Posté en tant qu’invité par Supten:
Le bonjour scully, bienvenue à Paris (et bonne chance
)
Au sein même du secteur associatif, la grimpe varie dans la capitale, différence de fédérations (et donc de politique/objectifs, La FFME et La FSGT ont des vues antagonistes sur la vocation du sport par exemple) et d’historique (des clubs) oblige.
Il ne faut pas hésiter à se renseigner sur les autres clubs au sein desquels tu peux parfois faire des essais (soit sur simple demande, soit moyennant une (généralement petite) contribution ) et ainsi trouver l’ambiance qui te correspond le plus, sachant que celle-ci est souvent singulière (dépend de la dynamique interne de la structure, de sa taille, de ses relations avec la fédé, de la salle, des personnes du bureau etc etc…) Mais, je te rassure, pour en avoir fait quelques uns, on y trouve plus de gens chaleureux que de gens froids, ce qui se passe dans le tien est peut être conjoncturel : pas de dynamique au sein du bureau, orientation sur la performance individuelle, attitude consumériste d’une frange d’adhérents qui a « cassé » le club, tout cela peut arriver. A ce moment là, si une nouvelle dynamique ne se met pas en place, va voir ailleurs.
Dans mon club par exemple, malgré la petite taille du mur, il y a une grosse attention envers l’aspect transmission, le côté chaleureux de la pratique: les référents (ceux qui encadrent les sessions de pratique) veillent à la sécurité mais donnent également des conseils, présentent les gens (qui se connaissent généralement par leur noms etc…) un vrai monde de bisounours !
Après, Paris reste une ville où les gens ont souvent l’agenda chargé (volontairement ou non, ce n’est pas la question), pratiquent parfois loin de chez eux (avec le temps de transport qui va avec), ce qui fait que tout le monde ne reste pas forcément après la grimpe pour une bière (où une tisane), ou s’investit de la même façon dans le club. De la même façon, ça peut être une population qui semble froide d’accès, mais qui se décoince facilement sous la sollicitation. Je ne dis pas que tout le monde est super sympa, hein, loin de là, mais la froideur parisienne est avant tout un préjugé qui fait chier tout le monde plutôt qu’une réalité.
Regarde, y’a déjà pleins de gens pour te filer des conseils 