Avis pratique de l'escalade en club

Bonjour!

Nouvelle sur ce forum, j’ai commencé l’escalade en club depuis septembre sur Paris.
L’activité est très sympa. Je suis plutôt assez sociable, mais là l’ambiance est glaciale, pas conviviale, les gens sont très individuels, bref…C’est très décevant.

Du coup je me pose des questions : est-ce que c’est la même chose dans tous les clubs en salle? Est-ce que c’est Paris? Ou est-ce que ça vient de l’activité en elle-même?

Merci pour vos réponses :wink:

Bonjour Scully, et bienvenue. Impossible de te faire une réponse objective. Les grimpeurs ne sont pas une communauté à part, ils sont exactement comme la société elle-même : on y trouve de tout, du meilleur comme du pire. En outre, l’interaction avec les autres, les rapports humains sont éminemment subjectifs, donc ça dépend de toi aussi. On est tous le con de quelqu’un.

La salle est un espace confiné, souvent hyper bondé, et cher, très cher. Et à Paris, ces caractéristiques sont surmultipliées. Donc ça favorise peut-être l’individualisme, pour rentabiliser une séance de 2 heures à 15 € ou plus où l’accès aux voies est âprement disputé. Peut-être… Difficile de dire avec certitude, et encore moins d’en faire une généralité.

Sur Paris, il y avait un club bien sympa, pour aller grimper à Bleau ou en falaise : le CIHM. De tout, des vieux (et parfois très forts) grimpeurs, comme des jeunes très dynamique, avec tous types de personnalités entre les deux…

Bonne chance et bonne grimpe.

Posté en tant qu’invité par gnolu:

[quote=« scully, id: 1709235, post:1, topic:151077 »]Du coup je me pose des questions : est-ce que c’est la même chose dans tous les clubs en salle? Est-ce que c’est Paris? Ou est-ce que ça vient de l’activité en elle-même?

Merci pour vos réponses ;)[/quote]
:lol: objectivement tu en penses quoi? ha les parisiens: quand ils arrivent dans la Yaute faut toujours quelques jours pour les décoincer, quelques- uns s’en sortent très bien mais c’est plutôt rare!

Par curiosité, si tu ne veux pas donner le nom du club je comprend mais… Paris intra? 92? 78? 91? 93? 77?

ça dépend des clubs.

J’ai fait de l’escalade tout jeune avec mon frère, et on a tout les deux arrêté à l’adolescence.
Quand il a voulu repris l’escalade, il s’est inscrit dans un club sur Metz, et a eu la même expérience que toi. Ambiance glaciale, lui qui venait seul ne trouvait jamais personne pour grimper avec lui, bref il a fini par laisser tomber. De mon coté, quand j’ai repris j’ai vécu une expérience toute autre. Petit club en banlieue parisienne, super ambiance, très conviviale, les grimpeurs « isolés » sont toujours invités à rejoindre des cordées, plein de conseils, bref le paradis.

Du coup je te conseillerais, si l’ambiance là où tu grimpe ne te conviens pas, d’essayer tout simplement de grimper ailleurs. Le propre de l’escalade (autre qu’en bloc), c’est que du fait qu’on grimpe par paire, c’est hyper convivial … mais si tu tombe sur des gens qui reste entre eux et ne se préoccupent pas des autres autour, à l’inverse ça peut des fois tourner à l’autisme. D’ailleurs en parlant de bloc, c’est souvent encore plus conviviale parce-que comme il n’y a pas ce lien de cordé, tu engage plus facilement la conversation avec les autres.

Ha et petite digression mais ce n’est pas la première fois que j’entends ça venant de gens grimpant dans Paris intramuros. Je me demande si comme le dit Crupillouze peut etre que l’affluence sur Paris rends les choses moins sympa?

Bonjour,
je pense que tout dépend de ta bonne ou mauvaise adéquation avec les « valeurs » du club au quel tu t’inscris, ou avec la clientèle-cible dans le cas d’une salle privée.

il y a quelques années j’avais fait un peu la même expérience dans un grand club de la région parisienne, avec un beau mur, des belles voies…et donc sur-fréquenté.
Club orienté compétition et « haut niveau », d’esprit assez élitiste.
L’ambiance ne semblait pas forcement « morte » mais plutôt fermée… il y avait sans doute une grosse différence entre être « introduit » par un membre, et s’y pointer tout seul en parfait inconnu, entre se faire préceder par son carnet de croix/palmarès sportif, et être un grimpeur lambda.
Venant d’une certaine expérience de rock-trips solitaires où j’ai familiarisé et grimpé avec des gens de tout niveau (du 5 au 9a+) cette hiérarchisation et « fermeture » m’ont vite soulé…

Depuis, pour le boulot il m’est arrivé de passer dans d’autres clubs, de recueillir des anecdotes en propos, et j’ai pu constater que ce n’est pas forcement partout pareil.

Pour faire le cas opposé, on m’a reconté d’un club très « démocratique », attentif aux nouveaux et aux débutants…où certains membres de long cours, une fois passé un certain niveau de performance, ont été mis subtilement à l’écart, car soupçonnés de vouloir se montrer « meilleurs que les autres », chose incompatible avec les valeurs très égalitaires de l’asso.

à savoir: l’ambiance change parfois pas mal entre une salle privée et l’autre! (sujet que je connais mieux que les clubs, en réalité).

Bonjour scully,

Alors, j’ai moi aussi été amené à me balader pas mal dans différents clubs. Et l’ambiance n’est jamais la même, cela dépend des clubs et des personnes présentes.

Dans les petits clubs il est facile de rencontrer du monde, car l’ambiance y est souvent plus détendu et sympathique (c’est pas dans les grand clubs que tu va boire une bière avec tout le monde à la fin de ta première séance :lol: ). Et dans les petits clubs ont est toujours content de voir une nouvelle tête.

Dans les grands club, c’est pas aussi facile, souvent les adhérents sont la depuis plusieurs années et ils ont vu passés beaucoup de débutants pour des courtes périodes (jusqu’à janvier souvent) et du coup ils portent moins attention aux nouveaux … J’ai eu beaucoup plus de mal à trouver des partenaires dans les gros club que dans les petits. Un bon moyen de se faire accepter dans les grands club c’est de participer aux cours collectifs car c’est souvent réalisé en plus petit groupe et cela permet de montrer qu’on est motivé à fond par ce que l’on fait (ça avait pas trop mal fonctionner pour moi).

Dernière différence, souvent dans les petits clubs le niveau est moins élevé tout simplement car il y a moins de personnes à grimper dans du « dur » … Et ça peut être chiant aussi quand on sent qu’on peut y aller un peu plus fort … C’est pour ça que l’an dernier je grimpais dans 2 clubs, un pour la perf et un pour l’ambiance (je suis étudiant donc oui j’ai le temps de concilier 2 club :lol: ).

Dans les salles privées, cela dépend vraiment de la fréquentation de la salle, si c’est bondé, tu va en chier mais sinon en étant un minimum social on s’en sort :wink: Une salle ou le public était vraiment cool, la salle The Roof à La Rochelle, j’ai fait 3-4 séances la bas j’ai été surpris de l’ambiance.

Bref, si tu est sur Paris, n’hésite pas à tester d’autres salles/clubs car il y en a pas mal quand même :rolleyes:

Merci beaucoup pour vos réponses! :slight_smile:

Je précise juste que c’est un club associatif (est parisien, j’en dirai pas plus…) et non une salle privée.

Avant j’étais très bien intégrée dans mon club de plongée parisien très très convivial, j’espérai (peut-être à tort) que les choses se passeraient de la même manière.

Là les gens parlent à peine, disent pas bonjour, sont pas drôles, jamais personne n’a proposé d’aller boire des verres après, si j’avais pas pris des cours avant je saurai même pas avec qui grimper. Hier soir je suis rentrée avec 3 personnes, j’avais besoin d’en parler et il se trouve qu’elles pensent exactement comme moi.
Je pensais que ça venait de moi, je m’étais vraiment remise en question.

Effectivement peut-être que je devrai essayer un autre club pour me faire une autre idée. J’espère juste que ça vient pas de l’activité.

Je demandais juste car en tant que pro d’un club d’escalade de région parisienne, un tel retour m’aurait interpellé si c’était chez nous que cela se passait… (mais nous sommes à l’ouest :wink: )

ah ok! Te voilà rassuré alors :wink:

Posté en tant qu’invité par avisavisé:

et oui, il y a des clubs réellement orientés vers les gens, une pratique collective.
Et des animateurs orientés vers ? on peut se demander quoi parfois c’est vrai, en tout cas pas la pratique des personnes inscrites. Et quand ces gens mettent la main sur un club …, l’ambiance disparaît assez vite, tout comme la pratique d’ailleurs.

Bon, t’as quand même pas perdu ta soirée :wink:

C’est pas faux, et c’est peut être aussi valable quelle que soit la taille du club.

Du coup, si tu persévères à venir, les liens vont certainement se faire (en général, je ne peux pas savoir pour le club en question)

Mais c’est vrai que c’est pas super évident de créer des liens (en tant que cadre ou grimpeur régulier d’un club) en se disant que dans 2 mois on ne verra plus la personne (même si ce n’est qu’inconsciemment).

Lol! Je finis mon année avec eux si vraiment ça s’arrange, pas l’an prochain, je me c…
:stuck_out_tongue:

Posté en tant qu’invité par Supten:

Le bonjour scully, bienvenue à Paris (et bonne chance :smiley: )

Au sein même du secteur associatif, la grimpe varie dans la capitale, différence de fédérations (et donc de politique/objectifs, La FFME et La FSGT ont des vues antagonistes sur la vocation du sport par exemple) et d’historique (des clubs) oblige.

Il ne faut pas hésiter à se renseigner sur les autres clubs au sein desquels tu peux parfois faire des essais (soit sur simple demande, soit moyennant une (généralement petite) contribution ) et ainsi trouver l’ambiance qui te correspond le plus, sachant que celle-ci est souvent singulière (dépend de la dynamique interne de la structure, de sa taille, de ses relations avec la fédé, de la salle, des personnes du bureau etc etc…) Mais, je te rassure, pour en avoir fait quelques uns, on y trouve plus de gens chaleureux que de gens froids, ce qui se passe dans le tien est peut être conjoncturel : pas de dynamique au sein du bureau, orientation sur la performance individuelle, attitude consumériste d’une frange d’adhérents qui a « cassé » le club, tout cela peut arriver. A ce moment là, si une nouvelle dynamique ne se met pas en place, va voir ailleurs.

Dans mon club par exemple, malgré la petite taille du mur, il y a une grosse attention envers l’aspect transmission, le côté chaleureux de la pratique: les référents (ceux qui encadrent les sessions de pratique) veillent à la sécurité mais donnent également des conseils, présentent les gens (qui se connaissent généralement par leur noms etc…) un vrai monde de bisounours !

Après, Paris reste une ville où les gens ont souvent l’agenda chargé (volontairement ou non, ce n’est pas la question), pratiquent parfois loin de chez eux (avec le temps de transport qui va avec), ce qui fait que tout le monde ne reste pas forcément après la grimpe pour une bière (où une tisane), ou s’investit de la même façon dans le club. De la même façon, ça peut être une population qui semble froide d’accès, mais qui se décoince facilement sous la sollicitation. Je ne dis pas que tout le monde est super sympa, hein, loin de là, mais la froideur parisienne est avant tout un préjugé qui fait chier tout le monde plutôt qu’une réalité.

Regarde, y’a déjà pleins de gens pour te filer des conseils :smiley:

Bonjour,

Le CIHM existe toujours. Site : www.cihm.info

C’est vraiment dommage de lire de tels retours sur l’ambiance dans certains clubs … L’escalade est vraiment une activité propice aux rencontres et a la convivialité, mais j’ai l’impression que ça se perd de plus en plus … et c’est bien dommage.

Je comprends la remarque, mais c’est un peu la même histoire que la poule et l’œuf : si LES (pas juste un qui fait ça pour le geste) anciens n’intègrent pas les nouveaux du coup les nouveaux se barrent : faire 10 séances à mendier un binôme et se prendre des râteaux, c’est pas très encourageant. Et même si les arrivants décident de rester ça ne sera pas spécialement pour contribuer à la bonne ambiance par la suite (tu m’a laissé galérer pendant 1 an et maintenant que j’ai des potes tu viens me voir … aucune chance pour qu’on devienne amis à l’avenir) … bref la spirale infernale.

Proposer à un grimpeur qui tourne en rond depuis 10 min s’il cherche un partenaire pour grimper cette séance, ça ne coûte pas grand-chose. Je pense que c’est aux anciens de se botter les fesses en premier : ils savent grimper, ils connaissent les lieux, ils connaissent la plupart des personnes, donc ils sont dans leur périmètre de confort, ce qui n’est pas le cas du petit nouveau qui se jette dans un club/nouvelle activité sans savoir spécialement ce qui l’attend.

Je passe sur le fonctionnement des professionnels (BE) - je vais pas me faire que des amis là - dans la majorité des clubs qui contribuent involontairement a une mauvaise ambiance (1 - Le BE a raison sur tout, il est professionnel, les membres « standards » peuvent donc moins exprimer leur point de vus 2 - Le BE est payé, ça « serait » donc à lui seul que revient le job d’intégrer les nouveaux, les anciens se sentent moins concernés par cette intégration des nouveaux 3 - Soit tu fais parties de ce système de cours-sortie payantes et tu fais connaissance avec les autres membres « payants » rassemblés sous l’aile du BE, sinon c’est démerde toi dans ton coin)

Une règle que j’essaye de m’appliquer dans les clubs ou je me suis sentis bien (FFME, FFCAM, autre, BE, pas BE …) : rendre l’appareil tout simplement.

Pour en revenir au sujet, comme le dis Supten, il ne faut pas hésiter à tester une séance dans le club que l’on convoite avant de s’y inscrire, pour y voir l’ouverture (certaines salles sont bien ouvertes, d’autres pas du tout) et surtout l’ambiance, si les gens sont ouverts aux nouveaux … ou pas … :wink:

Même si c’est pas dans mon club actuel,
Ça me donne envie de continuer l’escalade tout ça :slight_smile:

Salut,
Sans vouloir être désagréable, je trouve pas la question de base très sensée… L’escalade, comme l’ensemble de la société comprend : des gens sociables, des ours, des pros, des c…, des anciens accueillants, des malpolis, des timides, etc…
Sinon, pour répondre quand même à la question : est ce que c’est la même chose dans tous les clubs ? Naturellement non, ça dépend du public, de la taille des groupes, de l’encadrement, et tout simplement des gens (et oui, il reste une part de « chance »)
Dans les salles ? Non plus, mais l’ambiance y est souvent (pas partout, hein) un peu différente du fait que l’accès est organisé différemment, et plus cher, et que par conséquent les utilisateurs ne recherchent pas forcément la même chose: un certain nombre sont dans une optique de rentabilité du ticket d’entrée, du coup, forcément, ils s’intéressent moins aux nouveaux. L’idéal étant de s’y rendre directement avec un binôme ou un groupe.
Est-ce que c’est Paris ? Je peux pas te dire, je n’ai jamais eu l’occasion de pratiquer là bas.
De l’activité ? Absolument pas, cf plus haut.

Bon courage pour la suite !

Non ce n’est sans doute pas la même chose dans tous les clubs mais pour ma part j’en ai essayé 3 dans différentes régions de France et j’ai été déçu. Du coup j’ai renoncé définitivement aux clubs.
Non ce n’est pas Paris, voir ma réponse ci-dessus.
Oui ça vient de l’activité en elle-même qui à l’origine est déjà plutôt individualiste mais en plus notre société actuelle en rajoute une (bonne) couche. Résultat, trop souvent il y a une ambiance de m****. Mais je te rassure il n’y a pas que l’escalade de touchée, dans le badminton c’est pareil et dans tous les sports dits individuels. Actuellement l’évolution de notre société ne va pas dans le bon sens…