose d’aléatoire quand on est limite, non ? Et puis ouvre un peu les journausx spécialisés, et discute avec les grimpeurs de haut niveau : les perfs, c’est à plus de 90% après travail ! Si Wolfgang Gullich a été sacré le meilleur grimpeur des années 80/90, c’est pour avoir été le premier à réussir, après travail, un 8b, un 8b+, un 8c, et un 9a ! Maintenant, tu vas au concert, le musicien joue à la perfection : c’est de l’après travail ! Tu regardes Edlinger ou Legrand dans un film, quelle apparente facilité ; évidement, la voie est connue par coeur ; mais c’est un travail de pro, et il a sa valeur.

Il y a tout simplement 2 sortes de croix : à vue, et après travail ; je ne vois pas pourquoi dénigrer les unes et encenser les autres.

Posté en tant qu’invité par J.Marc:

Le « à vue » est trop aléatoire pour imposer de telles exigences. Ce n’est pas pour rien si les professionnels et les ouvrages spécialisés s’entendent sur 3 réussites sur 4…

Rien à voir avec l’autosatisfaction ; personnellement, je fais de l’autosatisfaction quand je réussis - à vue ou après travail - là où initialement je pensais que ce me serait impossible ; tout-à-fait indépendant de la cot.

Maintenant, dans une grande voie, si habituellement en couenne j’enchaîne proprement 3 6a+ sur 4 à vue, je vais être capable de passer avec repos, peut-être même en tire-clou, dans n’importe qu’elle longueur de 6a+ : l’objectif n’est plus le même.