Posté en tant qu’invité par Jean-Luc L’Hôtellier:
Alex a écrit:
(du genre
« j’y suis allé, c’était craignos et j’ai fait demi-tour », eh
bien c’est justement ça qu’on devrait essayer d’éviter).
Choisir la course en fonction des conditions n’exclue pas d’être vigilant sur le terrain et donc éventuellement de se trouver dans des situations où on choisit de faire demi-tour.
il y a beaucoup de variations locales, mais les problèmes
peuvent venir de chutes de début de saison formant des
sous-couches fragiles, l’indicateur « événements récents » est
insuffisant…
Ce n’est pas tout à fait ça, en général les couches dues aux chutes anciennes se stabilisent mais par contre les couches de faces planes ou de gobelets se forment dans le manteau sous un fort gradient de température. Une couche instable peut donc se former sans chute de neige et le manteau n’est pas constitué uniquement des différents événements qui se sont déroulés en surface (chute de neige, tassement, vent, regel, pluie, etc…)
cet indicateur a une fiabilité nulle ou quasi-nulle : les
mesures sont très peu précises, les cumuls de neige sont
localement très variables et le « tassement » du manteau est très
difficile à prédire => impossible de se baser là-dessus, sois
réaliste…
Et de toute façon l’épaisseur en elle-même ne veut rien dire comme je l’ai déjà précisé.
à risque 3, 4, 5 météo france donne en général des conseils
hyper-pessimistes du genre « plaques dans toutes les
orientations », que je trouve diffiicilement utilisable
C’est évidement l’inverse. MF fixe le risque en fonction des conditions, plaques dans toutes les orientations -> risque 5.
déjà fait plusieurs fois, les réponses ont toujours été (pour
mon expérience) de prendre un guide, de ne pas aller hors des
pistes…
Ben oui, normal 
François explique que souvent on peut se passer de cette
expérience si on prend un itinéraire « débonnaire ».
Alors il faut que ce soit particulièrement débonnaire et les risques très faibles, c’est extrêment rare les courses où tu n’as aucun endroit avec un petit risque que ça parte, dans l’idéal il ne faudrait pas de pente > 20° ni où on passe ni au dessus.
L’expérience
se fait d’ailleurs bien souvent en se prenant des coulées sur
soi,
Mais non, tu peux acquérir de l’expérience en te formant et en prenant le temp de t’interroger sur ce que tu as sous les pieds.